La rose et la pierre
Publié le 16 Juillet 2013
Je plongerais en ton cœur
Chercher la clé de l’humanité
Elle est tombée dans la fleur
Un soir. Le monde l’a bousculée.
Je chercherais sans cesse réponse
Aux questions qui me tourmentent
Pourquoi l’histoire armée de ronces
Se nourrit d’un sang de misère errante
La rose aux pétales de soie et velours
Au cœur de marc qui révèle l’avenir
Me dira de ses paroles fleuries d’amour
Les mots que j’attends d’elle sans rire
Je caresserais le galet de l’espérance
Qui du passé soulève la mémoire
La finesse de sa robe, sa peau de latence
Déjà me confie des propos dérisoires
J’écouterais le silence de la pierre
Car le silence est un à-propos
Il signe la minérale empreinte de verre
Du sang qui coula. Sans quiproquo
La pierre de sa fibre mémorielle
Chuchote en écho la nacre rose
Elle fixe en une phrase originelle
La tendresse de l’homme pour la prose
Elle dit tout bas pour les initiés :
Ceux qui espèrent en l’avenir
Qui vivent sur le nuage d’humanité
Ayez confiance car le soupir
De la planète endormie sans broncher
Se réveillera. Chut ! Il ne faut rien dire.
Carole Radureau (15/07/2013)
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