Exil. Poème de soutien à Bahar Kimyongür
Publié le 15 Décembre 2013
/image%2F0566266%2Fob_aa2b43_1460164-601834586531677-967444183-n.png)
Exil
Quand les racines se diluent
Que le temps sur les tempes afflue
Il est bien là le plus terrible péril
Exil
Le pays d’un coup semble si beau
On ne savait pas qu’il était si tôt
Et que les souvenirs se comptaient par mille
Exil
Isolé. Le cœur asséché à envie d’amour
Le cœur brisé de ses liens crie au détour
D’un cruel destin qui ombre les cils
Exil forcé
Quand ta main est par des armes serviles
Gardée, espionnée et qu’il ne reste qu’un fil
Pour espérer en un avenir libéré
Exil forcé
Quand tu guettes la lueur qui libère
Que ton cœur en attente se serre
Il ne te reste que l’écriture comme amitié
Espoir
Si tu gardes en la vie une allumette de soufre
Elle brillera si fort qu’à jamais le gouffre
Se comblera. Il faut y croire, Bahar, il fut y croire
Carole Radureau (14/12/2013)
Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons
/http%3A%2F%2Fscontent-b-cdg.xx.fbcdn.net%2Fhphotos-frc3%2F1460164_601834586531677_967444183_n.png)
Bahar Kimyongür : Lettre d'exil "Otage du Sultan, au cœur de l'Europe"
Le 2 décembre dernier, la Cour d'Appel de Brescia a finalement décidé de me libérer et de me reléguer en «exil forcé» dans l'attente du