mes anar-poemes

Barricade. Tu n’étais pas assez haute : La mort est passée. Elle a figé une vie Lui a pris son étincelle. Fusil. Tu n’étais pas assez rapide. Une balle perdue Et la vie s’est tue Comme un bâillon sur une bouche Comme un cri qui avait perdu son chemin....

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Un rond Plein de vibrations Un cercle Avec en son centre Le cocon la chambre le lit douillet Un territoire neutre Jamais chamboulé Une rose sur l’oreiller Un bisou le soir Une main chaude toujours accessible Un réconfortant giron Le siège de l’amour en...

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Désinhibons-nous ! Rions à pleine gorge Ronde et orange de vie Comme la mangue qui a mûri au soleil. Eclatons ! Fusons ! Rigolons ! Comme si demain était un jour meilleur Comme si le passé était mort et enterré. Puisons notre rire au forceps Sortons-le...

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Je vais vous conter mon chant Je vais vous chanter mon conte Celui qui est chevelure mouillée Et chair pleine rouge et collante Celui qui est cigale Et puis aussi poète aux heures où se couche La pierre du monde dans des bras de rosée. Je chanterai pour...

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Partir. Où ? Là où le soleil semble briller Là où la guerre semble lettre morte Là où la vie s’épanouit Là où ne naissent pas les peines. Partir. (Bagages lourds de leur vide et de la profonde racine qui n’a pas pu venir). Trouver refuge. Où ? De l’autre...

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Nous, Combien sommes-nous ? Une masse Une entité Une communauté Un groupe Une famille. Nous, C’est une force Mais nous ne la voyons pas. Elle est cachée forcément : L’individu a pris le pas sur le nous Ce petit nous de l’individualisme A étouffé le grand...

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Une grappe délicieuse Une grappe-calice Une qui puise dans le tournesol Son ardente couleur L’irise de l’orangé de terre Et de petits yeux prospères De petits points d’horizon. Une grappe multitude Une foule une balancelle de vies Bien au chaud Les ailes...

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Olivier Sage d’entre les sages Arbre symbole de la vie Ton feuillage est un argent Toujours toujours content. Ombre parfaite Lumière dégagée Silhouette de papier Tronc décoré des veines de l’abondance Olivier Tu es l’arbre du millénaire Celui qui porte...

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Ils ont découvert un jour La canne La canne dure qui se dresse dans les champs La canne pour laquelle Il y faut des esclaves Des machettes et puis des mains autour Pour abattre sa tête En faire un produit sucré. Je suis la pierre sucrée Bienvenue dans...

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« Qui était celle qui t’aimait Dans les rêves, quand tu dormais ? » Pablo Neruda (Le livre des questions) AMOUR Amour je t’aime comme la lune un soir d’été Tes yeux sont des lunes avec au cœur l’obsidienne de mes tourments Ta bouche est un cœur pour y...

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