Les apaches
Publié le 28 Octobre 2012
Les apaches
Peuple amérindien du sud-ouest des Etats-Unis qui fait partie des peuples les plus connu et les plus redouté.
Anciens nomades chasseurs-cueilleurs
Population : 50.000 personnes (2005)
Le nom : le mot « apachu » viendrait du zuñi qui veut dire ennemi
Ils se nomment Tideh ou N’de = le peuple
Langue : athapascane
An Apache cairn at Canada Alamosa. (Photo by Jerry Eagan)
Leur origine
Ils descendent des athapascans venus vers le Xe siècle du nord-ouest du canada pour s’installer sur les états actuels d’Arizona et du Nouveau Mexique. Ils ont les mêmes origines que les navajos qui eux par contre sont arrivés plus tard.
Les tribus et leur répartition
- Etat actuel de l’arizona, Monts Mongollon : les apaches de l’ouest (White mountains, aravaipas, tontos, cibecues)
- Site des white mountains ICI
- Monts Mimbres, Monts Chiricahuas et du Dragon, Sierra Madre (au nord de l’ état de Chihuahua) : les apaches du sud (chiricahuas, mimbreños) Site des chiricahuas ICI
- Est du Nouveau Mexique : Apaches de l’est (mescaleros)
- Nord du Nouveau Mexique et actuel Colorado : jicarillas Leur site ICI
- Ouest du Texas : Apaches des plaines (lipans ou kiowa-apaches) Leur site ICI
Il y avait peu d’unité politique entre les différents groupes. Chaque bande avait son indépendance mais les tribus s’alliaient pour faire des expéditions de pillage ou punitives surtout chez les mexicains et les tribus sédentaires (pueblos, pimas, tohono, o’odham).
Site de la tribu de San Carlos ICI Site des yavapais ICI
Réserves indiennes Ishwar
Territoire historique
Il était surnommé Apacheria et se trouvait dans l’est de l’Arizona, le nord-ouest du Mexique, du Nouveau Mexique et une partie de Texas et des grandes plaines.
Les bandes
Chaque bande était menée par un chef à qui revenaient certaines décisions: à quel moment déplacer le campement, partir à la chasse, organiser des cérémonies, etc... Le chef était choisi pour son courage, sa force et sa sagesse. Son pouvoir était cependant limité à celui d'un conseiller plutôt qu'à un dirigeant. Les familles qui étaient mécontentes des décisions pouvaient librement quitter la bande et en rejoindre une autre. Parfois, dans certaines bandes le rôle de Chef était héréditaire et se transmettait dans une seule famille.
Mode de vie traditionnel
Les hommes chassaient le cerf, le daim, le petit gibier et occasionnellement le bison.
Les femmes partaient cueillir des plantes comestibles dans le désert, principalement des graines de mescal.
Ils cultivaient aussi occasionnellement des haricots, du maïs et des courges.
Mode de vie actuel
De nos jours ils vivent sur les réserves de l’élevage de bovins, moutons et chevaux et d’un peu d’agriculture et d’artisanat. Mais nombreux sont ceux qui doivent prendre un travail salarié à l’extérieur pour faire vivre leur famille. Ils trouvent souvent du travail dans les ranches grâce à leurs qualités de cavaliers. Certaines tribus ont développé le tourisme sur leur réserve mais cela n’est pas très rentable et le taux de chômage est élevé ainsi que la pauvreté chez les apaches.
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Petit garçon jicarilla Uyvsdi
Artisanat
Les femmes fabriquaient des paniers en feuilles de yucca tressées pour entreposer et transporter les récoltes et les cueillettes.
Les échanges avaient lieu avec d’autres tribus puis ensuite avec les mexicains pour obtenir des chevaux, des denrées alimentaires, du bétail, des étoffes et des objets divers.
image Uyvsdi
image Uyvsdi
Habits
Traditionnellement les vêtements étaient fabriqués en peau de daim ou de cerf. Les cotonnades étaient obtenues auprès des agriculteurs voisins.
Hattie Tom, chiricahua image
Le guerrier apache (XIXes)
Il était vêtu d’un pagne de coton blanc à pans flottants, d’une chemise de cotonnade resserrée à la taille par une ceinture de cartouches. Il portait des bottes souples aux pointes relevées. Une bande de tissus serrait ses longs cheveux tombant sur les épaules. Certains indiens avaient une coiffe faite d’un bonnet de daim brodé surmonté d’une touffe de plumes.
Les armes
C’était le traditionnel arc et les flèches, la lance, et le petit bouclier rond. Les apaches étaient les indiens d’Amérique du nord qui fabriquaient les flèches les plus parfaites.
Leur taille moyenne et leur habileté à la chasse et à la guerre ainsi que leur courage indomptable, leur endurance à la fatigue, aux privations et à la douleur leur permirent de résister plus longtemps que les autres peuples aux conditions hostiles qui étaient les leurs.
image Barbe-Noire
Les armes à feu
Dès le XVIIe siècle, les apaches apprécient les armes à feu procurées auprès des blancs ainsi que les chevaux introduits par les espagnols dans le sud-ouest à la même époque. Avec armes à feu et cheval, ils deviennent de redoutables guerriers mobiles pouvant poursuivre des raids plus lointains.
Les femmes
Elles portaient une longue jupe en coton imprimé, une blouse retenue par une ceinture d’orfèvrerie (d’origines pueblo ou navajo), les cheveux étaient relevés en chignon. Les femmes accomplissaient aussi de rudes travaux acceptant les fatigues et la dureté de leur vie avec courage.
Hattie Tom, chiricahua image
Mariage matrilinéaire et divorce aisé
Les peuples apaches de l’Ouest étaient matrilinéaires. Seule l’ascendance maternelle est prise en compte dans la filiation. La polygamie était pratiquée lorsque les circonstances économiques le permettaient, et l’un ou l’autre des conjoints pouvait aisément mettre un terme au mariage. Si la polygamie se pratiquait dans toutes les tribus apache, à l’exception des Lipans, elle restait peu courante. Un seul homme riche pouvait se marier deux fois, dans ce cas, il prenait pour seconde femme la soeur de sa première épouse. Dans la culture apache, les femmes rapportaient la nourriture, le bois et l’eau tandis que les hommes partaient chasser et faire la guerre.
Habitat
Les apaches de l’ouest et du sud vivaient dans de simples abris de branchages en forme de dôme ou de cône recouverts de peux ou de nattes tressées, les wickiup.
Les jicarillas, les mescaleros et certains clans chiricahuas vivaient dans des tipis en peaux.
Wickiup 1903 Edward Curtis Brian0918
apache wickiup image
Tipis mescaleros image
Mythes et croyances
La religion apache associe des esprits surnaturels aux animaux, aux plantes, aux minéraux, aux phénomènes météorologiques, ainsi qu'à des figures mythologiques.
Le plus important de ces esprits est Usen, le dieu créateur, le « donneur de vie ». Les gaan sont des esprits protecteurs anthropomorphiques associés aux montagnes.
Le personnage du coyote — très présent dans les histoires religieuses — est un décepteur : il a souvent un comportement inapproprié, ne respecte pas les convenances, trompe les humains mais subit aussi les conséquences de ses erreurs. Le coyote, comme d'autres animaux (le hibou, l'ours, le serpent), est considéré comme malfaisant et peut provoquer des maladies.
La cérémonie marquant la puberté des jeunes filles est à nouveau ouvertement pratiquée depuis les années 1970.
medecine man chiricahua Junkyardsparkle
Histoire
- Vers 1400 : Les peuples de souche linguistique athabaskane arrivent du nord. Ces peuples sont aujourd’hui connus sous le nom de navajo et d’apaches. Ils deviennent semi-nomades, adoptent une partie de la culture du sud-ouest.
- Vers 1540 : expédition de l’espagnol Francisco Coronado venant du Mexique. Contacts amicaux au départ mais les apaches mènent des raids contre les « presidios » (forts) mexicains pour voler du bétail, des chevaux et des armes. Les espagnols attaquent les villages apaches, capturent femmes et enfants et les vendent comme esclaves. Les scalps apaches sont mis à prix également y compris ceux des femmes et des enfants. Tentatives de christianisation sans succès.
- Première moitié du XVIIIe siècle : les colons espagnols tentent d’étendre leur territoire au nord, les tribus tohono , o’odham et apaches les en empêchent.
- 1784 : Mexico ordonne d’exterminer tous les apaches de plus de 7 ans.
- 1821 : le Mexique et les territoires en sa possession au nord du Rio Grande se libèrent de la tutelle espagnole. Pour les apaches cela ne change rien, les primes aux scalps continuent.
- Avril 1835 : Etat de Sonora : John Johnson un marchand américain invite des amis apaches à une fête dans la ville de Santa Rita del Cobre. Les apaches sans défense sont massacrés et leurs scalps vendus.
- 1848 : Traité de Guadalupe Hidalgo - le Mexique cède aux EU les territoires en sa possession au nord du Rio Grande, les apaches auront à présent affaire aux américains.
- 1849 : Les jicarillas s’allient aux utes pour résister aux colons qui envahissent leurs terres. Ils perdent et doivent s’installer sur une réserve devant se mettre à l’agriculture. A quatre reprises ils seront chassés de réserve en réserve par des colons blancs.
- 1850 : Depuis le traité de Guadalupe Hidalgo, les américains occupent les terres au nord du Rio Grande et s’installent sur les terres apaches
- 1853 : Le groupe de mescaleros nommé « Tierra blanca » demande la protection de l’armée contre les exactions toujours plus grandes de la part des américains. L’armée n’en a que faire.
- Juin 1855 : le gouvernement du nouveau Mexique offre la paix aux Tierra blanca afin de leur attribuer une réserve. Le congrès des EU refuse. Une campagne alors est menée par les éleveurs et fermiers pour se débarrasser une bonne fois pour toutes des Tierra blanca et les faire éliminer par l’armée.
- Février 1858 : Alors qu’ils vont demander de l’aide dans la ville de Dona Ana, 9 indiens Tierra blanca sont tués par les miliciens. Un mois plus tard, c’est un massacre d’une trentaine d’entre eux, hommes, femmes, enfants dans un village mescalero. Les Tierra blanca spoliés, assassinés, s’enfoncent dans la misère et le désespoir.
- Février 1861 : Incident Bascom près d’Apache pass. Le grand chef chiricahua Cochise va déclencher une guerre qui va durer 10 ans. Colons et mineurs se font de plus en plus nombreux sur les territoires apaches.
- 15 juillet 1862 : Bataille d’Apache pass - Les chiricahuas menés par Cochise et les mimbreños menés par Mangas Coloradas attendent le capitaine Thomas Roberts et ses cavaliers dans un défilé stratégique commandant l’entré du territoire chiricahua (où avait eu lieu l’accident Bascom)
Apache pass Wilson44691
- 27 juillet 1862 : Après des combats, Carleton franchit Apache pass avec ses troupes et il fait construire près de la source un fort, Fort Bowie. Carleton envoie des troupes à l’est guidées par Kit Carson le scout pour chasser les mescaleros. Ces derniers sont contraints de se rendre et seront emprisonnés au Bosque Redondo dans la vallée du Rio Pecos où ils seront rejoints par la suite par les navajos.
- 1871 : Massacre du camp Grant - les aravaipas pacifiques du chef Eskimizin sont massacrés par les citoyens de Tucson. Soumission des apaches de l’ouest, white mountains et cibecues qui vont s’installer sur les réserves de Fort Apache en Arizona central. Les tontos iront dans la réserve de Camp Verde.
Camp Grant c. 1869
Photo Courtesy: Arizona Historical Society – Tucson, AZ FastilyClone
Eskiminzin, chef pacifique des aravaipas (1828 - 1894 survécut à ses blessures du massacre de Camp Grant) Hoodinski
1872 : Sur les instances de son ami Tom Jeffords, Cochise accepte de faire la paix avec le général Oliver O. Howard. Les chiricahuas se voient attribuer la réserve autour de Fort Bowie, le fort qui contrôle le défilé d’Apache pass. Les mimbreños eux sont installés sur la réserve de Warm springs (Ojo caliente) sur les terres des Monts Mimbres.
Chiricahuas à Fort Bowie image
- 28 décembre 1872 : Salt river canyon - les scouts pimas du major William H. Brown surprennent un groupe d’apaches dans Salt river canyon. Ce sont des apaches du chef Nanni-Chaddi qui sont installée à l’entrée d’une grande caverne ouvrant sur la paroi du canyon. Les soldats profitant de l’encaissement du lieu les assiègent. C’est un massacre, les balles ricochent sur les parois et tuent les indiens, certains tentent de sortit et sont abattus, les soldats ensuite lancent d’énormes quartiers de rocs qui écrasent les hommes, les femmes et les enfants. 75 cadavres sont retrouvés, tous les hommes sont morts. Une vingtaine de femmes et enfants blessés sont emmenés à For Mc Dowell. La major Brown continuera ses attaques d’indiens et sera récompensé par ses supérieurs pour avoir tué plus de 500 indiens pendant son périple qui dura 4 mois.
image Acacia217
- 1873 : Les aravaipas survivants du massacre de Camp Grant sont regroupés sur la réserve de San Carlos.
- 1873 : Un groupe assez important de mescaleros réapparait et demande l’attribution d’une réserve. Elle leur est attribuée en mai dans les Sacramento mountains au sud est du territoire du Nouveau Mexique.
- 1874 : A la mort de Cochise, le gouvernement décide de concentrer tous les apaches sur la réserve de San Carlos ouverte en 1873.
- 1876 : Transfert des chiricahuas sur la réserve installée sur les basses terres le long du Rio Gila : conditions de vie épouvantables, faim, maladie, honte de la captivité poussent les apaches à s’enfuir de la réserve.
- 1877 : Géronimo et les siens sont capturés par la police de l’agent Clum et envoyés à San Carlos.
- 1879 : Le chef Victorio et quelques centaines de mimbreños s’installent avec les mescaleros sur la réserve de San carlos. Ils ne supportent pas la vie en réserve et s’enfuient avec environ 150 mescaleros.
- 30 août 1881, Bataille des Cibecue. Suite aux prédictions du prophète Naikaidoklini, un apache de la tribu des white mountains, un soulèvement fait peur aux blancs qui viennent arrêter le fauteur de troubles ce qui ne plait pas à ses partisans. Dans l’affrontement, les éclaireurs apaches se mutinent contre les soldats, abattent le lieutenant et s’emparent des chevaux pour s’enfuir. Naikaidoklini est criblé de balles en tentant de s’enfuir. Le bilan fait 18 morts chez les indiens et 7 chez les soldats, 3 éclaireurs sont pendus les autres envoyés au pénitencier d’Alcatraz. Le combat de Cibecue creek provoquera la fuite de Géronimo et de nombreux apaches de la réserve San Carlos.
- 1886 : Eskimizin, le chef des aravaipas est déporté en Floride puis en Alabama avec les chiricahuas de Géronimo . Il sera autorisé à revenir en Arizona en 1889.
- Fin mars 1886 : Géronimo négocie sa reddition avec le général Crook au canyon de Los Embudos mais il n’a pas confiance et s’enfuit.
- Fin août 1886 : une rafle de chiricahuas est opérée sur les réserves de Fort Apache et San Carlos : 385 déportés partent de Fort Bowie pour la Floride le 2 septembre. 45 scouts apaches ayant servis dans l’armée font partie du voyage.
Des scouts apaches image wiki
- 4 septembre 1886 : Geronimo et ses derniers fidèles font leur reddition au général Miles à Skeleton canyon, ils partent pour la Floride 3 jours plus tard, les hommes seront incarcérés à Fort Pickens (presqu’île de Pensacola) et les femmes et les enfants à Fort Marion. Ils y seront gardés comme prisonniers de guerre pendant deux ans.
Reddition Géronimo en 1886 image
- 1894 : Nouvelle déportation des chiricahuas et de quelques mimbreños vers l’Alabama. Après leur départ, ¼ d’entre eux meurent du paludisme et de la tuberculose. Les exilés trouveront refuge à Fort Sill, sur la réserve kiowa-comanche du Territoire Indien.
- 1909 : Géronimo meurt d’une pneumonie en étant toujours prisonnier et sans avoir revu ses montagnes.
- 1914 : Libération des chiricahuas installés à Fort Sill après leur déportation en Floride. Certains choisissent de s’installer sur la réserve mescalero. Leurs descendants y vivent toujours
- A partir des années 1980 : les traditionnalistes apaches se battent pour empâcher la contruction d’un vanste complexe astrophysique sponsorisé par l’université de l’Arizona sur le Mont Graham.
- 1990 : Les mescaleros se tournent vers le tourisme en créant un centre de loisir « Inn of the mountains Gods » (l’auberge des dieux de la montagne) avec un casino, un hôtel, un centre de conférence, un golf…..
Apaches célèbres
Mangas Coloradas (vers 1790-1863)
Chef Apache-Chiricahua
image Wiki name
Mangas Coloradas est, avec Cochise et Geronimo, l’un des plus grands chefs apaches. Victime à plusieurs reprises de la traîtrise des Blancs, il se venge en menant contre eux une guerre implacable. Il meurt assassiné par des militaires qui l’avaient attiré dans un piège.
Dasoda-He, que les Blancs appellent Mangas Coloradas, est le chef de guerre des Mimbreños, un peuple étroitement associé aux Chiricahuas. D'une stature exceptionnelle, il devient l’un des chefs apaches les plus respectés. L’une de ses filles a épousé Cochise. Dès sa jeunesse, Mangas Coloradas acquiert une réputation de grand guerrier.
Nana
image Kõan
Nana était un chef indien Apache. Né aux environs de 1800, il était le neveu de Delgadito et épousa une sœur de Geronimo.
Nana était au côté de Victorio, autre chef de guerre, dans toutes les batailles. Il était de la génération précédente à Victorio et était donc déjà un vieil homme lorsqu’il prit part aux combats avec les deux grands chefs apaches. Pourtant, en 1881, alors qu’il avait environ 80 ans, accompagné de seulement 15 à 40 guerriers, il couvrit 1500 km (dont une partie avec Lozen, la sœur de Victorio) durant lesquels il livra une douzaine de combats, tuant entre 30 et 50 soldats américains. Il captura également 200 chevaux et mulets.
Il mourut à Fort Sill, en Oklahoma, le 19 mai 1896. Il avait près de 100 ans. Sa veuve mourut en 1907.
Victorio
(1825 – 14 octobre 1880) était un guerrier et chef des Apaches Chiricahua dans la région appelée aujourd’hui le Nouveau-Mexique.
En 1853, il fut considéré comme un chef par l’armée des États-Unis et signa un document officiel en ce sens. À l’âge de 20 ans, il commença à fréquenter Geronimo et d’autres leaders Apache. Comme c’était la coutume, il devint le chef d’un groupe de Chiricahua et de Mescaleros et combattit l’armée américaine. De 1870 à 1886, Victorio et ses guerriers ont vécu dans trois réserves indiennes différentes. Il était très habile à échapper à ses assaillants et lors de ses assauts.
Jeune fille chiricahua image wiki
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