Les antennes du poète, les prémisses d’un chant
Publié le 14 Mars 2014
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Vibrante, trépignante et vivante
La plume suit les antennes dans l’aventure de la vie
Elle en vit les caresses
En absorbe les tendresses
Elle se marie aux sons vifs
S’unit aux ambiances végétales
Court après la proie qui détale.
Fusionnante, puissante et chaleureuse
Elle emprunte au labyrinthe des racines
La matière précieuse des entrailles de la terre
Elle peigne délicatement
Les substances poétiques
Consentantes elles la suivent sans un bruit
Pour se coucher doucement sur la page vierge
Y dessiner la mémoire la matière
Celle qui dans le souterrain s’exprime toujours en vain.
Je plongerai dans l’utérus originel
Mes antennes en émoi,
Ma plume dans son carquois
Puiser à pleines mains, à pleins mots
L’osmose la plus charmante
La généreuse terre-mère
Dans sa petite tenue
Celle qui dès la naissance
Revêt notre apparence.
Je nagerai dans les entrailles parfumées
Humant de ma fibre de poète
Les parfums de la vie qui s’apprête
Pour rédiger le poème de la vie
La magie sera mon parchemin
Et l’encre originelle signera le destin
De la planète qui gémit et ses hommes à son bord
Au bout de l’agonie.
Carole Radureau (12/02/2014)
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