Une rose rouge en mémoire de Charonne
Publié le 7 Février 2013
Rouge vif pour ne pas oublier
les épines dans notre gorge plantées.
Là où la pluie de matraques
sur les têtes tombées
la vie d’un coup a retiré,
nous plantons nos épines
de vérité et d’humanité.
Elles ont le goût des lendemains
qui plus jamais ne chanteront,
elles ont l’arôme amer
des devoirs de mémoire,
aux cœurs ardents
semés de tisons.
Afin que jamais en nous
Charonne meure,
récitons ces prénoms à jamais
dans nos cœurs :
Daniel, Anne-Claude, Suzanne,
Jean-Pierre, Edouard, Hyppolite,
Maurice, Raymond, Fanny.
Carole Radureau (07/02/2013)
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Article lié à ce poème : Le PCF après le massacre de Charonne le 8 février 1962 : Un éditorial des "cahiers du communisme "
Sur le blog de mon camarade El Diablo .