Poésie en sourdine
Publié le 21 Janvier 2012
Le silence comme compensation
M’entoure de son espace calfeutré
Et ma vie s’écoule dans le sillon
De ses pas feutrés
Aucun bruit, tout est calme, y a-t-il une vie autour de moi ?
Comme il serait agréable
Et comme il serait aisé
De laisser s’écouler cette vie lamentable
Au gré des silences obligés
Je n’ai pas le droit de dire ses choses et alors pourquoi les dis-je ?
Ne pas laisser la petite fille triste
M’attirer dans ses abîmes
Elle est à présent guérie mais insiste
Son appel est vain, ma vie s’exprime
J’ai le droit de croire en moi et en l’avenir n’est-ce pas ?
En fermant les yeux, je matérialise le chemin
De vie à parcourir sans préavis
Ce chemin se poursuit main dans la main
Avec toi, le compagnon de route que j’ai choisi
Tu fais partie de moi comme tous ceux que j’ai élu compagnons de route, le sais-tu au moins ?
La lueur de nos espérances et de nos attentes
Brille tout au bout du chemin
Malgré les silences et les absences
Nous accomplirons ensemble ce qui est notre destin
Peu importe qui tu es, la vie se chargera de notre tant attendue rencontre !
Guérir, oui et croire en la vie
Pour aider les autres, il faut s’aimer soi-même
Sinon qu’apporter en contrepartie ?
La déprime, la colère, la haine ?
Je choisis la vie du bon côté et j’attends ton signe de la main
Pour accomplir le destin de ceux qui ne sont pas communs
De ceux qui se rencontrent un jour
Parce que c’est écrit, que cela doit arriver
Et qu’il ne faut pas renier sa destinée
Ne pas craindre de déplaire, de peiner
Saisir les roses de la vie sans les épines
Se laisser aimer pour ce qu’on est
Afin de voir se réaliser l’accomplissement
Des idéaux que portent en eux
Tous les hommes épris d’humanisme
Et qui luttent contre l’injustice
Ne faites pas de bruit....le silence est d'or, mes pensées s'émancipent, mes doutes s'évaporent
Et avec mes souffrances, le fond de mon être achète, libéré, des montagnes d'espérance
Qui vous sont dédiées, à vous tous qui m’accompagnez
Carole Radureau (21/01/2012)