Ode automnale
Publié le 22 Septembre 2012

La lumière du jour chaque jour tristement s’amenuise
Les journées sombres et grises s’installent petit à petit
Froideur humidité rigueur bises et fortes brises
Nous amènent à nous ruer sur la chaleur promise
Des intérieurs douillets dont le confort nous ravit
Il n’en faut pas plus pour que les feuilles jolies
De nos arbres chéris décident de dire stop à l’été
Elles sont tristes de manquer de la lumière de la vie
Des rayons du soleil qui de ses bienfaits les embellit
Elles sont tristes de partir et se fanent alors vexées
Voici que tombent sans bruit les parures estivales
Voici que s’envolent dans les haies les belles jaunies
Ridées, ternies, desséchées, flétries et plus jamais rivales
Elles se font petites, discrètes que l’on ne voit pas leur mal
Bientôt elles tapisseront allées et forêts de leurs beaux habits
Attendons un peu car le feu d’artifice de l’automne arrive
Quand ces précieuses auront décidé alors pour nous de revêtir
Leurs plus beaux atours, leurs somptueuses parures tardives
La nature renouvelée sera par cette retraite aux flambeaux lascive
Nous en prendront plein la vue de cette palette belle à ravir
Arbres aux multiples vertus celles de la vie et de la vue
Parez-vous de vos habits de lumière dorés rouges orangés
Nous sortirons alors pinceaux appareils photos longue-vue
Pour admirer vos à-propos, vos timidités, vos sous-entendus
Avec les pochoirs nous essaierons d’imiter vos intimités
Automne aux richesses prometteuses de la terre généreuse
Tu offres aux êtres la joie des récoltes des vendanges fruitées
L’homme peut alors profiter de tes saveurs avantageuses
Il n’est pas à plaindre même si l’été s’éteint avec ses pluies orageuses
Automne belle saison délaissée sans raison, l’honneur tu as mérité
Carole Radureau (22/09/2012)
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