la poesie que j'aime

amoureux de Chagall Je t’ai demandée de te vêtir de moi, automne et fleuve. Je t’ai demandée de traverser le fleuve, comme si je le traversais seul, De te répandre dans les champs, comme si nous nous répandions ensemble. Je t’ai demandée de m’abolir et...

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Arcimboldo De deux choses lune l'autre c'est le soleil les pauvres les travailleurs ne voient pas ces choses leur soleil c'est la soif la poussière la sueur le goudron et s'ils travaillent en plein soleil le travail leur cache le soleil leur soleil c'est...

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Entre deux vers D'un long poème D'un poème fort ennuyeux La cédille aux yeux de verveine qui nattait ses jolis cheveux rencontra l'accent circonflexe Curieuse quoiqu'un peu perplexe Sans moi vous l'eussiez deviné Elle lui dit pour commencer Quel bizarre...

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Du soir au matinSous le soleil qui tueDans un port lointainJe travaille et je sueTout près des gros cargosQui s'en vont là-bas sur l'eau J'ai trop de boulotToute la journée je m'esquin-in-intePo...

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CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14419890 LE CHAMP DE NAVIOTS L'matin, quand qu'j'ai cassé la croûte, J'pouill' ma blous', j'prends moun hottezieau Et mon bezouet, et pis, en route ! J'm'en vas, coumme un pauv' sautezieau,...

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il m'arrive parfois d'espagne.

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Carl Moser - Bretonische Bäuerin mit Fischen » par Carl Moser — http://www.gemeinde.bozen.it/print_context.jsp?ID_LINK=426&area=19&page=1&id_context=8132. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons. Tournez tournez petites filles tournez autour...

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Derain, L'Estaque, 3 arbres ON A COUPÉ TROIS ARBRES Ils étaient trois. (Vint le jour avec ses haches.) Ils étaient deux . (Ailes traînantes d’argent.) Il n’y en avait qu’un. Il n’y en avait plus. (Et l’eau reste toute seule.) CORTARON TRES ARBOLES (Federico...

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image L’esprit est venu sous les traits du corbeau, m’a emmené là-haut et dit : « Regarde Eami* ce soir. Beaucoup de feux sont allumés. Ce sont les foyers de ton peuple Ayoreo qui éclairent tout ». Nous avons continué à voler et les lumières se sont éteintes,...

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Dans le ciel gris des anges de faïence Dans le ciel gris des sanglots étouffés Il me souvient de ces jours de Mayence Dans le Rhin noir pleuraient des filles-fées On trouvait parfois au fond des ruelles Un soldat tué d'un coup de couteau On trouvait parfois...

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