mes anar-poemes

Où dorment les oiseaux ? Dans la gouttière d'étain des réveils-matins ? Combien de cailloux dans ma poche Pour ne jamais me perdre ? Qui ramasse les coquilles d'œufs Quand les poussins ont dis...

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Le grand océan Couleur d’argent Sur sa vague blanche d’écume Couleur de brume Emporte vol au vent Couleur diamant Les âmes tendres et les adieux Couleur bleue Les étoiles acquiescent Couleur caresse Les nuages se font accueillants Couleur printemps Les...

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La fleur de mon cœur est sèche Comme le parchemin du lin détrempé Et pourtant Les mots veulent parler Sortir de leur bogue Habillés d’une robe de soie Rouge grenat ourlée de sucre candi Et de vertes franges qui volent au vent Comme pour imprimer leur...

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Une à une Les perles Jaunes poussins Canaris à peine sortis du nid Gousses tendres couleur de mimosa Petits grains de sucre Délicieuses contrebandes S’enfilent Sur le fil vert de l’immensité. Le collier Parfumé Aux senteurs des garrigues Aux senteurs...

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fantômes qui se faufilent dans nos vies foules passagères fils aux pattes de felouques enivrées et fiévreuses et qui se fêlent à chaque lame flou essentiel fade expression d'un filon de platine effiloché fibreux et fistuleux comme la froide nuit de l'équinoxe...

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Un rêve Jaune Un rêve qui ne s’enfuit pas Quand on l’attrape Dans les serres de la vie. Un rêve Qui sent bon Comme la nature qui s’éveille Et qui ne s’altère pas Dans les serres de la mort. Un rêve Qui brille Comme une goutte de rosée Pure comme un matin...

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Au début ça va piano, piano C’est une aile d’hirondelle qui dépose Légère Son baiser de pétale Sur une bouche de cristal Puis ça bat plus fort Ça joue un petit tempo de temps perdu Comme autrefois un coucou dans son nid Appelait l’autre pour lui donner...

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Mère eau La source de la vie La limpidité en action La clarification : Sans eau Finie la vie Dans son utérus Transparent Le ciel reflète son azur L’orage reflète son souci Le soleil épand son rai d’or Et chauffe de son souffle L’onde qui jamais ne dort...

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La cloche a sonné Le lait de lune a bouilli Il est l'heure de bouger Le printemps est ici La terre a chaviré Sur son axe elle a tracé un millimètre C'est le moment de partir La saison a fui Sans demander son reste Le soleil n'est pas au rendez-vous Tiens,...

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Image Nizar Ali Badr Poderosa emmène-moi Là où le rio se fait serpent Enserre dans ses méandres La forêt toute entière Et plonge sa tête verte Dans l’Amazonie en furie. Poderosa emmène-moi Sur les hauteurs, les hauteurs empierrées Avec toute leur ardeur...

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