Marina Ginesta

Publié le 10 Janvier 2014

Marina Ginestà, le 21 juillet 1936 à Barcelone (Espagne) (Juan Guzman/EFE/SIPA)

Sur cette photo prise à l’été 1936, Marina pose sur la terrasse de l’hôtel Colon à Barcelone pour le photographe Juan Guzmàn. C’est le début de la guerre civile en Espagne et tous les espoirs semblent encore permis.

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Disparition d’une icône de la guerre civile espagnole

Maria Ginesta, chacun de nous la connaît grâce à une photo qui circule toujours sur la toile de nos jours quand on veut illustrer la guerre civile espagnole.

C’est cette image d’une jeune fille au regard fier qui semble porter la victoire contre le fascisme et l’espérance en le socialisme au bout de son fusil et au bout de son sourire.

Une image de liberté qui reste encore actuelle et sera immortelle malgré le triste dénouement de cette partie de l'histoire espagnole..

Marina était née à Toulouse le 29 janvier 1919.

Elle vient de s’éteindre à Paris le 6 janvier 2014 à l’âge de 94 ans.

Elle était une militante antifasciste française.

A l’âge de 11 ans elle déménage avec ses parents pour vivre à Barcelone.

Pendant la guerre civile qui durera trois ans, elle s’engage avec les brigades internationales en tant que traductrice et journaliste auprès de Mikhail Koltsov, un correspondant de l’Union soviétique pour le journal La Pravda. Elle milite pour le PSUC qui est affilié au parti communiste espagnol.

A la fin de la guerre, elle est blessée et part se faire soigner à Montpellier.

En 1946, elle doit fuir à nouveau l’occupant allemand et se réfugie au Mexique puis en République Dominicaine.

Elle devra fuir encore la dictature de rafael trujillo.

Elle vivait à Paris depuis les années 1970.

Sources : wikipédia et rue89

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Note de Roger Colombier :

Au moment où la monarchie espagnole vacille entre son roi ex- dauphin du dictateur fasciste Franco et son proche entourage, tous empêtrés jusqu'au cou dans des scandales, VIVA LA TERCERA, cette 3e république que les démocrates appellent de leurs voeus dans ce pays de mes ancêtres et dont ne veut pas la clique socialo-réactionnaire espagnole qui se partage le pouvoir depuis la chûte de la dictature.