Cessez le feu

Publié le 27 Août 2014

Cessez le feu
Cessez le sang
Cessez la guerre
Et les tourments
Cessez de vivre
Pourquoi s’en faire
Quand sur la terre
Certains décident
De ceux qui méritent
Et de ceux qui doivent.

Cessez de respirer
Cessez de boire
Cessez de mettre au monde
Des enfants toujours beaux
Cessez de procréer
De faire l’amour
Car amour
Ça rime avec toujours.

Cessez d’être vous
Cessez d’être autre
Cessez de rester
Cessez de vous accrocher
Cessez de combattre
Cessez de résister.

Je me sens vide.
Le ventre vide.
Vidée de mes entrailles
Vidée de mes enfants
Vidée de mes parents
Puis aussi de mes frères.
Je me sens seule.
Au milieu des pierres
Des pierres de la ferraille
Des maisons éventrées
Eventrées comme les mères.
Je me sens seule.
Sans espoir sauvegardé
Une vie à reconstruire
Qu’ils pourront
à nouveau détruire.
Un territoire perdu
Un fil qui s’amenuise
Un fin fétu ténu et inutile
Qui s’intitule Gaza
A qui on peut tout faire
Et surtout la ruine, le génocide
La famine la déprime
La ruine l’assassine ruine
D’une nation détestée.

Carole Radureau (27/08/2014)

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes, #Palestine libre

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