Le 12 octobre, journée de la résistance indigène + Colomb de malheur de Robert Lechêne

Oui, ils ont bien raison les américains du sud de décréter ce triste jour du 12 octobre 1492, journée de la résistance indigène.

Car ils résistent toujours, les uns et les autres, dans tous les pays sous domination impérialiste et même si pour ceux qui ont la chance d'avoir un gouvernement progressiste, les choses avancent bien, pour la grande majorité, l'appropriation des terres et des ressources naturelles est devenue un enjeu majeur et ce sera celui qui demandera le plus de combats et de sang dans les décennies à venir.

Je crois bien qu'à présent chacun en est convaincu.

Je crois bien que chacun sait que tous les peuples premiers sont confrontés aux mêmes problèmes, sans exception, peu importe leur lieu de vie, qu'ils soient en Sibérie ou en Papouasie, en Éthiopie, au Brésil ou au Chiapas.

Ils s'unissent et les luttes deviennent de belles preuves d'unité dans la cause commune.

Sous l'impulsion des zapatistes et la création du conseil national indigène, le front s'élargit.

Je pense que la grande majorité des peuples du Mexique sont présents au coeur du CNI.

A présent, sous la direction du cacique Raoni, les peuples d'Amazonie brésilienne se serrent les coudes contre le barrage de Belo monte.

Nous ne pouvons que les suivre et les accompagner dans leurs justes et modestes revendications. Les suivre et non les diriger, les commander, ce serait se comporter en colons sinon.

Sur ce blog, je crois bien que pas un jour ne passe sans que j'édite une lutte ou un méfait du capitalisme , de ses pilleurs, de ses pollueurs et de ses massacreurs de peuples originaires.

Et je continuerais ainsi tant que j'aurais encore du souffle et de l'encre et des luttes à relayer.

Mon camarade Robert Lechêne, comme le savent mes lecteurs m'a un jour donné sa confiance en m'offrant son ouvrage sur Christophe Colomb, ouvrage anti-conformiste qui offrait à l’époque une autre façon d'envisager et de voir la colonisation ce qui était nécessaire.

A présent, les bouches s'ouvrent et les esprits semblent s'éclaircir et le livre de Robert a toute son importance comme preuve essentielle de ce qu'apporta la colonisation sur ce beau continent.

Colomb s'était planté de continent .

Qu'à cela ne tienne, ailleurs il aurait fait de même et un jour ou l'autre tous les beaux coins retirés et naturels de notre planète, pérennisés par les autochtones qui savent en prendre soin, tombent dans l'escarcelle des occidentaux aux faims insatiables.

Je ne sais pas si cela s'arrêtera un jour.

Je ne sais pas si les indiens armés de haches en bois, d'arc et de flèches, de leurs esprits puissants vaincront cette infamie.

Ce que je sais c'est que l'inaction n'est pas dans leur gènes et qu'ils savent pourquoi ils se battent : la terre.

Celle de leurs ancêtres,

la leur,

et celle de leurs enfants.

Une terre qu'on leur prête,

qui n'est pas à vendre : Non, terre-mère n'est pas à vendre.

Merci encore à Robert dont vous trouverez le lien vers son livre ci-dessous .

Merci à ceux qui me suivent encore et toujours.

J'espère leur faire découvrir de belles choses, leur faire partager les choses et les êtres que j'aime de tout mon cœur.

Amitiés de caro

COLOMB DE MALHEUR de Robert Lechêne, lecture en ligne

C'est un grand honneur que me fait mon camarade Robert Lechêne en me confiant son manuscrit sur Colomb afin qu'il rejoigne les pages consacrées aux indiens et aux indigènes qu'il complètera ...

http://cocomagnanville.over-blog.com/page-8645472.html