Banjo, quena et cie : Le siyotanka

Publié le 27 Octobre 2013

Banjo, quena et cie : Le siyotanka

image

Le siyotanka

En langue sioux = Le grand coq de bruyère

En langue lakota = le bâton qui chante

Et bien d’autres noms indiens et un surnom : la flûte d’amour

Il s’agit d’une flûte des indiens des grands plaines, jouée entre autre lors des cérémonies de la danse du soleil.

C’est une flûte de courtoisie et le musicien s’il se positionne dans le sens du vent pourra envoyer sa mélodie jusqu’à la belle qu’il désire séduire.

Banjo, quena et cie : Le siyotanka

La légende

Il existe une représentation fort connue de nos jours et qui figure sur les pictogrammes et pétroglyphes dans la région de Four corners du sud-ouest des Etats-Unis : le kokopelli.

En effet le kokopelli est un jouer de flûte bossu qui vient de la culture anasazi, des ancêtres des navajos.

Dans la mythologie, le kokopelli tout en semant des graines cachées dans sa bosse chante et joue de la flûte et il insuffle ainsi dans les semences le souffle de la vie.

Une légende voudrait que ce soit un pivert en creusant une branche de cèdre avec son bec qui a offert cet instrument à un jeune guerrier amoureux.

image ci-dessous

Banjo, quena et cie : Le siyotanka
Banjo, quena et cie : Le siyotanka

La flûte est longue de 50 à 54 cm et elle a un diamètre de 4 cm.

Elle est fabriquée dans un segment de branche de cèdre coupée en deux ou d’un résineux de même dureté, elle est creusée et recollée. On peut trouver également des flûtes de différents matériaux, bois, roseau, métal et de composants variés mais la structure reste toujours la même.

Cette flûte à sifflet possède un double conduit. Le tube est séparé en deux parties par un bouchon : la chambre de compression (réserve d’air avant le résonateur) et la colonne d’air (partie du tube avec les trous de jeu).

Percée de 5 trous de jeux (et de trous servant à accorder) elle joue une gamme pentatonique.

Parfois l’extrémité du conduit est ornée de têtes d’oiseaux ou d’animaux.

Le son reste toujours doux avec un timbre bien caractéristique comparé aux autres flûtes même si parfois le musicien souffle fort, le son reste doux.

Banjo, quena et cie : Le siyotanka

Le virtuose le plus connu est l’indien ute-navajo Carlos Nakai qui a été récompensé par plusieurs grammy awards.

Vous connaissez sur ce blog la flûtiste Mary Youngblood, indienne aléoute-séminole qui est très connue actuellement.

Il y a aussi Douglas Spotted eagle, Calvin Standing bear et Cornel Pewewardy.

Je vous laisse à présent écouter ses merveilles .

Sources : wikipédia

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article