mes anar-poemes

Les coiffeurs de l’automne Ont-ils ébouriffé les chrysanthèmes ? Pablo Neruda (Le livre des questions) Une coiffure de sable et d'or A qui as-tu emprunté ta chevelure De sable Et d’or ? As-tu imité le chrysanthème Avec sa tête échevelée Sa coiffure des...

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La lune a pleuré trois boutons de roses La rose a pleuré une larme de lune La pierre a écrit avec des pleurs refoulés L’ardoise s’est épanchée comme une cascade de cristal La terre ne sait plus que faire pour inverser la vapeur Les cailloux ont glissé...

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Je l'ai déjà oublié. Le bel harfang s'envole avec ses ailes amples et dignes La blanche colombe est déjà tombée Sous les clous de la rose bafouée Et lourdement Se plantent dans le sol un à un Des barreaux de béton Des baillons de ciment Des étouffoirs...

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Ne crois-tu pas que la mort Vit dans le soleil d’une cerise ? Pablo Neruda (Le livre des questions) Et pourquoi les pourquoi Jaillissent tels des lunes du cœur d’une orange ? Qui répondra à la question Du papillon qui s’est brûlé les ailes au chardon...

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Solidaire des familles dans la peine, de tout coeur avec le chagrin qui les a fauchées comme en temps de guerre, je ne me sens pas pour autant française ni fière de l'être quand les gouvernants de mon pays vendent des armes qui se retournent contre le...

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Je nage sans un bruit Mes dents en avant Je me faufile et fuit Le fleuve est mon amant. Je suis le mini prédateur Des eaux de l’Orénoque On me diabolise on à peur Ils ont peur je me moque Je suis multitude argentée Surfaces d’écailles de plomb L’eau s’écoule...

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La glace est brisée. Corrompue par les émissions Par les fontes accélérées Par les fusions improductives. Elle s’est effrayée De voir son visage dans les nuages. En mille morceaux elle se fissure Laissant apparaître sous ses ridules L’eau bouillonnante...

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..... .Souvenirs d'enfance...... Fille d’ouvrier Ouvrier était le mot pour qualifier Un travailleur manuel Un travailleur tout court. A présent on ne sait plus que dire Pour nommer celui qui vend sa force de travail. Etre fille d’ouvrier Ce n’était pas...

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Elle n’a pas d’état d’âme La flamme. Elle brûle un point c’est tout Elle fulmine ses flous Les rend opaques et fous Les rend diamants de feu Serpents voluptueux. Elle n’a pas de patrie La furie. Elle lamine de son étendard Les pensées, les vœux, les fards...

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Souffle le vent dans le cœur de nacre Les mots sont emmitouflés Mots cachés, mots tus Dans un vaste océan de nuages Leur secret Reste pur, Inviolé. Peu importe quelle est la direction Du vent qui puise dans son cœur La pertinence de son propos Sa transparence...

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