mes anar-poemes

Une paupière et un cil Entre le fourreau et l’épée Une bouche sûre et gracile Par le miel doucement parfumé Un baiser entre deux pierres Un bel espace rose, toi et moi Un aiguillon pointe de fer Se glisse entre deux émois Le blé blond, le rouge grenat...

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image Des éclaboussures d’argent et de nacre Coiffées de mousse blanche, d’une couronne d’écume Des milliers de gouttes d’eau pure et cristalline S’abattent telle une gifle enroulant leurs propos. Le ciel se renverse, la vague l’enveloppe dans son manteau...

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Sur un îlot de liberté Ils ont repris leurs droits Un espace préservé Pour les exclus du droit Les balles peuvent siffler Le sang donner son écot Sur leur terre va régner Un noir et rouge drapeau La dictature et son ordure Ici ne passerons pas Croix de...

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Sur la mer les vagues d’azur se couvrent d’un voile sombre et dur, l’écume se trouble elle doute et ne sait pas si elle continue à mousser sans barrière, les embruns quand à eux s’accélèrent. Sur la plaine les brins d’herbe folle couchent leurs têtes...

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Dessine-moi un salar dans le ciel ! Que les moutons blancs des nuages en sueur désespèrent, que dans les pleurs du ciel le sel s’insinue rendant les larmes amères, arrosant les vertus d’une pluie éphémère. Dessine-moi un salar dans le ciel ! J’aimerais...

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Question de Pablo L’automne entre-t-il bien en règle ou est-il saison clandestine ? Pablo Neruda (Le livre des questions) Réponse de Caro Automne ! Vos papiers !! Je ne fais que passer Avant de trépasser Mes papiers sont là sur le sol Ils jonchent de...

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Question de Pablo Et à qui le riz sourit-il de ses dents blanches, infinies ? Pablo Neruda (Le livre des questions) Réponse de Caro Le sourire du riz et la fleur de copal De mes petites perles opalines Je croquerais ta fleur d’ambre Ta tendresse à cœur...

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Le colibri un jour dit à l’abeille : La terre n’en serait que plus belle Si nous unissions nos pouvoirs La terre telle une étoile polaire Brillerait de mille feux d’espoir Chiche dit l’abeille ! Et cahin-caha les deux compères Programmèrent le destin...

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Compère le lion, le roi de la savane Se sent fort fait le beau et se pâme Sa technique de chasse le rend fort Ses chaussons en nuage lui donnent le confort Il s’approche sans bruit et abat par surprise La proie se sent petite elle veut fendre la bise...

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Je galoperais crinière au vent, écumant, fumant Dans les vertes vallées sur un air de liberté Cheval fougueux cheval migrateur cheval porté par les cieux Pour redresser les torts Replanter bien droit les hommes dans le bonheur Sur mes pas les petits cailloux...

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