Mexique : Le peuple Lacandon

Publié le 15 Novembre 2012

LES  LACANDONS

 

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Présentation générale

Les lacandons descendants des peuples mayas vivent dans les jungles de l'état mexicain du Chiapas près de la frontière sud avec le Guatemala.
Leur territoire est situé dans la selva lacandona ( la forêt) le long de la partie mexicaine du fleuve Usumacinta.
Leur population qui était presque éteinte en 1943 recommence à augmenter aujourd'hui ( environ 1000 personnes).


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Deux groupes composent ce peuple:

Les lacandons du nord qui ont conservé une vie traditionnelle pratiquent la culture sur brûlis du maïs, du haricot, de la courge, le manioc doux, les papayes, le piment, les tomates, les calebasses et autres cucurbitacées ainsi que d'autres fruits et légumes. Ils pratiquent la pêche, la chasse au singe, petits mammifères, agouti, tatou, coati, oiseaux gallinacés quelquefois à l'arc. La société lacandon est patrilinéaire et autorise la polygamie et le divorce. La religion et la médecine traditionnelle sont fortement présentes même si quelques pratiques et cérémonies ont disparu.

Les lacandons du sud ont été plus touchés par l'assimilation. Un épidémie de fièvre jaune au début du 20 e siècle leur a fait prendre conscience que les dieux mayas étaient impuissants contre ce fléau et que seuls les médecins européens pouvaient parvenir à les guérir.
Les missionnaires ont donc profité de cette brèche pour les convertir au christianisme alors qu'ils avaient échoué pendant des décennies auprès de l'autre groupe !!

Trois communautés existent de nos jours :

- Naha : au nord-ouest

- Mansabak-Ts'ibatnah : au nord-ouest

- Lacanha Chan Sayab : au sud-ouest

Au début des années 1970, 66.200 hectares de forêt sont attribués par décret présidentiel aux lacandons mais les invasions (éleveurs, peons, continuent malgré tout.)


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Un peu d'histoire....

Les indiens lacandons, les "Hach vinik" ( les vrais hommes) ,  le nom qu'ils se donnent en langage maya sont toujours vêtus d'une tunique blanche, ils sont souvent imberbes avec des cheveux longs auxquels ils attribuent des pouvoirs magiques,  ils vivent en communauté très réduite ( ce qui provoque des problèmes de consanguinité).Ce sont de gros consommateurs de tabac et ce dès le plus jeune âge .
Ils sont originaires de la péninsule du Yucatan et du Peten guatémaltèque et ont émigré pendant diverses périodes vers la forêt chiapaneca en s'enfuyant devant les conquistadors.

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Le mot " lacandon" se réfère à un groupe parlant le "chorti" qui vivait dans une petite île dans la rivière Lacantun ( grand rocher) à l'extrémité sud de la selva lacandona. Ceux du "lacantun" au fil du temps donneront le nom actuel.

Ils sont les descendants direct des mayas de l'an 500 mais il leur reste peu de ce passé . Les lacandons ont échappé au contrôle espagnol pendant la période coloniale en vivant dans de petites communautés fermières au coeur de la jungle du Chiapas et du département du Peten au Guatemala. Ils évitèrent donc tout contact avec les espagnols. Leur culture est restée proche de leurs ancêtres de l'époque pré-colombienne. Ils s'ouvrent au monde extérieur durant les 30 dernières années. Dans les années 1970, les autorités mexicaines commencent à les payer pour prélever du bois dans leurs forêts. En même temps, le gouvernement construit des routes qui ont aidé à l'installation de nouvelles fermes.Une déforestation de leur territoire provoque la disparition progressive  du peuple. Ceux qui vivent près des sites archéologiques viennet vendre des arcs et des flèches, des colliers de graines ou des jaguars en bois tachetés de peinture noire sur fond jaune.

Après la seconde guerre mondiale arrivent d'autres indigènes dans la forêt, puis les tzotzils des hautes terres du Chiapas fuyant la misère et les propriétaires terriens.


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Culte

Les lacandons du nord vouent un culte à tout un panthéon de dieux et déesses. Les lieux de culte sont des petites huttes situées en bordure des villages, elles abritent des plateaux d'argile sur lesquels brûlent une sorte d'encens. Les huttes sont décorées avec le visage de la divinité qui y est vénérée. Ils font également des pèlerinages vers les anciens sites mayas pour y prier. Le site maya de Bonampak ne fut découvert par le monde extérieur que quand les lacandons y escortèrent le photographe américain Giles Healy.
 

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  Bonampak ( sur cocomagnanville  ICI )                                                     

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J-copie-1.jpg       La ceiba                                                                                  


L'arbre sacré des lacandons

La ceiba qui pénètre le monde souterrain par les racines est supposé faire la connexion entre le monde et l'infra monde. Quand ceux-ci meurent, leurs âmes, leurs esprits passent par l'infra monde avant de remonter au ciel. Les lacandons ont l'habitude d'utiliser les arbres et la nature pour leurs rituels dont la ceiba qui est très importante, notamment quand ils sont en période de faiblesse ou de maladie : ils se rendent près d'une ceiba et invoquent les esprits pour retrouver leur harmonie intérieure.

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Le caribal

Il s'agit d'un hameau lacandon qui est déplacé et change de famille, abandonné lors d'un décès. A l"intérieur des huttes au toit de palmes brûle des bûches jour et nuit et les indiens ne dorment que d'un oeil pour alimenter le feu. La caribla peut contenir 10/15 personnes, environ 2 ou 3 familles. Mais comme les lacandons n'aiment pas la surpopulatio,, ils aiment se diviser et non se grouper.

Dans la caribal l'autorité revient souvent à un chef qui est soit le plus âgé, soit le frère aîné, ou l'homme qui connait le mieux les dieux et les rites, ou encore celui qui s'impose par son caractère violent.

Dès qu'un lacandon ne s'entend plus dans la cohabitation il part avec sa famille se défricher un rectangle de terre ailleurs.

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Caroleone

 

Mise à jour le 15/11/2012

 

Sources : regard éloigné, wikipédia

 

LACANDONS

 

 

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Traduction carolita de l'article de l'INPI

Autodénomination et tronc linguistique

Le mot "lacandones" a été utilisé pour désigner un groupe parlant le chortí qui habitait une petite île située sur le rio Lacantún, dans la selva du sud. Ses membres se dénommaient "ceux du Lacam-Tún", ce qui signifie dans leur langue "Grand Rocher" ou "Pierre Debout", une voix qui, étant castellanisée, s'est transformée en Lacandón. Les membres du peuple actuellement identifié comme lacandon s'autodésignant Hach Winik, ce qui signifie "vrais hommes", et sont des locuteurs d'une variante du maya yucatèque.
Leur langue appartient à la famille Maya.

Langue

Le lacandon est une langue appartenant à la famille maya. Il est parlé dans la municipalité d'Ocosingo, dans l'Etat du Chiapas, au sud du Mexique. Lors du recensement de 2010, 926 locuteurs ont été enregistrés. Le Lacandon, ou Jach-t'aan, est considéré comme étant moyennement menacé d'extinction. La langue génétiquement la plus proche du Jach-t'aan est le  maya yucatèque  ou Maayat'aan.

Localisation et zone écologique

Ils habitent la zone connue sous le nom de selva lacandona, située dans la région nord-est de l'État du Chiapas. Le climat prédominant est chaud-humide, avec des températures allant de 23 à 27°. En général, il pleut presque toute l'année, à l'exception des mois de mars et d'avril. Le bassin du rio  Usumacinta comprend un riche système hydrographique composé d'un vaste réseau de rivières et de ruisseaux et d'une abondante quantité de lagunes, dont le niveau varie en fonction du volume des précipitations au cours des différentes saisons de l'année.
L'altitude varie de 900 mètres à de faibles altitudes au-dessus du niveau de la mer. La végétation caractéristique est la forêt tropicale au nord et la selva de plaine au sud, qui fournit à la région de grands arbres d'espèces telles que le cèdre, le guanacaste, le ceiba, le guarumbo et l'acajou, ainsi que différentes espèces de palmiers.
Le territoire lacandon couvre une superficie de 662 000 hectares. La population est répartie dans trois localités : Nahá et Metzabok au nord, et Lacan ha Chansayab au sud. Bien que cette dernère soit principalement composée d'habitants indigènes du sud, plusieurs familles des communautés du nord se sont installées ici au cours des dernières décennies.

Histoire

Les premiers rapports qui correspondent avec certitude aux actuels Lacandons sont ceux qui rendent compte de la réduction des Lacandons à une ville coloniale appelée San José de Gracia Real ; il s'agit d'une série de documents qui s'étendent de 1786 à 1797 ; les données géographiques et ethnographiques fournies par ces documents coïncident avec la situation géographique et les caractéristiques culturelles des actuels Lacandones du nord.
Bien que cette réduction n'ait pas eu d'effets durables, puisque, tout en continuant à vivre au même endroit, ils sont ensuite revenus à leurs anciennes coutumes, bien que les membres de ce groupe aient désormais entretenu des relations commerciales avec la population de Palenque, échangeant du tabac et du cacao contre des outils utiles à leurs activités agricoles.
Une première tentative de christianisation parmi les Lacandons du sud a été documentée entre 1814 et 1815 et une deuxième tentative a été enregistrée en 1862. Près de cent ans plus tard, à partir de 1944, des activités de prosélytisme religieux ont été enregistrées par l'Institut d'été de linguistique, qui a mis en place des mécanismes très efficaces pour pénétrer la sphère culturelle en transformant fondamentalement nombre de leurs valeurs spirituelles. Mais quelques années plus tard, ils avaient très peu d'adeptes.
Les récents processus de changement promus de l'extérieur semblent avoir eu un fort impact sur la culture lacandone, affectant son identité et sa relation avec l'environnement. Cependant, cette influence a également généré un fort sentiment de communauté, ainsi qu'une nouvelle conscience concernant leur environnement, ce qui a engendré des situations de conflit entre les difficultés d'adaptation des valeurs de leur organisation sociale au nouvel ordre économique et moral.

Organisation sociale

Les ménages étaient composés de six à quinze individus, regroupés autour d'un chef de famille, qui était généralement l'homme le plus âgé. Selon le nombre de membres, ils étaient répartis entre une et six huttes. Bien que les groupes domestiques conservent toujours cette structure, il existe aujourd'hui des groupes familiaux plus petits en raison de plusieurs changements qui ont eu lieu entre eux. Il y a quelques différences entre les Lacandóns du nord et les Lacandóns du sud. Alors que chez les premiers, le mode de résidence après le mariage est patrilocal, chez les habitants du sud, la règle est matrilocale.

Autorités

La notion d'autorité a été réduite au contexte de chaque unité socio-parentale. La personne qui exerçait l'autorité le faisait en fonction de sa position au sein du groupe, en termes de relations de parenté ; c'est-à-dire qu'au sein de chaque noyau domestique, l'homme était l'autorité du même, mais dans le contexte du groupe socio-parental, l'autorité revenait généralement à l'aîné. Bien que, outre ce dernier critère, son autorité reposait sur sa capacité à rassembler autour de lui non seulement sa ou ses épouses, mais aussi tous ses fils et filles et leurs familles respectives ; cette circonstance se traduisait par une plus grande capacité de production, qui était également une base de prestige.
En matière agraire, il existe un commissariat éjidal.

Religion et Cosmovision

Parmi les éléments de leur cosmogonie figure la conception cyclique du temps, qui attribue une série de créations et de destructions successives du monde qui résultent de la lutte irréconciliable entre les forces antagonistes du cosmos : lumière-obscurité, haut-bas, ordre-chaos, vie-mort, etc.
Selon cette interprétation, le Soleil est la principale divinité qui génère et soutient la vie. Mais comme chaque époque est régie par un soleil différent, chaque soleil est lié à des attributs opposés. Pour les Lacandons du Nord, les dieux suprêmes sont Sukukyum, "seigneur du monde souterrain", Akyantho, "le dieu des étrangers", et Hachakyum, "notre vrai seigneur", qui est considéré comme le créateur des Lacandons. Pour les Lacandons du sud, les principaux dieux intègrent également une trilogie. Le premier est aussi le "seigneur du monde souterrain", le second est K'in ich ahau, "seigneur de la face solaire", et le troisième est Ik chan yum, "notre petit seigneur", considéré comme le dieu principal et aussi le créateur des Lacandons. Toutes ces divinités sont des représentations différentes du Soleil, par lesquelles il est lié à différents attributs.
Dans leur cosmogonie, il existe également un ensemble de divinités intermédiaires, mineures et autres êtres surnaturels, qui affectent la vie des êtres humains et sont donc vénérés dans des temples familiaux où on leur offre du copal, de la nourriture et des boissons rituelles.

Activités productives

Leur mode de subsistance traditionnel est basé sur un usage multiple de la terre, qui consiste à tirer parti de plusieurs zones écologiques identifiées comme la milpa, l'acahual, la selva et les zones aquatiques et semi-aquatiques (rivières, lagunes et marais). Certaines de ces zones font l'objet d'une gestion intensive, tandis que d'autres ne sont protégées que pour maintenir leur état naturel. L'utilisation combinée de ces zones leur permet de profiter d'une grande variété de produits animaux, végétaux et minéraux.
La plantation de milpa est basée sur le système de la culture sur brûlis. En plus du maïs et des haricots, ils plantent une grande diversité de fruits et de tubercules qui, en plus de fournir une grande quantité de nutriments, empêchent l'érosion causée par les systèmes de monoculture. L'acahual, comprend une zone de grande importance en tant que réserve alimentaire, car il contient des plantes qui ne poussent pas dans la jungle et permet également des activités de pâturage. L'environnement de la selva autour de la milpa et des acahuales constitue une vaste accumulation de ressources liées à la chasse et à la cueillette qui complètent leurs activités économiques.
Un faible pourcentage de Lacandons émigrent vers différentes villes du nord et du centre du pays, certains d'entre eux exerçant une activité professionnelle.

Fêtes


Les différents rituels pratiqués par les membres de ce peuple sont basés sur un schéma : offrande de copal, nourriture et boisson cérémonielles. Certaines sont de nature propitiatoire et peuvent être divisées en deux types : celles qui ont lieu périodiquement (par exemple, chaque année) et celles liées au cycle de vie des personnes.
Parmi les cérémonies du premier type, on peut citer l'offrande des premiers fruits agricoles et le renouvellement des encens ; ces deux cérémonies durent plusieurs jours. Parmi les cérémonies liées au cycle de vie figurent les rites d'initiation destinés à introduire formellement les individus dans le groupe social, en fonction de leurs rôles sexuels, quelques mois seulement après leur naissance. D'autres cérémonies de ce type sont les rites funéraires, qui visent à expulser formellement le défunt du monde des vivants.

Gastronomie

Ils consomment des aliments divers qui sont cultivés parmi lesquels le maïs, les haricots, les courges, le chili, la patate douce, le macal, la pastèque, le melon, l'ananas, la chayotte, la tomate, l'achiote, le yucca , ainsi que des fruits tels que banane, agrumes, papaye, avocat, capuline, chicozapote, mamey, nanche, chirimoya et cacao. Ils consomment également les tiges et les fruits sauvages qui poussent dans la milpa, ainsi que les oiseaux, les poissons et les mollusques obtenus de l'environnement. Le balché est la boisson traditionnelle consommée lors des rituels.

Vêtements traditionnels

D'une certaine manière, de légères variations dans les vêtements permettent d'identifier l'appartenance à chacun des groupes. Les hommes du Nord portent une robe en coton blanc qui descend légèrement sous les genoux, tandis que les femmes portent un huipil qu'elles complètent par une jupe de couleur vive. Les hommes portent leurs cheveux longs avec une frange, tandis que les femmes les attachent en queue de cheval ou en tresse, en utilisant comme liens des ornements faits de plumes de toucans et d'aras entre autres oiseaux, principalement lorsqu'elles sont mariées.
Les hommes et les femmes du Sud portent le même type de costume, qui consiste en une tunique qui tombe à la hauteur des chevilles, la seule différence étant la couleur, pour les hommes elle est blanche alors que pour les femmes elle est multicolore. Tous deux ont de longs cheveux, qui tombent simplement sur les côtés. Les femmes des deux groupes sont habituées à porter des colliers faits de graines colorées de diverses plantes.

Activité artisanale

Ils complètent leurs revenus par la vente d'objets artisanaux dans les centres touristiques de l'État, tels que des arcs, des flèches, des sacs en peau de cerf et de lézard, des flûtes en roseau, des colliers de graines, des figurines en argile ou en bois, des jícaras décorées et des hamacs.

ART

 

Musique ou danse

Ils ont peu d'instruments de musique, l'un d'entre eux est le tambour sacré appelé kaiyum, qui est une sorte de cruche à large bec, recouverte de peau de cerf ; les autres instruments sont la trompette de caracol, les maracas faites de calebasses et d'un manche en bois, la chirimia en roseau, avec quatre et cinq trous, et les luths avec résonateur de bule et cordes de pita.
Dans leur musique, nous pouvons identifier des formes d'énonciation verbale ou de chant-prière et de chants proprement dits. Les premiers sont divisés en deux types, certains de type propitiatoire dédiés à l'agriculture et au maintien ou au rétablissement de la santé, et d'autres de type expiatoire qui sont exécutés dans les moments de crise, de pratiques funéraires, d'épidémies et de tempêtes, entre autres événements. La mélodie des chants de prière se distingue par l'absence d'accompagnement instrumental. Dans le second type de chants, plus hétérogènes, ils font référence à la vie quotidienne, comme les tâches de la famille et de la communauté, qui servent parfois à transmettre des connaissances, comme c'est le cas des chants exécutés lors de la préparation du balché, leur boisson rituelle.

Médecine traditionnelle

On considère que les maladies ont leur origine dans la volonté divine ; de telle sorte que lorsqu'une personne tombe malade, c'est parce qu'elle a commis un acte répréhensible, soit lié à son groupe social, soit associé à l'environnement naturel, comme l'absence d'une cérémonie dédiée aux êtres sacrés.
Il n'y a pas de personnes qui s'identifient comme guérisseurs, mais d'un autre côté, tout chef de famille est capable de pratiquer des activités thérapeutiques. La guérison des maladies se fait dans le temple familial. La première étape consiste à identifier sa cause, ainsi que l'identité de la divinité impliquée. Ils procèdent ensuite à la dédicace d'offrandes, de purifications, de sahumaciones, de chants et de prières adressés à la divinité responsable de la maladie.

PHOTOGRAPHIES

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Mexique, #Peuples originaires, #Lacandons

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A
<br /> Zont pas l'air en forme les pauvres, surtout sur la photo de groupe avec quatre personnes, et ils ont tous l'air tristes.<br /> <br /> <br /> On comprend pourquoi biensur, mais d'autres peuples que tu nous a fait connaître semble avoir un destin plus heureux, ou peut-être un caractère plus souriant...<br /> <br /> <br /> C'est  deg..outant de voir que les colonisateurs ont troqué dieu et leur religion contre des médicaments anti palu!!! à chaque fois qu'on se penche sur l'histoire de ces peuples, on en sort<br /> révoltée!<br /> <br /> <br /> Merci Caro pour cet article, un peu triste, mais toujours intéressant.<br />
C
<br /> <br /> Il ne faut pas se fixer sur cette vieille photo, c'est une archive mais c'est vrai que c'est un peuple qui ne connait pas le sourire. Ils ont leur type à eux, ils sont authentiques malgré tout<br /> même s'ils sont bien acculturés de nos jours, j'avoue que j'aime assez leur style. Ils me font penser un peu aux koguis (Colombie) dans un autre style mais très typiques également.<br /> <br /> <br /> Ce peuple n'est pas apprécié du tout des indigènes zapatistes, je le dis car El fifi avait été choqué de me voir en parler, car en fait ils se sont comportés en traitres avec les priistes, contre<br /> les tzotziles.<br /> <br /> <br /> Mais je ne rentre pas dans cette problématique, car je parle des peuples individuellement, c'est comme les miskitos au honduras, j'ai eu un à priori, c'est pas bien de ma part et je vais tenter<br /> de passer au-dessus et de faire un article sur ce peuple.<br /> <br /> <br /> Sinon,<br /> <br /> <br /> Le cannibalisme me gêne moins à relater que les traitrises entre ethnies mais cela fait partie aussi des choses de la vie des indigènes. Tout n'est pas rose et loin de là, il convient de ne pas<br /> faire d'angélisme et de trop les idéaliser non plus.<br /> <br /> <br /> C'est un article que j'ai réédité car il était situé dans les pages indigènes en compagnie des purépéchas.<br /> <br /> <br /> Voilà un petit bonus sur ce peuple qui pour autant ne doit pas rester dans l'ombre, il a eu la faiblesse de se laisser acculturer comme certains peuples l'ont et avec eux c'est évident que les<br /> blancs profitent du filon pour jouer la division et quand en face tu as des rebelles, c'est une drôle de carte en main pour les paramilitaires !!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bises et merci encore de ton intérêt<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> caro<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> Un véritable appel à voyager et à s'ouvrir au monde. Dommage que les moyens financiers me manquent... C'est uniquement pour cela que je regrette de ne pas être riche. Alors, je lis tes<br /> chroniques, Caro, je ferme les yeux et j'imagine...<br /> <br /> <br /> Merci.<br />
C
<br /> <br /> Bonjur Txakal,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bienvenue au club des voyageurs sans valises ( et sans sous )<br /> <br /> <br /> C'est super si ces petits articles te permettent de t'évader, moi aussi je m'évade au contact des peuples et j'apprends chaque jour ce que je n'aurais jamais pu apprendre en une vie même si<br /> j'avais eu les moyens de sillonner le monde.<br /> <br /> <br /> Cet article existait déjà depuis longtemps dans mes pages, c'est l'un des premiers peuples dont j'ai parlé mais je l'ai mis à jour et retiré de sa page qu'il partageait avec les purépechas qui<br /> vivent à l'autre bout du Mexique. Comme ça je pense qu'ils seront mieux référencés.<br /> <br /> <br /> Tu sais, les lacandons ne sont pas les potes des zapatistes, mais je ne regarde pas ça quand je parle des peuples, je les prends dans leur identité propre et non par rapport aux conflits qui les<br /> opposent parfois aux autres ethnies, conflits de nos jours qui sont générés et entretenus par les blancs.<br /> <br /> <br /> Bises et merci de ta visite<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> caro<br /> <br /> <br /> <br />