Les plantes des chamans : la salsepareille
Publié le 8 Août 2012
SALSEPAREILLE
Nom latin : smilax aspera L.
Autres noms : salsepareille d'Europe, liseron épineux
Famille : smilacacées
Nom espagnol : zarzaparilla
Nom kechua : kajawatana
Nom kallawaya : restachchu
Langage des fleurs : "offrir une réparation"
Cette plante est célébre grâce à la bande dessinée des schtroumphs qui s'en régalent
Etymologie :
Les chasseurs fatigués déterraient sa racine et la mangeait trouvant ainsi de l'énergie pour "chasser pareil" .
Le nom dérive plus certainement d'un emprunt à la langue espagnole ( zarzaparilla) ou portugaise ( salsaparilla).
C'est la racine qui est récoltée toute l'année
Composition :
saponines stéroliques, glucoside ( smilacine), saponine ( pariline)
Son utilisation en médecine traditionnelle :
Anrirhumatismale, anti inflammatoire contre les calculs rénaux, excès d'urée, maladies de peau : eczéma, psoriasis,
grippe, anorexie, goutte, duirétique, diaphorétique
Les baies sont peu toxiques mais non consommables
Utilisation dans les Andes et au Mexique :
La salsepareille pousse dans les yungas ( vallées tropicales des Andes) à plus de 1700 mètres d'altitude.
Ses propriétés :
- fortifiant
- aphrodisiaque ( accroît la virilité)
- troubles de la ménopause ( asthénie, dépression, produit de la progestérone)
- traitement des affections respiratoires
- maladies vénériennes
Ce sont les feuilles et les racines fraîches ou sèches qui sont utilisées en décoction.
Les jeunes pousses sont consommées comme des asperges.
Cette plante est considérée comme toxique à forte dose : elle provoque nausées et problèmes hépatiques.
" La zarzaparilla ressemble aux ronces d'Espagne ( bien que plus grande) et c'est la racine qui constitue le remède, une racine plus grosse que celle du Honduras et de couleur foncée. Certaines de ces racines sont tellement longues qu'il est nécessaire de creuser pour les sortir. On utilise l'écorce de cette racine : si elle est fraîche,il n'est pas indispensable de la mettre à macérer; si elle est sèche, il faut la faire macérer avant de la boire."
(MONARDES, II, 89,90) du livre de Louis Girault