Une ombre brune

Publié le 7 Avril 2013

 

5143.jpgPetit à petit le ciel s’obscurcit,

  y aurait-il de l’orage dans l’air ?

C’est comme si un nuage pressenti

sur nos têtes planait,

il avance sans bruit,

 se propage on ne sait,

à quelle vitesse l’ombre

sur nous foncera d’un trait.

Petit à petit elle envahit tout.

Les cimes des arbres, nos habitudes,

jusqu'aux recoins dans les trous.

Elle se faufile en catimini

s’insinue par toutes les failles,

les brèches écorchées de nos vies.

L'écho de ses pensées morbides

par certains perceptibles,

semble raisonner les sensés,

semble persuader les obstinés.

Les brunes pensées de l’ombre

avancent, avancent, avancent,

sortent de la pénombre,

elles fondent sur nous sans pitié.

C’est comme une peste immonde

qui pétrit ses bubons putréfiés,

masse ses plaies profondes,

en sort un pus liquéfié,

c’est comme un choléra

qui surgit du trépas fonce et ravit

les derniers contreforts de vie.

L’ombre brune est sur nous,

la combattre chose ardue,

il est nécessaire qu’on l’affronte

avec nos mains nues.

Ce sera difficile de vaincre ce fléau

et si dans nos rangs des complices

lui ouvrent les bras à nouveau,

ce sera difficile de battre les suppôts.

Nous y arriverons car de courage armé

l’humanité comme un drapeau

sur nos têtes flottera,

brisant l’ombre maudite

par son brillant aura.

 

Carole Radureau (07/04/2013)

 

Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons

 

grece-aube-doree

 

 

 

 

 

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes

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