La Commune vivra : La danse des bombes
Publié le 20 Août 2014
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Cette chanson de Louise Michel fait référence à la journée du 18 mars 1871.
Le gouvernement de Thiers décide de capituler suite au long siège de la Prusse de Bismarck.
Les parisiens voient cette capitulation comme une catastrophe et lorsque les troupes viennent pour enlever les canons, elles se rallient au peuple et ils retrouvent alors face à l'abus. L'insurrection a lieu, des généraux sont fusillés.
Ceci marque le début de la Commune de Paris.
Cette chanson est interprétée par Michèle Bernard dans son album Cantate pour Louise Michel en 2004.
LA DANSE DES BOMBES
Amis, il pleut de la mitraille.
En avant tous ! Volons, Volons !
Le tonnerre de la bataille
Gronde sur nous… Amis, chantons !
Versailles, Montmartre salue.
Garde à vous ! Voici les lions !
La mer des révolutions
Vous emportera dans sa crue.
Refrain :
En avant, en avant sous les rouges drapeaux !
Vie ou tombeaux !
Les horizons aujourd’hui sont tous beaux.
Frères nous lèguerons nos mères
A ceux de nous qui survivront.
Sur nous point de larmes amères !
Tout en mourant nous chanterons.
Ainsi dans la lutte géante,
Montmartre, j’aime tes enfants.
La flamme est dans leurs yeux ardents,
Ils sont à l’aise dans la tourmente.
Refrain
C’est un brillant levé d’étoiles.
Oui, tout aujourd’hui dit : Espoir !
Le dix-huit mars gonfle les voiles,
O fleur, dis-lui bien : au revoir.
Les paroles de Michèle Bernard sont différentes de celle du poème de Louise. Les voici :
version de Michelle Bernard
Oui barbare je suis
Oui j aime le canon
La mitraille dans l'air
Amis, amis, dansons.
Refrain : La danse des bombes
Garde à vous !
Voici les lions !
Le tonnerre de la bataille gronde sur nous
Amis chantons, amis dansons
L'acre odeur de la poudre qui se mêle à l'encens.
Ma voix frappant la voûte et l'orgue qui perd ses dents.
(refrain)
La nuit est écarlate.
Trempez-y vos drapeaux
Aux enfants de Montmartre,
(c'est) la victoire ou le tombeau !
Aux enfants de Montmartre, la victoire ou le tombeau !
Oui barbare (oui barbare, oui barbare) je suis,
Oui j'aime le canon,
Oui, mon cœur je le jette à la révolution !
(refrain)
Oui, mon cœur je le jette à la révolution !