Pourtant la vie
Publié le 22 Juin 2013
D’épais nuages sombres sur nos têtes éperdues
Brunissent l’atmosphère
Polluent une ambiance lourde et délétère
D’épais cumulus cumulent leurs masses nues
Echapperons-nous au destin mortifère ?
Des relents d’histoires rangées dans les tiroirs
Habillent des chemises de couleur brune
On dirait que la bête immonde sur la dune
Fonce telle une furie sur la brèche provisoire
Des signes qui ne trompent pas
Jouent leurs rôles de signes
Hier Clément tombe, c’est indigne
Aujourd’hui d’autres jeunes frôlent le trépas
L’intolérance serait-elle devenue tendance ?
On ne peut plus sortir dans la rue
Affichant nos idées tête nue
L’intolérance serait-elle entrée dans la danse ?
Comme un accent qui boîte et traîne la patte
Chaque jour, la faction reconstituée
Prend des forces. On l’y a bien aidée
Ainsi son accent s’élève, nous éclate
Saurons-nous dans l’œuf faire avorter
Ce poison violent qui sème les immondices
Parsème sur son chemin les pestilentes épices
Saurons-nous ériger les barrières ? Les arrêter ?
Pourtant, la vie,
pourrait être jolie,
si au lieu de conjuguer le verbe « détester »,
les êtres se contentaient
seulement du verbe AIMER.
Pourtant, la vie,
pourrait être amour,
si chacun supprimait
de son cœur le mot HAINE pour toujours.
Carole Radureau (22/06/2013)
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