Mexique : Le peuple Mixe

Publié le 1 Mars 2014

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Ou mije

Se prononce « miché »

Groupe indigène des hauts plateaux de l’est de l’état d’Oaxaca au Mexique.

: 19 municipios et 108 communautés.

Langue : mixe de la famille mixe-zoque

Le nom mixe ou « ayuujkjä’äy = les gens qui parlent la langue de la montagne.

Le mot mixe est certainement dérivé du nahuatl mixtli.

Ils sont proches des zoques.

Population : 90.000 à 100.000 locuteurs

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La région

Leur région est connue sous le nom de Sierra mixe, située au nord-ouest de la ville d’Oaxaca, en bordure de la vallée d’Oaxaca , au sud-ouest des plaines de Tehuantepec, à l’est se trouvent les montagnes de Choapan et l’état de Veracruz au nord.

C’est une région accidentée qui fait partie de la Sierra madre occidentale.

A l’ouest, les mixe vivent dans une zone montagneuse tempérée : San Pedro et Pablo Ayutla, Tlahuitoltepec et Totontepec.

Le Cempoaltepetl, image mi'yuk

Leurs ressources proviennent de l’agriculture de subsistance : maïs, haricots, pommes de terre et courges, parfois piment et café.

Les mixes orientaux vivent près de la ville de Matias Romero dans les basses terres tropicales de l’isthme de Tehuantepec.

Leurs cultures dans cet écosystème situé à des altitudes variant de 35 à 1000 mètres sont plus tropicales : bananes, bananes plantain, canne à sucre.

A la région frontalière les mixes vivent en bonne entente avec leurs voisins zapotèques et chinantèques.

Géographie locale

Trois fleuves arrosent la région mixe :

  • Le Papaloapa, le Coatzacoalcos et la Tehuantepec.
  • Trois pics importants dans la sierra Mixe sont au-dessous de 3300 mètres :
  • le Cempoaltepetl (la montagne aux 20 têtes ou Ipxyukp’ en mixe), le Cerro blanco et le Cerro Malinche.
Dans le passé….

Les ancêtres des mixes comme ceux des zoques sont certainement les olmèques, une des premières civilisations précolombiennes mais les olmèques ont été métissés avec des personnes venant des Andes et donc d’Amérique latine par bateau. Selon les historiens, ils pourraient venir du Pérou à la recherche de Zempoaltepetl , un dieu païen et de la colline des 20 dieux. C’est ce qui est dit dans les légendes mixes mais il existe peu de vestiges archéologiques dans la région mixe et peu de traces écrites.

A la conquête espagnole dans la vallée de l’Oaxaca, le commandement de Diego Sandoval est envoyé au nord de la Sierra mixe pour maitriser la population ainsi que celle des chinantèques. L’expédition est un échec et même Cortès mentionne dans ses lettres au roi d’Espagne l’impossibilité de soumettre ces peuples.

En 1555, de premiers contacts pacifiques entre espagnols et mixe autour de la conquête spirituelle avec la construction d’églises et de missions à Juquila, Totontepec et Quetzaltepec.

Les mixes ne semblent pas être trop soumis par cette nouvelle approche spirituelle qui leur convient.

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Les ressources

Comme nous l’avons plus haut elles proviennent d’une agriculture de subsistance autour des plantes comestibles de base que sont le maïs, les haricots, les courges et les pommes de terre.

Ils chassent le petit gibier, pêches dans les rivières et ruisseaux.

Dans le siècle passé, ils commercialisaient le café en vendant leurs grains torréfiés à l’extérieur de la zone mixe.

Le mode de vie

Ils organisent de grandes fêtes qui sont très populaires.

Le tissage traditionnel sur un métier à tisser est encore présent dans certains villages ainsi que la production de céramiques.

La structure familiale est celle de la famille nucléaire.

La structure sociale est celle des cargos ou charges qui jouent un rôle important dans la cohésion sociale des villages mixes. Dans ce système, les charges civiques et religieuses tournent parmi les hommes du village. Les charges ne sont pas rémunérées et détenues pendant une période d’un an. Parfois certaines charges ont des obligations financières.

Religion

Il s’agit d’un syncrétisme religieux entre le catholicisme et les croyances mésoaméricaines qui se sont mélangées et ne posent pas de problème aux pratiques rituelles.

Ils ont un panthéon de dieux dont :

  • Poj’Enée : dieu de la pluie, de la fécondité, protecteur des villes mixes
  • Maaxwiin (surface de la terre) : déesse de la terre et de la fertilité
  • Yuuk : divinité des animaux sauvages et de la chasse
  • Higin : déesse des fleuves vénérée par les pêcheurs
  • Mijku : dieu de la richesse, de la chance, des ouragans, de la mort dans l’au-delà (associé au diable de l’église catholique)

Les mixes font partie des rares communautés à encore utiliser le calendrier de 260 jours rituel qui était en usage autrefois.

Le nagualisme fait partie de leurs croyances. Ils pensent que chaque personne nait en même temps qu’un animal qui devient sont tso’ok(nahual) . L’animal porte une partie de l’âme de l’homme et les deux êtres partagent la même destinée.

Source : wikipédia

MIXES

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Traduction carolita de l'article de l'INPI

Autodénomination et tronc linguistique

Le peuple mixe parle des variantes linguistiques appartenant à la famille linguistique mixte-zoque.

 

Langue

Le mixe est parlé dans l'État de Oaxaca. Il appartient à la famille des langues mixtes-zoques, les langues les plus proches du mixe sur le plan génétique sont l'olutec, le sayultec et le tapachultec, ce dernier étant malheureusement éteint. En 2010, 136 736 locuteurs ont été enregistrés, répartis entre six variantes de Mixe :

  • 1.mixe alto du nord/ ayöök
  • 2. mixe alto (haut) du centre/ ayuujk 
  • 3. mixe alto du sud/ ayuujk
  • 4. mixe medio (moyen) de l'est/ ayuuk 
  • 5. mixe medio de l'ouest/ eyuk
  • 6. mixe bajo (bas)/ ayuk

Localisation et zone écologique

La région Mixe est située au nord-est de l'État d'Oaxaca, dans la chaîne de montagnes de Zempoaltépetl. Elle est bordée au nord-ouest par les anciens quartiers de Villa Alta, au nord par le Choapam et l'État de Veracruz, au sud par Yautepec et au sud-est par Juchitán et Tehuantepec. Le territoire couvre une superficie totale de 4 668,55 km2.
La topographie est accidentée, et plusieurs microclimats peuvent être trouvés dans un espace géographique réduit. La région d'Ayuuk a été divisée en trois zones climatiques : haute ou froide, avec des altitudes supérieures à 1 800 m, moyenne ou tempérée, avec des altitudes de 1 300 à 1 800 m, et basse ou chaude, qui se situe de 35 m à 1 000 m .
La région compte au total 19 municipalités : la zone haute est composée de Tlahuitoltepec, Ayutla, Cacalotepec, Tepantlali, Tepuxtepec, Totontepec, Tamazulapam et Mixistlán ; la zone moyenne est composée d'Ocotepec, Atitlán, Alotepec, Juquila Mixes Camotlán, Zacatepec, Cotzocón, Ouetzaltepec et Ixcuintepec ; et la zone basse est composée de Mazatlán et Guichicovi.
La plus grande partie du territoire Mixe est montagneuse et constituée de selva ou de forêt, à l'exception des basses terres, où le terrain est plat et où la savane chaude prédomine. Dans la région, il y a de grandes collines, des ruisseaux, des chutes d'eau, des rivières, des forêts et des selvas.
La région habitée par les Mixes est riche en ressources forestières ; les ocotes, les chênes et les pins abondent, et à plus petite échelle, les cèdres, les acajous, les frênes et les cyprès.

Histoire

L'hypothèse la plus acceptée jusqu'à présent sur l'origine du groupe est celle du chercheur George Foster, qui coïncide avec l'affiliation linguistique proposée par Swadesh et relie le Mixe-Zoque-Popoluca-Tapachulteco au tronc Macro-Maya. Cette hypothèse suggère que les Mixes ont dû occuper une bande de l'isthme de Tehuantepec.
Au milieu du XVIe siècle, les Eespagnols ont utilisé l'évangélisation comme une tactique de conquête. Les Dominicains étaient chargés de l'évangélisation et ont fondé des vicariats dans des lieux tels que Villa Alta, Totontepec et Najapa de Madero, dans cette dernière localité ils ont introduit un Christ noir dans leur centre cérémonial.
En 1936, par ordre du gouverneur Constantino Chapital, le district judiciaire et fiscal des Mixes a été officiellement créé, avec la municipalité de Zacatepec comme capitale. Une fois cette nomination effectuée, de graves conflits politiques ont éclaté dans la région en raison de l'imposition du gouvernement de l'État qui a soutenu le cacicazgo de Luis Rodríguez Jacob. Il est important de mentionner le colonel Daniel Martínez, cacique d'Ayutla, qui a été assassiné par José Isabel, homme de main d'un autre cacique, Luis Rodríguez. Après la mort de ce dernier en 1959, des problèmes agraires se sont posés dans diverses communautés, dont certains ont donné lieu à de violents affrontements. Nous pouvons citer les cas des villes de Tlahuitoltepec, Tamazulapam, Ayutla, Tepuxtepec et Tepantlali, ou ceux de Chichicaxtepec-Huitepec, Tiltepec-Totontepec, Camotlán-Quetzaltepec, pour n'en citer que quelques-uns.

Organisation sociale

L'institution de base est la famille nucléaire, bien que dans les hautes terres il y ait aussi la famille élargie ; le mariage est généralement monogame, avec résidence patrilocale, c'est-à-dire que le couple va vivre dans la maison des parents du fiancé. L'héritage est accordé lors du mariage, lorsque le couple atteint l'âge de la majorité ou lorsque les parents décèdent. L'homme est celui qui a généralement le droit à la terre.
En tant que service fourni à la communauté, il y a le tequio, travail collectif, obligatoire et gratuit, qui est fourni dans les œuvres d'intérêt collectif.

Autorités

Les autorités traditionnelles constituent le gouvernement indigène, qui est encore très présent dans les zones haute et moyenne de la région. Dans la zone inférieure, les structures traditionnelles ont été affaiblies. Malgré cela, il est à noter que les femmes mixes ont conquis des espaces politiques au sein du Cabildo.
Le conseil des anciens a plusieurs fonctions dans la communauté : rechercher les personnes qui n'ont pas rendu de services à la ville, servir de médiateur dans les conflits fonciers, veiller à la bonne conduite des gens, etc. Parmi les charges hiérarchiquement structurées, on trouve : sonneur de cloches d'église, topil, gendarme, police, maire, síndico, capitaine de fanfare, mayordomo, secrétaire, président et alcaide.
Pour les Mixes, les positions sociales sont très importantes, car un individu peut se voir refuser la voix et le vote s'il n'a pas exercé les fonctions que la société lui a assignées.

Religion et cosmovision

L'individu est formé de deux "âmes", l'une mortelle et l'autre immortelle tso'ok (tona, tonalli), ce qui correspond à la vision indigène. Le tonatso'ok est acquis lorsque la naissance d'un individu et celle d'un animal coïncident, de sorte que la tona et l'individu connaîtront des destins parallèles tout au long de leur existence. Pour connaître la tona du nouveau-né, on consulte le calendrier des rituels et la lecture des cendres. Les tonas sont classées en "fortes-bonnes", possédées par les guérisseurs, "fortes-mauvaises", caractéristiques des sorcières et "faibles" (bonnes ou mauvaises), possédées par les mortels ordinaires. Le calendrier rituel, également appelé tonalamatl, est consulté pour connaître le sort ou la destinée des gens. La consultation du tonalamatl se fait avec des grains de maïs rouge, qui sont déposés sur un tapis et le spécialiste est chargé de faire la lecture correspondante. Un autre type de calendrier est le calendrier agricole qui est consulté par les anciens pour connaître les conditions météorologiques qui prévaudront au cours des douze prochains mois.
La religion pratiquée par l'Ayuuk est le résultat d'un mélange syncrétique des religions indigène et catholique. Actuellement, on peut observer des cérémonies où des invocations sont faites à des dieux anciens tels que le vent (Poj), la foudre (Anaw), la colline (Kopk) et l'eau (Nee), mélangées à des prières chrétiennes dans les rites de fertilité, de morgue et de guérison.

Activités productives

Le café est le produit le plus commercialisé dans la région, et l'agriculture est principalement de subsistance. Dans les régions hautes et froides, on cultive les pommes de terre, le maïs, les haricots et les courges, tandis que dans les zones tempérées et chaudes, outre le maïs et les haricots, on récolte les patates douces, la canne à sucre, le chili et certains agrumes, et certaines localités utilisent la charue, la houe, la machette et la yunta pour travailler la terre. Outre les activités agricoles, une part considérable de la population active se consacre aux activités industrielles de la zone, ainsi qu'au commerce et aux services.
services.
La majorité des municipalités mixes sont considérées comme ayant une forte catégorie d'expulsion migratoire, dont les plus importantes sont Cacalotepec, Cotzocón et Guichicovi ; Tamazulapam est cataloguée comme zone d'équilibre ; Mixistlán, Camotlán et Alotepec, comme zones d'attraction. Les principaux pôles d'attraction pour les migrants sont la ville d'Oaxaca, le district fédéral et les États-Unis. Le phénomène migratoire s'accentue principalement dans les périodes où la situation économique est critique dans les communautés.

Fêtes

Le système des fêtes dans la région mixe est important pour plusieurs raisons : les manifestations religieuses chrétiennes sont célébrées en l'honneur d'un saint patron, ce qui sous-tend généralement un culte préhispanique ; elles lient et renforcent les liens d'union entre les localités, génèrent une ascension sociale au sein de la communauté en occupant des charges (comme les mayordomías) et, enfin, favorisent les échanges et intensifient les relations sociales interrégionales. Parmi les fêtes consacrées aux saints patrons, on trouve : à Ayutla à Saint Pierre et Saint Paul, à Guichicovi à Saint Jean, à Alotepec à Jésus le Nazaréen, à Tlahuitoltepec à la Vierge de Guadalupe, etc. L'intégration des cultes catholique et préhispanique se manifeste clairement dans la célébration de certaines cérémonies agricoles - notamment celles liées à la fertilisation - et dans les cérémonies thérapeutiques, où des éléments des deux religions se manifestent dans les discours et les prières destinés à implorer de bonnes récoltes et la santé.
Dans la langue mixe, le terme utilisé pour désigner le festival est xëëw, ce terme est chargé de significations entremêlées, qui indiquent la richesse et la complexité de cette institution. En effet, xëëw signifie aussi "jour", "soleil", "temps", "nom". Ainsi, on voit que la fête est liée au calendrier annuel et au passage des jours. Sa relation avec le nom est liée au destin des gens, inscrit bien sûr dans le cours du soleil et du temps.
Les festivals célébrés dans la région de l'Ayuuk supérieur et moyen se caractérisent par la confrontation entre différents groupes dans le cadre de "duels musicaux". Les danses servent de moyen d'intégration communautaire. Les carnavals permettent la détente sociale du groupe ; enfin, on trouve les pèlerinages, qui se déroulent généralement en dehors de la région vers des sites sacrés tels que Santa Catarina Albarradas, San Pablo Güila Tlacolula, Otatitlán, à Veracruz et pour visiter le Christ noir d'Esquipulas au Guatemala.
 

Gastronomie

Leur nourriture peut être divisée en repas festifs ou rituels, dans la liste desquels on trouve des plats tels que le bouillon de poulet, le bouillon de bœuf, le tepache, le pozol, le machucado et divers tamales, comme les tamales de poulet, el de muerto, de haricots et de poisson.
Dans la catégorie des aliments médicinaux, on trouve la viande de renard ou de mouffette, la carapace de tatou et le bouillon de pied de cerf.
Dans les repas communs, la grande variété de tamales ne peut pas manquer, où se distinguent celle à la pomme de terre, la tepejilote aux haricots, guia de chayote et les tamales aux champignons.

Vêtements traditionnels

Les hommes s'habillent à la manière des paysans : chemise en coton ou en popeline, pantalon en toile et chapeau de fibres de palmier. Ils portent des sandales ou des bottes en caoutchouc. Dans les hautes terres, ils se protègent du froid avec des manteaux de laine.
La tenue vestimentaire des femmes est variable, de telle sorte qu'elle peut indiquer le lieu d'où elles viennent. Quatre costumes typiques sont ceux qui correspondent à Tamazulapam, Mixistlán, Cotzocón et Guichicovi ; chacun avec ses variantes, mais tous consistent en un huipil et un enchevêtrement, que les femmes fabriquent elles-mêmes sur un métier à tisser de ceinture.

Activité artistique

Nous pouvons trouver des textiles et des vêtements essentiellement de caractère féminin, puisque le tissage est l'une des activités de la déesse lunaire, tissé sur un métier à ceinture, qui a été maintenu à Tamazulapam, Tlahuitoltepec et Cotzocón ; tandis que Mixistlán, Tamazulapam et certaines rancherías d'Ayutla, se caractérisent par la production de poterie.
Peindre sur des peintures murales ou des toiles est une activité artistique qui commence à être développée par les jeunes.

ART

 

Musique ou danse

La musique peut être considérée comme la principale activité artistique cultivée par les ayuuk. Presque toutes les communautés ont un, voire deux orchestres philharmoniques, qui jouent des sones et des jarabes de la région pendant les festivités, ainsi que la musique correspondant à chaque événement rituel. L'un des lieux qui jouit d'une reconnaissance et d'un prestige dans la formation des jeunes musiciens mixes et des musiciens d'autres cultures est le Centro de Capacitación Musical Mixe (Cecam), situé à Santa María Tlahuitoltepec Mixe, Oaxaca, qui est issu de l'Ecole de Musique Mixe (Esmmi), fondée le 16 novembre 1977.

Médecine traditionnelle

Pour les Mixes, la santé est fondamentalement un état d'équilibre basé sur un bon ou un mauvais comportement, ainsi que sur le respect de la Terre mère et des divinités ancestrales - comme le Tonnerre, la Terre et les Vents - et des divinités chrétiennes - comme Dieu, Jésus-Christ et certains saints.
Pour les Ayuuk, il existe trois types de maladies : celles d'origine "naturelle", comme l'indigestion et la constipation ; celles d'origine "surnaturelle", qui seraient dues au déséquilibre de l'homme avec la nature et la société (exemples de ces maladies : "le mauvais œil", la "tristesse", les maladies acquises par le sommeil, etc.) Dans ces derniers cas, les malades s'adressent aux spécialistes de la médecine indigène ; et en troisième lieu, on trouve les affections dont l'origine causale n'est pas "bien définie", comme l'alcoolisme chronique, le tabagisme et la toxicomanie.
Pour être initiés à la pratique médicale, les thérapeutes indigènes affirment que les candidats doivent passer une série de tests envoyés par Dieu, ainsi qu'apprendre des techniques de guérison par le biais de visions et de rêves. Parmi les spécialistes traditionnels, on trouve les "nettoyeurs", "yerberos", "sobadores", "hueseros", "chupadores", "culebreros", "comadronas", "hechiceros" et "rezadores". Parmi ces spécialistes, la figure du xëëmapyé (prêtre lecteur de calendrier) se distingue, qui est consulté pour connaître la chance et le destin.

PHOTOGRAPHIES

 

documentaire en espagnol

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mexique, #ABYA YALA, #Peuples originaires, #Mixes

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