mes anar-poemes

Tapis joli aussi Sur le sol La rose a déposé son écot Ce n’est pas l’écot du pauvre Mais l’écot du riche amateur De tendrement déposé Et c’est un tapis qui reproduit A plat La beauté dans toutes ses nuances Le violet le jaune le rose Chacun à sa place...

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Alma rosa Ame rose et le cœur Rose également et La vie en rose aussi Profites-en me dit-elle Là est la plus belle saison Celle où j’explose en mille étincelles Où je révèle ma bonté Fleuris-tu pour les abeilles, dis, Dis, rose ? Je fleuris pour éparpiller...

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La petite cane qui va se baigner Son œil noir tout maquillé Elle a oublié son maillot Le bas Et puis le haut C’est son habit de lumière A elle, manque la robe somptueuse L’apparat d’un mâle prompt et fier Pourtant la petite cane est belle Elle est belle...

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Aujourd’hui ma terre Mère Je veux te chanter de façon Bleue Comme une promesse éternelle Un chant d’amour Je veux De toutes mes forces Te dire ce que tu sais déjà Nous sommes il est vrai En conversation permanente Toi et moi Je veux Te dire que je suis...

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D’où vient le soleil Je dore au point où ma gorge Eclabousse d’un rire d’or D’où vient le chant du merle Je capte la saison D’un grand bond je saute Sur le ring de la volupté Il n’y a pas d’affront ton bleu En rien ne me tient tête Il y a un baiser perdu...

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Dans son petit cœur coiffé de sporanges Dans sa hâte et sa bonté Dans sa grande luminosité Mère-fougère a enfanté D’une fleur C’est une toute petite fleur Elle a le teint du lait d’avoine Le cœur résistant Jaune comme un rêve de soleil Et de petits bras...

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Hier je t’ai écris 3 messages En paréidolie Les as-tu vus, les as-tu lus ? J’ai vu dame baleine Et son tout petit Juste dans l’encadrement de son ventre et A peine vu Le petit s’est dédoublé en 2 mignons bébés Juste évaporés J’ai vu une arête Bien délimitée...

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Si, tentée par le rayon La fleur éclot de son bonheur Simplissime C’est pour épater les abeilles Et offrir sur sa table Le déjeuner de soleil Si, tentée par la mansuétude de la pluie Si, tentée par le dédain soudain De la grêle La fleur, en sa grande...

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…..Il va falloir écoper Pour repartir de plus belle Sur les mers Hacia adelante ! Hacia adelante Vogue vogue le navire Hé ! Moussaillon hisse la voile La coque part à la dérive ! Je ne peux affronter la colère de l’océan Seul avec ma coquille de tendresse...

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J’ai cent yeux pour voir Cent yeux pour lire le monde Pour voir quoi ? Un monde qui va mal où la haine Est féconde et bien grise la margelle De son lit J’ai cent yeux la nature m’a bien doté A quoi bon tricoter de la lentille L’iris est profondément blessé...

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