Leaders indigènes : Davi Kopenawa

image fiona watson survival

Ethnie : yanomami (Brésil et Venezuela, forêt amazonienne)

Davi est un chamane, un écologiste et un humaniste, porte-parole de l’ethnie yanomami et militant pour la préservation de la nature et de l’environnement mondial.

Il est né en 1956 et devenu orphelin il est recueilli par un chamane yanomami de Watoriki qui l’initie au chamanisme et il se mariera avec sa fille.

Il devient plus tard chamane de Watoriki et vit dans la maison communautaire avec les autres yanomamis.

Davi Kopenawa avec des enfants de Watorikï

© JP Razon/Survival, 1998

Les problèmes des yanomamis

Ils sont victime en premier lieu des activités des orpailleurs brésiliens, clandestins ou non qui ont perpétré des massacres d’indiens, l’empoisonnement du milieu de vie, ce depuis les années 80.

Leur existence est en danger.

La déforestation est problématique également car elle enlève les moyens d’autosubsistance des peuples, les forçant à s’enfoncer toujours plus loin dans la forêt.

Les planteurs de soja participent la déforestation, les pollutions des hommes blancs, à tous les niveaux atteignent les peuples qui n’y sont pas préparés.

L’action de Davi Kopenawa

Il est aidé par des associations humanistes internationales et après avoir appris la langue portugaise afin de mieux défendre son peuple, il a parcouru le monde pour y raconter sa culture, la situation de son peuple et toutes les inquiétudes qui sont celles des peuples premiers.

Il est estimé et reconnu dans le monde entier à présent pour son combat pour les peuples mais également pour la planète et l’environnement.

D’ailleurs il a reçu une récompense du programme des nations unies pour l’environnement en 1988 pour la protection de la forêt amazonienne.

Davi pense qu’il faut qu’une alliance de tous les peuples indigènes existe contre l’exploitation minière mais également avec des leaders d’autres peuples ainsi que des non-indiens afin d’organiser une union forte et planétaire.

Il est urgent que les gouvernements écoutent les peuples indigènes qui vivent depuis des milliers d’années sur la planète. Les politiques doivent écouter et respecter la terre et mettre fin à sa destruction par l’extraction de ses richesses.

« Pour nous, Yanomami, la forêt est très "importante", comme vous dites, parce que nous voulons continuer à y vivre. Cette forêt est belle et elle a le pouvoir de faire croître tout ce que nous mangeons. Vous, les Blancs, vous ne savez pas protéger la forêt. Vous ne savez que la maltraiter et la défricher.

Nous, les Yanomami, nous sommes avisés, et c’est pourquoi nous sommes amis avec la forêt. Dans ma langue, celle que parlent mes ancêtres depuis toujours, je dis qu’elle est belle, totihi, et que j’y suis attaché. Je veux la garder et je veux la défendre. Nous, Yanomami, nous voulons continuer à vivre sur notre terre.

C’est dans cette forêt que nous faisons nos rites funéraires reahu, nos chasses rituelles henimu, que nous pêchons, que nous ouvrons nos jardins, que nous partons en voyage pour rendre des visites d’un village à l’autre, que nous allons en expédition collecter des fruits sauvages. C’est dans cette forêt que le gibier que nous mangeons se reproduit et que les fruits poussent. C’est pour cela que nous gardons dans nos pensées que la forêt est importante. »

Sources : wikipédia, survival, dans la peau d’un papou, grain

Brésil / Venezuela : Les yanomamis

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