Carte postale de Bourgogne : Noyers sur Serein
Publié le 1 Décembre 2013
/image%2F0566266%2F201311%2Fob_baa20b_100px-blason-noyers-sur-serein-90-svg.png)
Blasonnement
D'azur à une aigle d'or surmontée d'une couronne murale du même.
Nichée dans un méandre du Serein, Noyers (Noyère) est une ville médiévale aux toits couverts d’écailles appelées « laves », resserrée entre ses remparts aux tours rondes. Entourée de forêts, de prés et de haies, cette jolie cité du Tonnerrois offre le long de ses rues pleines de charme un bel échantillonnage d’architecture bourguignonne depuis les modestes logis de vignerons aux maisons à pans de bois sur arcades en passant par des belles demeures renaissance en pierre sculptée.
Toutes les images sont cliquables.
Il reste sept tours sur les 23 tours qui défendaient avant la ville.
Le bourg médiéval fait partie « des plus beaux villages de France ».
Fondée par le roi du peuple Sequane avant la conquête romaine ou par un contemporain de Jules César dénommé Lucidorius qui aurait donné son premier nom de Lucida à la ville, les origines de Noyers sont assez troubles
Mais on sait qu’au XIIe siècle, elle est le siège d’une puissante famille qui donna des noms (illustres ?) à la France tel Gui de Noyers, évêque de Sens et Miles X fait maréchal de France en 1303.
A la fin du XIIe siècle, Hughes de Noyers, évêque d’Auxerre fait construire « un des plus fier castel de France » qui résistera aux assauts des troupes de Blanche de Castille en 1217.
En 1419, extinction de la dynastie des Miles, la seigneurie passe aux mains des Ducs de Bourgogne. Le prince de Condé qui est comte de Noyers en fait un fief de la résistance huguenote.
La maison du schématisme ou maison jaune ouverte en 1996 par Robert Estivals C’est une belle bâtisse du XVe siècle avec un arceau en façade. Cette école originale cherche à reconstruire un langage plastique fondé uniquement sur le schéma graphique à l’image des interactions qu’ils effectuent dans le réseau de connexions électroniques.
/image%2F0566266%2F201311%2Fob_54e7c4f29d189c84ab872291722a80ed_dsc01816m.jpg)
Porte peinte
78 bâtiments sont classés ou inscrits aux monuments historiques datant pour l’essentiel du XVe siècle, peu remaniés depuis.
/image%2F0566266%2F201311%2Fob_9ca874_589px-noyers-sur-serein-place-de-la-petite-etape-.jpg)
Les places portent des noms évocateurs du moyen-âge, ils fleurent bon la vieille France :
Place du marché-au-blé, place de la petite étape aux vins, place du grenier à sel.
L’artisanat local est bien représenté jusqu’au début du XXe siècle : cercliers, bourreliers, tonneliers, charrons, maréchaux-ferrants, cordonniers.
En 1861, on comptait 128 vignerons et 25 laboureurs. Le village a su garder son côté agricole bien présent de nos jours.
En 1996, la scène de l’auberge dite du 6/9 de la Grande vadrouille de Gérard Oury est tournée dans une maison de Noyers. Bourvil et Louis de Funès en cavale posent leurs bicyclettes contre un mur et se glissent dans une auberge en plein banquet SS.
/image%2F0566266%2F201311%2Fob_ee66519d629cbf1183d3cf5f5a1bf44d_dsc00064-m.jpg)
Cadran solaire (1715) de toute précision sur la façade de l’ancien collègue fondé en 1633 par les pères de la doctrine chrétienne et qui abrite aujourd’hui les écoles primaires et maternelles ainsi que le musée de Noyers.
Quel meilleur guide de notre vie qui nous enseigne mieux les choses d'ici bas que l'heure par le seul pas rapide dont elle s'enfuit. Tu n'en a qu'une à craindre : Elle va et vient accompagne ta route, l'ombre que tu redoutes Nous ne sommes nous autres hommes. »
Maison du compagnonnage Maison à pans de bois des XVe et XVIe siècles, pinacles gothiques, chapiteau sculpté datant du XVe siècle représentant un bourgeois de la milice, St Crépin, patron des cordonniers et St Crépinien, patron des savetiers