Espèce menacée : Le panda roux
Publié le 8 Décembre 2013
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Son nom latin : ailurus fulgens
Il est le seul représentant du genre ailurus
Il existe deux sous espèces :
- Ailurus fulgens refulgens : petit panda de Styan
- Ailurus fulgens fulgens : petit panda de l’Inde
Ses autres noms : petit panda, panda roux, panda fuligineux ou panda éclatant
Il s’agit d’un mammifère carnivore parfois classé comme omnivore
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Son aire de répartition
Himalaya, Chine méridionale (ouest himalayen, nord de la Birmanie, provinces chinoises du Tibet, du Sichuan et du Yunnan)
En Chine, le petit panda cohabite avec le grand panda. Il est plus agile et peut survivre dans de hautes altitudes, jusqu’à plus de 5000 mètres.
Son statut de conservation UICN : vulnérable (moins de 10.000 pandas roux dans le milieu naturel)
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Description
Il est de la taille d’un grand chat
Corps sans queue : 50 à 64 cm
Longueur de la queue : 30 à 50 cm
Hauteur au garrot : 26 à 28 cm
Poids des mâles : 3.5 à 6.2 kg
Poids des femelles : 3 à 6 kg
La couleur blanche est présente uniquement sur le bout des oreilles et du museau, les sourcils et les joues.
La couleur noire existe sous le ventre et les pattes.
Sa queue est ornée de 9 à 15 bandes blanches et jaunes et se termine par une touffe noire. Elle lui sert de balancier pour l’escalade.
Tout le reste du corps est roux. Sa couleur lui procure un très bon camouflage.
Il existe deux types de pelage :
Les poils de bourre courts et fins (isolant)
Les jarres, longs et épais recouverts d’une sécrétion huileuse qui les rend imperméables et offre une bonne résistance au froid.
Il y a également des poils épais et blancs recouvrant les pieds, offrant une protection au froid et permettant de ne pas glisser sur la glace.
Il possède des griffes rétractiles puissantes pour lui permettre de redescendre des arbres la tête la première.
Il a un faux pouce comme le grand panda pour saisir sa nourriture.
Ses molaires sont puissantes et tranchantes pour broyer les végétaux fibreux qui constituent sa nourriture.
Pour communiquer entre eux ils utilisent un langage diversifié : vocalisations, sifflements, râles, claquements de dents, miaulements, etc….
Sa durée de vie dans la nature est de 14 ans.
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Reproduction
Les mères pandas en dehors de la saison de reproduction sont solitaires. Elles dorment dans des arbres ou dans des cachettes naturelles. A la nuit tombée elles descendent chercher de la nourriture. Les arbres sont leur seul moyen de se protéger des prédateurs.
Te territoire d’un mâle s’étend de 1 à 9 km2, celui de la femelle de 1 à 4 km2. Les territoires des femelles ne se chevauchent pas mais ceux des mâles regroupent ceux de plusieurs femelles.
La saison de reproduction se situe en hiver, c’est le marquage olfactif qui fait passer le message aux mâles.
La mère fait son nid à la base d’une crevasse ou dans un arbre creux aménagé. Après une période pouvant aller de 90 à 160 jours de gestation (moyenne de 134 jours) la mère panda met au monde 1 à 4 petits de 100 grammes environ. Elle va les élever seule.
Ils sont nourris de lait jusqu’à l’âge de ¾ mois et devront être sevrés à l’approche de l’hiver. La taille adulte est atteinte vers un an et la maturité sexuelle vers l’âge de 18 mois.
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Régime alimentaire
Il est composé à 95 % de feuilles de bambou (chaque jour il ingère 200.000 feuilles de bambou représentant 45% de son poids)
Le reste est composé de champignons, graines, fruits, racines, glands, lichens, reptiles, oiseaux, rongeurs, œufs.
Ses mœurs
C’est un animal nocturne qui dans la journée limite ses dépenses énergétiques et se rapproche du paresseux à cause de son métabolisme lent. La quantité de feuilles ingérées chaque jour lui demande une longue digestion.
Les menaces qui pèsent sur lui
Son principal prédateur est l’homme.
La chasse à longtemps menacé l’espèce chassée pour sa queue, ou plutôt la touffe noire qui la termine.
Le braconnage continue de nos jours malgré les mesures de protection de certains pays.
Ce qui le menace le plus tout comme le grand panda c’est la réduction du territoire représentant son habitat naturel.
Tout d’abord cela affecte les bambouseraies qui lorsque ses derniers sont arrachés mettent longtemps malgré tout pour reconstituer un environnement suffisant pour assurer la nourriture.
Puis cette réduction territoriale provoque la consanguinité qui n’est pas non plus un gage de pérennité des espèces.
Sources : wikipédia, le parc de Thoiry