Petite Marie-Rose

Petite Marie-Rose

Si fraîche et dispose

Ton souvenir présent

Est ici à tout moment

Tes cheveux longs et gris

Ton chignon si joli

Tes petits pas de deux

Dans les allées nous 2

Ton sourire de mamie

Entraînant dans la vie

Ton sifflet chaque jour

La gaieté et l’amour

Tout ceci je m’en souviens

Tu es vivante et c’est bien

Carole Radureau (22/02/2013)

Comments

[almanitoo]

J'aime bien quand ta mamie vient sur le blog ! on a l'impression de la connaître un peu maintenant.


Alors je suis curieuse: qui sont les beaux bébes heureux sur la photo?

[caroleone]

 


J'ose vous montrer des photos d'archive (vive le scan)


Et la vision de ce poème et de la photo m'ont provoqué une sensation d'apaisement, d'un seul coup, je crois que je me suis sentie moins seule


C'est vraiment une thérapie cette poésie et quand elle prend le chemin du devoir de la mémoire familiale comme c'est le cas cette semaine ( ma fille n'y est pas étrangère car on parle beaucoup
des histoires d'ancien temps en ce moment, c'est elle qui s'intéresse aux arbres généalogiques, je l'ai mandatée pour faire des recherches au sujet de mon arrière grand-mère Blanche Latelais, la
lingère sur laquelle on a aucune donnée, si ce n'est la date de sa mort fournie par mon grand-père), donc, thérapie en effet, que je crois nécessaire de ne pas brider.


Les deux bébés que l'on peut prendre pour des jumeaux et qui ont été élevés pratiquement comme tels sont à gauche Olivier mon cousin germain et à droite Caro/bibi. Nous avons 3 mois de
différence, mais sur cette photo je suis encore à peu près l'égale de mon cousin en taille, ensuite, je l'ai dépassé allègrement ( mais plus maintenant hélas pour lui).


Nous sommes les premiers petits-enfants de mes grand-parents.


Mes parents se sont connus le jour du mariage des parents d'Olivier et ils ont décidé de se marier peu de temps après et je suis née très vite.


C'était la destinée qui a fait provoquer cette rencontre car normalement c'était un autre frère de mon père qui devait accompagner la grand-mère au mariage, et non, ça a été mon père.


Nous avons donc les mêmes bagages génétiques et c'est même marrant car les enfants de mes cousins petits ressemblaient plus à mes enfants que ceux de ma propre soeur !


Voilà une petite partie de mon histoire bien simple.


 


Bises et merci de ta visite


 


caro