Le capitalisme est sur le point de succomber

Publié le 27 Juillet 2013

La "Courbe des Parvenus" [dite de "Gatsby le Magnifique"]

La traduction de "curva del Gran Gatsby" est "courbe de Gatsby le Magnifique" qui renvoie à "The Great Gatsby", un roman de Scott Fitzgerald ayant fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques (la dernière en 2013) et même d’un opéra. Gatsby est l’incarnation du fameux rêve étatsunien –les États-Unis-, bien entendu explicité en rêve américain –le continent- [On ne va tout de même pas se refuser le continent d’implantation puisque le monde entier nous est dû !]. Il m’a semblé que le terme de parvenus convenait assez bien pour caractériser cette couche/caste de gens, qui par ailleurs n’en ont rien à battre ni du Monde, ni des Etats-Unis du fait que ce qui les intéresse avant tout, c’est que leurs poches soient bien remplies ! Il s’agit d’alimenter le feu de leur brillance/Magnificence. Tant de papillons viendront inévitablement s’y faire foudroyer ! Il s’agit là de la dernière image renvoyée par la chanson de Nicola Noel sur la vérité réclamée comme fausse donnée ou mensonge, d’où la présence ici de l’article lui ayant été consacré.

Voici donc ;

► Le capitalisme est sur le point d'échouer, dit un entrepreneur américain

► Les 10 "talons d’Achille" du capitalisme aux États-Unis

► 300 équivalent-ils 3.000 millions?

► L'abîme social place aux Etats-Unis au bord d’une nouvelle Grande Dépression

► La ville de Detroit se déclare en faillite : Cuba n'était-elle pas le modèle raté ?

En regard de cet état aux États-Unis et du monde ;

► Cuba appelle la CELAC à prêter attention aux populations vulnérables
► Cette chanson de Noel [Nicola]

Je remercie Maurice Lecomte pour ce travail de traduction (Caroleone)
Le capitalisme est sur le point d'échouer, dit un entrepreneur américain
Le capitalisme est sur le point de succomber

Traduit par Maurice Lecomte

20 juillet 2013
http://www.cubadebate.cu/opinion/2013/07/20/el-capitalismo-se-acerca-al-fracaso-afirma-empresario-de-estados-unidos/

http://actualidad.rt.com/economia/view/100374-capitalismo-colapso-eeuu-fascismo


Les grandes Sociétés et les gouvernements sont en train de creuser la tombe du capitalisme, dit Paul Rosenberg, entrepreneur et ingénieur des Etats-Unis, qui souligne que l'oppression transformera graduellement les fabricants et les petites entreprises en néofascisme d’une élite superpuissante.


"Permettez-moi d'être franc: notre système capitaliste est sur le point d'échouer. Où, peut-être est-ce mieux de le dire ainsi : nos systèmes de marché marginalement capitalistes, en partie libres, se rapprochent d'un effondrement massif ", dit-il dans son blog Freeman Perspective.

Rosenberg énumère neuf facteurs qui influent sur le déclin du capitalisme, tous liés au fait que les entrepreneurs qui créent de nouveaux produits ou services sont devenus esclaves des grandes Sociétés/entreprises et des gouvernements.

1. Trop de gens sont économiquement dépendants

Le producteur moyen vit dans des conditions misérables. Par exemple, le montant total des taxes perçues aux Etats-Unis ne croît pas. Il y a au contraire, chaque fois, moins de gens qui paient des impôts. Lors de la dernière élection présidentielle on a révélé que 47% de la population active ne paie pas un sou d'impôts sur le revenu, ce qui signifie que la seconde moitié paye pour tout le monde, y compris les millions de personnes qui utilisent les coupons alimentaires et les personnes handicapées. "Les producteurs sont punis et abusés, ils sont ridiculisés", explique Rosenberg.

2. Les citoyens ne peuvent pas épargner

Économiser de l'argent est devenu impossible. Il y a cent ans, les mécaniciens, les charpentiers ou les commerçants remplissaient lentement leurs comptes bancaires d'or et d'argent, ce qui leur permettait de jouir d'une vieillesse confortable, et d'emprunter les uns des autres pour le développement de l'entreprise. Mais maintenant, "l'argent a été retiré des mains qui l'ont généré et déplacé aux mains des non-producteurs, des menteurs et des destructeurs", dénonce le blogueur américain.

3. Une dépense excessive pour la régulation étatique

Rosenberg cite comme exemple les Etats-Unis, qui en 2008 ont dépensé 14% de leur revenu national ($ 1,75 milliards de $) dans la réglementation/régulation étatique. "L'argent est simplement retiré de la production et est gaspillé dans la psychose politique", affirme-t-il.

4. La grande entreprise réduit la petite en "esclavage"

Seules les grandes entreprises et les plus stables sont en mesure d'attirer l'attention des autorités sur leurs problèmes. Les petites entreprises manquent de "livre des réclamations", sont écrasées par des impôts élevés et une réglementation excessive. Selon Rosenberg, Mussolini avait raison quand il disait que "Le fascisme devrait plutôt être appelé corporatisme car c’est la fusion de l'Etat avec le pouvoir des Sociétés/Entreprises."

5. Un complexe militaro-industriel ingouvernable

Le complexe militaro-industriel est hors de contrôle. Son lobbying, son alarmisme et ses dépenses [son coût] peuvent être caractérisés comme «obscènes», dit l'auteur. Des milliards de dollars et des millions de vies productives sont dépensés dans les machines de guerre de l'Occident. "Il ne faut jamais oublier que les guerres détruisent massivement et ne produisent rien", explique-t-il.

6. Une bureaucratie inutile et coûteuse

Tous les pays occidentaux ont maintenant une classe nombreuse de bureaucrates, de policiers, d’inspecteurs chargés de faire appliquer la loi. Uniquement aux États-Unis ils constituent plusieurs millions, dont aucun ne produit rien et empêche simplement aux fabricants de produire des biens. "On paie des millions de personnes pour restreindre le commerce", dit Rosenberg.

7. Les riches ne produisent pas

Le blogueur souligne qu’est apparue une caste de gens très prospères gagnant des millions de dollars de manière agressive. Et le problème réside en ce que ces revenus ne sont pas productifs, et que l'argent investi ne produit rien. "Il en ressort qu’ils reçoivent une grande quantité d'argent, mais ne créent que des déchets", conclut Rosenberg.

8. L'altruisme est l'histoire

L'éthique des affaires moderne est uniquement basée sur l'acquisition et non la création. Dans les temps plus éclairés, il s’agissait de procurer des bénéfices au monde, ou au moins, de créer des choses nouvelles et meilleures. "Se contenter de simplement accaparer tout ce que vous pouvez est une philosophie insuffisante pour le capitalisme et conduit à des zones grises", dit Rosenberg.

9. Des riches en superpuissance

Chaque nation a une petite classe surpuissante ; des élites des banques centrales ayant amassé des fortunes dans leur monopole de devises, qui sont totalement inconnues des producteurs qui sans le vouloir (et inconsciemment), achètent des avions et des yachts pour elles. "Nos systèmes monétaires se sont renversés en aristocraties ; une classe cachée et immensément puissante", indique Rosenberg.

"En ce moment une éthique parasitaire règne sur l'Occident et continuera de le dominer chaque fois que les producteurs jouent le rôle d'imprudents. Si cela continue, ce qui reste du capitalisme s'arrêtera et sera envahi par un arrangement néo-fasciste, pas du genre dictature nazi, mais une dictature où les intérêts des puissantes entreprises gouvernementales se convertiront en une force irrésistible et insatiable", prédit Rosenberg.

(Avec des informations de Russia Today)

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Les 10 "talons d’Achille" du capitalisme aux Etats-Unis
Le capitalisme est sur le point de succomber

Traduit par Maurice Lecomte

Publié le 7 Juillet 2012
http://actualidad.rt.com/economia/view/48690-Los-10-talones-de-Aquiles-del-capitalismo-en-EE.UU.


Le capitalisme américain est très vulnérable, selon le chroniqueur Paul Farrell de Market Watch, qui a compilé une liste des 10 bulles qui sont sur le point d'exploser et de mettre fin au capitalisme en tant que tel.


Les premiers signes de déséquilibre ont été signalés il ya cinq ans par l'investisseur Jeremy Grantham, président de GMO, qui dit que la situation était similaire à celle de la contemplation d'un "train arrivant en bout de voie à pleine vitesse."

Depuis, le train se déplace vers sa fin à grande vitesse, soutient l'entrepreneur. Le mythe de la croissance perpétuelle, l'argumentation pseudo-scientifique du capitalisme étatsunien comme système axé sur l'hyper consommation, est maintenant plus proche que jamais d'être discréditée. Et les premiers candidats à l'effondrement sont les Etats-Unis.

1. La bulle dans les domaines de l'assurance maladie et du système de santé publique se classe comme la première force dest

ructrice des Etats-Unis. Les coûts des soins de santé dans le pays représentent 15% du PIB et sont un fardeau énorme pour l'économie. Cependant, plus de 3.000 membres des groupes de pression luttent pour augmenter ses prix [et son coût].

2. La bulle du gouvernement, que Washington a isolé du reste du Etats-Unis. En raison de l'énorme dette nationale, l'influence des responsables américains sur la vie du pays a augmenté de façon excessive. Ils le savent et vivent isolés à Washington DC, lequel est relativement petit, tandis que chacun des élus a environ 20 membres comme groupe de pression.

3. La bulle des salaires et traitements de Wall Street. Alors que tout américaine moyen souffre de la crise, les PDG des banques vivent très bien. Lorsque les actions bancaires ont dégringolé, les salaires des dirigeants ont augmenté de 20%.

4. La bulle de l'inégalité sociale. L'inégalité sociale aux États-Unis a atteint les niveaux de la Grande Dépression en 1929. Dans un nouveau livre consacré à ce problème, le prix Nobel d'économie, Joseph Stiglitz, a déclaré que le rêve américain est un mythe: depuis 2008, les Américains les plus riches du 1% détiennent environ 93% de tous les revenus du pays.

5. La bulle de la dette. Les étudiants pressés par la dette, sont obligés de servir le café et préparer des hamburgers pour payer leur éducation. Hors programmes d'assurance santé et de retraite, de nombreux jeunes gens restent coincés dans ces travaux durant et depuis plusieurs années.

6. La bulle de chômage global. Parce que la jeunesse est au chômage, elle commence déjà à penser en termes de révolution. Si le gouvernement ferme les yeux sur ce problème, le "printemps arabe" et "Occupy Wall Street" sembleront insignifiants à côté de ce nouveau soulèvement.

7. La bulle pétrolière. En raison de la baisse du prix mondial du pétrole, les analystes de ce secteur utilisent des expressions telles que "dévastation" et "stress sévère" pour décrire ce qui risque fort de se passer dans le futur, c'est à dire, un "nouveau cycle de révolution dans le style du «printemps arabe»" ou ce qui est la même chose : un "scénario de cauchemar" pour les puissances pétrolières.

8. La bulle des risques financiers mondiaux. Après la crise de 2008 l'économie des États-Unis a récupéré à un rythme insuffisant. Les conditions extérieures très complexes représentent une menace supplémentaire pour une économie déjà faible.

9. La bulle de la croissance lente. Beaucoup d'analystes financiers aux États-Unis préparent les clients à une période de croissance lente. La nouvelle réalité économique est marquée par la crise de la zone euro, la "falaise fiscale" aux Etats-Unis après les élections et le risque d'une récession mondiale sur les marchés émergents.

10. La bulle du capitalisme. Les États-Unis, qui avaient l'habitude d'être perçus comme leaders du monde moderne sont embourbés dans leurs propres problèmes. Et la faute en incombe au capitalisme extrême privé, selon Grantham, tant son "éthique que sa conscience " sont dans "l'incapacité absolue de traiter la finitude des ressources et l'impossibilité mathématique de maintenir une croissance rapide dans la production physique".

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Le capitalisme est sur le point de succomber
300 équivalent-ils 3.000 millions?

Traduit par Maurice Lecomte

21 juillet 2013
http://www.cubadebate.cu/noticias/2013/07/21/300-valen-por-3000-millones/

http://www.cubadebate.cu/noticias/2013/07/24/sigue-creciendo-brecha-entre-pobres-y-ricos/

Les 300 plus grandes fortunes du monde accumulent plus de richesses que les 3.000 millions de pauvres.

C'est ce que dit le professeur Jason Hickel de la London School of Economics, un conseiller de The Rules, un mouvement qui lutte contre les inégalités, et auteur d'une vidéo intitulée "Inégalité de la richesse mondiale".

"Nous citons ces chiffres, parce qu’ils offrent un comparatif clair et impressionnant, mais en réalité, la situation est bien pire:

  • les 200 personnes les plus riches disposent d'environ 2,7 billions de dollars.
  • C’est beaucoup plus que ce qu'ont 3.500 millions de personnes, qui totalisent 2,2 billions de dollars",

explique l'économiste.

Jason Hickel note que son mouvement veut faire plus qu’illustrer cet "indice brutal d'inégalité" et démontrer que la situation empire de jour en jour. Citant une étude récente menée par l'ONG Oxfam, l'économiste a souligné que les revenus des 1% les plus riches ont augmenté de 60% au cours des 20 dernières années, avec la crise financière, en accélérant ce processus au lieu de le freiner.

Dans la vidéo "Inégalité de la richesse mondiale", le mouvement The Rules expose comment cette inégalité croît au fil du temps dans différents pays. Ainsi ;

  • durant la période coloniale, l'écart entre pays riches et pauvres est passé ;
    • de 3 à 1
    • à 35 à 1.
  • Depuis lors, l'écart a augmenté jusqu’à un niveau de 80 à 1.


Selon l'économiste, la croissance de l'écart est due en partie aux politiques économiques néolibérales que les institutions internationales comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC), ont imposées aux pays en développement au cours des dernières décennies.

"Ces politiques ont été élaborées pour libéraliser de force les marchés, en les ouvrant aux multinationales pour leur donner un accès sans précédent à une terre bon marché, des ressources et une main-d'œuvre. Mais à un prix très élevé: c’est ainsi que les pays pauvres perdent environ 500.000 millions de dollars de leur PIB par an", explique le professeur en citant l'économiste Robert Pollin de l’Université du Massachusetts.

Selon Jason Hickel, c'est un drainage évident des richesses des régions pauvres vers les zones riches. "Les gouvernements des pays riches célèbrent en permanence combien ils dépensent pour l'aide aux pays en développement et les sociétés multinationales vérifient cela par le biais de leurs rapports annuels, mais aucun ne confesse combien il a tiré et tire des pays en développement", conclut l'économiste.

(Tiré de Russia Today)

Et aussi ;

http://actualidad.rt.com/actualidad/view/99327-hambre-tierra-productos

http://actualidad.rt.com/economia/view/84177-ingresos-ricos-son-justo-erradicar-pobreza-cuatro-veces-intermon-oxfam

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L'abîme social place les États-Unis au bord d’une nouvelle Grande Dépression
Le capitalisme est sur le point de succomber

Russia Today en espagnol –RT-

Traduit par Maurice Lecomte

Publié le 18 Juin 2013
http://actualidad.rt.com/economia/view/97659-economia-eeuu-gran-depresion


L'inégalité aux États-Unis en est arrivée à un point tel que la brèche entre revenus menace l'économie, ce qui pourrait déboucher sur une nouvelle Grande Dépression.


Après la Seconde Guerre mondiale et jusqu'à la fin de la décennie 1970, les revenus de toutes les catégories de la population ont crûs de manière uniforme, expliquent les experts du site Web russe Finmarket.ru, sur la base d'un discours du chef du Conseil des Conseillers Économiques du président des Etats-Unis, Alan Krueger intitulé "La croissance et les conséquences de l'inégalité aux États-Unis."


Cependant, la politique de l'administration Clinton et la forte croissance économique ont conduit à une augmentation des revenus de tous les résidants des Etats-Unis. Dans la décennie passée il y a eu une diminution des revenus réels de la classe moyenne. En conséquence, la moitié des foyers gagnent plus que le revenu moyen dans le pays, alors que l'autre moitié n'y parvient pas.

  • Les revenus réels des familles les plus riches du 1 % ont augmenté de 278% les 30 dernières années.
  • Parallèlement, les budgets des foyers de la classe moyenne ont crû de moins de 40% [Ndt ; ce qui veut dire que le supérieurement riche moyen court 7 fois plus vite que le moyen du tout-venant. Quant au pauvre, …est-il dans ces conditions encore utile d’en parler ! Et, c’est pourtant bien ça qui se passe présentement.].

Cela place l'économie des États-Unis dans une situation très dangereuse, et la dernière fois qu’une brèche de cette nature a existé, elle s'est transformée en Grande Dépression.

La "Courbe des Parvenus" [dite de "Gatsby le Magnifique"]

Pour illustrer la relation entre la concentration de la richesse par et dans une génération et la capacité des générations futures à gravir l'échelle économique, Alan Krueger a introduit le terme spécifique de "Courbe des Parvenus" [dite de "Gatsby le Magnifique"], qui démontre que les revenus des parents déterminent complètement les futurs revenus de leurs enfants.

Aux Etats-Unis, la corrélation entre les parents et leurs enfants en est maintenant approximativement à 0,50, et les probabilités qu'une personne née chez une famille ayant de bas revenus parviendrait à gagner autant que les riches sont des plus illusoires.

En utilisant la Courbe des Parvenus, l'économiste pronostique que l'inégalité entre revenus à la prochaine génération d'Étatsuniens augmentera d’environ un quart.

La brèche entre revenus et l'érosion de la classe moyenne ont nui à l'économie des États-Unis. Une famille moyenne ne peut plus se permettre d'acheter de nombreux biens et services. Par conséquent, la consommation des États-Unis s’est réduite, ce qui à son tour conduit à un ralentissement de la croissance économique.

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La ville de Detroit se déclare en faillite :
Cuba n'était-elle pas le modèle raté ?
Le capitalisme est sur le point de succomber

Traduit par Maurice Lecomte

Jeudi 25 juillet 2013

http://www.cubainformacion.tv/index.php/objetivo-falsimedia/51220-ciudad-de-detroit-se-declara-en-quiebra-ino-era-cuba-el-modelo-fracasado

Cubainformación TV- Basé sur un texte publié dans "La Jordana" (Mexique).-

Les grands médias répètent à l’envi la thèse du prétendu échec du système socialiste de Cuba. Mais ils ne parlent jamais de l'échec (du système capitaliste) quand ils mentionnent la pauvreté, la faim, la criminalité organisée ou l'analphabétisme dans tant de lieux d'Amérique latine. Beaucoup moins quand les problèmes économiques et sociaux se manifestent dans des pays aussi puissants que les EU. Là, l'une de ses principales villes industrielles, Detroit, s'est officiellement déclarée en faillite, avec une dette de plus de 18.500 millions de dollars.

Texte adapté

Cela se produit aux Etats-Unis, immensément riches, dans le pays qui domine, exploite et pille tant de nations du monde. Dans Detroit, autrefois "capitale du moteur" et aujourd'hui "capitale du crime" - selon le FBI même-, 26 % des personnes vivent sous le seuil de la pauvreté. Il y a 78.000 bâtiments abandonnés. Quelques exemples de la détérioration des services publics ;

  • seulement un tiers des ambulances fonctionnent
  • et 40 % des services d'éclairage ne fonctionnent pas.
  • Les citoyens doivent attendre une moyenne de 58 minutes pour que la police réponde, 5 fois plus que la moyenne du pays.

Detroit est une sorte de ville fantôme, aimé des photographes à la recherche d’un enchantement sordide et décadent, et qui ont inventé un style : " porno misérable" ou la "pornographie des ruines".

Il est toutefois certain, que sur cette ville aucune puissance étrangère n'a imposé de blocus commercial, ni n’a mis son veto à un crédit ou un investissement. Un des grands médias osera t-il affirmer que – sans aucun doute - le système capitaliste des EU a échoué ?

Le texte original

Le charme sordide de Detroit, la ville faillie

Si la ville a impulsé le développement de l'industrie automobile aux États-Unis, elle est devenue une cité quasiment désertée, accablée par la criminalité.

La Jordana en ligne. - Une fois déjà Detroit est renaît de ses cendres. En 1805 un incendie dévastateur a détruit la quasi totalité de l'architecture coloniale française de la ville, alors que celle-ci comptait 1.650 habitants. "Nous attendons des temps meilleurs; nous renaîtrons de nos cendres", disait la devise de la ville, fondée par le Français Antoine de Lamothe en 1701.

C’est alors qu’elle amorce sa première période de croissance avec l'arrivée des bateaux à vapeur sur les Grands Lacs en 1818, et que déjà aux frontières du XXème siècle, les usines d'automobiles font leur apparition.

Ford Motors Company a été fondée en 1903 ne sachant pas encore qu'elle serait la clef du développement de l'industrie automobile aux États-Unis et dans le monde.

Connue alors comme la "Cité du Moteur", elle a aussi été le siège des compagnies automobiles Chrysler et Général Motors. Poursuivant ce chemin, la ville est devenue la quatrième plus grande du pays avec 1,8 millions d'habitants.

En 1938 environ 10 mille personnes sur la Place Cadillac protestaient contre leurs licenciements par l'industrie automobile.

Plus tard, dans la décennie 60 commencent les émeutes dans la ville. En juillet 1967, celles-ci aboutissent au bilan de 43 morts, 467 blessés et plus de 2.000 bâtiments détruits. Ce sont les troubles les plus sanglants et destructeurs de l'histoire des Etats-Unis, qui ont provoqué un exode de la classe moyenne blanche vers les faubourgs.

Elle entame ce XXIème siècle, avec un taux de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté de 26 %, deux fois supérieur à la moyenne nationale. C’est la litanie de la détérioration des services municipaux qui accompagne la crise de l'industrie automobile supposant une restructuration drastique du secteur accompagnée de dizaines de milliers de licenciements.

Avec une criminalité endémique, la ville est devenue une grotte délabrée de gratte-ciel en ruines art-déco, des usines fermées et des maisons abandonnées. Plusieurs quartiers restent maintenant déserts dans la "Cité du Moteur". Les photographes l'aiment par son sordide enchantement. Les photos de cette décadence sont baptisées "porno misérable", c'est-à-dire la pornographie des ruines.

Cette année, le gouverneur de l'État du Michigan, Rick Snyder, a initié en mars une procédure de mise sous tutelle de la ville faisant face à une dette de plus de 18.500 millions de dollars.

Le mois passé, la ville, avec 78.000 mille bâtiments abandonnés et un taux d'homicides le plus élevé en près de 40 ans, avait annoncé qu'il serait en défaut (moratoire) sur une partie du montant de la dette.

En 50 ans, la population a chuté de 1.8 millions à 700.000 habitants. Les membres de la classe moyenne et les entrepreneurs ont abandonné la ville accablée par la criminalité.

Detroit est dans la liste des villes les plus dangereuses des États-Unis. Les personnes doivent attendre en moyenne 58 minutes pour que la police réponde, comparée à une moyenne de 11 minutes dans le reste du pays.

Seulement un tiers des ambulances travaillent et les voitures de police et de pompiers sont également en mauvais état. 40% des services d’éclairage ne fonctionnent pas. Ce 18 juillet, Detroit s’est déclarée en faillite.

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Cuba appelle la CELAC à prêter attention aux populations vulnérables
Le capitalisme est sur le point de succomber

Traduit par Maurice Lecomte

22 juillet 2013
http://www.cubadebate.cu/noticias/2013/07/22/cuba-aboga-en-celac-por-atencion-a-poblaciones-vulnerables/

L'attention portée aux populations les plus vulnérables constitue une priorité pour la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), a déclaré aujourd'hui la ministre du Travail et de la Sécurité sociale de Cuba, Margarita Gonzalez.

Relativement à l'installation de la réunion ministérielle de la CELAC pour l'éradication de la faim et de la pauvreté, la représentante de l'île a souligné que l'Amérique latine est de plus en plus imbriquée à ses peuples.

Les sujets qui seront abordés lors de cette réunion, a-t-elle dit, doivent comporter un point de réflexion dans l’engagement pour réduire les inégalités.

Les rapports indiquent quelques progrès pour la région, malgré un environnement international défavorable et des ressources limitées pour faire face aux problèmes de développement, a déclaré Gonzalez.

Toutefois, a-t-elle indiqué, nous avons un long chemin à parcourir parce que ;

  • la pauvreté affecte 168 millions de personnes dans la région,
  • tandis que la faim en frappe 52 millions.


Les solutions possibles auront à s'adapter aux réalités de chaque pays, a-t-elle explicité en rappelant que les défis économiques, sociaux et environnementaux des îles des Caraïbes requièrent une attention particulière.

Gonzalez a également souligné l’utilité des échanges d'expériences et des connaissances acquises par et dans chaque pays de la CELAC, ainsi que le capital humain dans la région, l'une des ressources les plus précieuses.

A cela s'ajoutent les multiples possibilités que la coopération solidaire offre comme moyen pour dégager le plus rapidement possible la voie et mettre à profit la richesse de notre diversité et promouvoir la complémentarité entre tous.

Les accords conclus lors de cette réunion devront également inclure un mécanisme de suivi efficace pour évaluer son impact sur l'avenir, en traçant la voie la plus appropriée afin de parvenir à un véritable développement, a-t-elle ajouté.

Parallèlement à la réunion ministérielle se tiendra une réunion en présence de 88 invités des mouvements sociaux des pays au sein de la CELAC, dont les contributions seront également ajoutées au document final qui sera présenté au Sommet des Chefs d'État et de gouvernement du bloc.

(Avec les informations de Prensa Latina)

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Cette chanson de Noel [Nicola]

Le capitalisme est sur le point de succomber

Noel Nicola, photo Silvio Rodriguez

Traduit par Maurice Lecomte

21 juillet 2013

http://www.cubadebate.cu/temas/cultura-temas/2013/07/21/esta-cancion-de-noel/

Elle apparaît dans le troisième Volume du travail sur la chanson cubaine que Miriam Ramos a présenté à notre considération et qui lui a permis de mériter, entre d'autres distinctions, le Grand Prix de l’édition la plus récente de Cubadisco. Des chansons composées entre 1962 et 2002, l'interprète s’articulant dans un dialogue parfait avec le pianiste Roland Luna, composant un échantillonnage vraiment significatif de l'amour sur nos terres, que tant de générations de créateurs et d'interprètes ont professé dans l'art de faire des chansons et de les faire rebondir contre n'importe quelle surface, dure ou sensible comme de petits miracles ou des actes magiques envers lesquels l'indifférence devient difficile.

Le fait est que certaines chansons sont et semblent violentes - surtout quand elles parviennent à nos oreilles de la manière avec laquelle la chanteuse et le pianiste se sont rencontrés dans ce morceau que Noel Nicola nous a livré. Quel réconfort que ce Noel pour le dimanche, avec une chanson semblable éclairant des réalités comme si de rien n’était, des clins d'œil à l’instar de brefs coups de lampe. C’est de bien belle manière que Noel, sans simagrées, met à nu des vérités. C’est toujours ainsi qu’il en a été de ses explorations de la vie ordinaire et du bruit de la rue, de ses mots désignant à droite et à gauche des objets simples, des machines et des odeurs, parmi des modes musicaux plus fantaisistes que nous avons emmagasinés en mémoire.

Quel genre de chanson que celles de Noel ?
SUR LA FAUSSE DONNÉE


Je ne sais pas comment on peut savoir ce qui sera fait

si n'est pas connu ce qui est fait,

et à celui qui me demande de dire que tout va bien,

alors peu importe ce qui se passe.


Toi, qui me demandes un mensonge,

me demandes une fausse donnée,

c’est comme un morceau

d'or ou de pain.


Toi, qui me demandes une fausse donnée

me demandes un mensonge

pour tromper la vie

qui trompe mon propre désir/labeur.

Ne me le demande plus,

que cela me brise l'âme en deux


Quel visage veux-tu mettre à la vérité ?

Celui du marteau, de l’enclume ou de la balle ?

Ou celui des papillons à la lumière

se brûlant les ailes ?


Almendares, 21 Juillet 2013

Rédigé par caroleone

Publié dans #La voix des camarades

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