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Un champ de coquelicot et une rose noire
Publié le 11 Novembre 2013
Dans les tranchées
La boue et la faim
Les morts les mutilés
Un funeste destin
Il pleuvait des obus
Et des larmes de sang
Le piège était tendu
Finis les sentiments
Sur les routes les éclopés
Longue file noire sans fin
Ils revenaient à moitié
Les autres restaient en vain
Leur sacrifice germerait
Un jour dans un champ
D’un rouge sang à crier
Lumineux et violent
Dans le champ de coquelicots
Des damnés de la terre
Une tâche sombre, un écho
C’est la clé de la guerre
La rose noire de l’avertissement
Ne la tournons surtout pas
Car le sang s’accélère
Attiré par le sang qui un jour germa
De son velours pourpre et fier
C'est la clé de la guerre
Ne la tournons surtout pas
Car les fins se célèbrent
Mais les débuts pas à pas
Distillent leur germe de peste
Au sein des va t-en guerre
Carole Radureau (11/11/2013)
Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons
Aujourd'hui 11 novembre, n'oublions pas leur sacrifice.
Et restons sur le qui vive face aux va t-en guerre qui veulent sans cesse tourner la clé pour que le sang coule de nouveau à flots.
Les champs de coquelicots sont bien assez nombreux sur cette terre pour illuminer de leur rouge confusion et de leur rouge mémoire les champs de blés qui signent les espérances en un avenir moins sombre.
Caro
PC : Pour les versions musicales, je vous envoie sur le site d'Anne-Marie qui nous a fait une belle sélection.
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