Chansons reprises : La ballata per anarchico Pinelli

Publié le 16 Mars 2014

Chansons reprises : La ballata per anarchico Pinelli

image : I funerali dell’anarchico Pinelli” di Enrico Baj (liceo caravagio)

Giuseppe Pinelli (21 octobre 1928- 15 décembre 1969), cheminot et militant anarchiste meurt en 1969 dans des conditions troubles la nuit suivant l'attentat de la piazza Fontana.

En 1969 en effet, après le mai 1968 des français, le jeunesse italienne est en ébullition, le combat idéologique passait souvent par les affrontements avec les forces de l'ordre.

La version officielle nous apprend que Pinelli s'est jeté par la fenêtre après avoir fait des aveux au cours de son interrogatoire, sa mort est déclarée comme un suicide.

L'enquête est bâclée et une autre enquête a lieu en 1975. Celle-ci écarte l'hypothèse de l'assassinat.

Toujours est-il qu'il existe encore des doutes et la figure de Pinelli sera prise dans les milieux anarchistes comme un symbole d'opposition au pouvoir et au pouvoir policier en particulier.

La chanson La ballata per anarchico Pinelli est écrite par trois jeunes anarchistes de Mantoue, G. Barozzi, F. Lazzarini et U. Zavanella, le soir des funérailles. Elle est mise en musique par Joe Fallisi en 1970.

source : wikipédia

***

Paroles en français :

Ce soir il faisait chaud à Milan

Si Chaud, il faisait tellement chaud.

"Brigadier, ouvrez la fenêtre!"

Une bousculade ... et Pinelli est tombé.

 

"Mr. Questor, je vous l'ai déjà dit,

Je vous répète que je suis innocent,

L'anarchie ça ne veut pas dire les bombes,

mais l'égalité dans la liberté".

 

"Plus de fumisterie : confesse toi Pinelli !

Ton ami Valpreda a parlé,

Il est l'auteur de cet attentat,

et tu en es le complice !".

 

"Impossible!", s'écrie Pinelli.

"Un camarade n'aurait pas pu faire ça,

et l'auteur de ce crime

est à chercher parmi les puissants".

 

"Regarde, suspect Pinelli

Cette pièce est déjà pleine de fumée,

Si tu insistes, nous ouvrirons la fenêtre.

Et 4 étages, ça fait haut".

 

Il y a un cercueil et 3000 camarades,

nous serrions fort nos drapeaux,

Cette nuit nous avons juré,

que nous n'en resterons pas là.

 

Et toi Guida, toi Calabresi,

si un camarade était tué

pour couvrir un massacre d'Etat,

Ce combat n'en sera que plus dur.

 

Ce soir il faisait chaud à Milan,

Si chaud, il faisait tellement chaud.

"Brigadier, ouvrez la fenêtre!"

Une bousculade, Pinelli est tombé.

Rédigé par caroleone

Publié dans #chansons reprises

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