Le colibri et la mésange
Publié le 6 Décembre 2012
Sieur colibri dans ses îles du sud
Vivait de soleil sous les latitudes
Pourtant les hommes alentour
De pauvreté habillaient leurs atours
L’oiseau sans complexe batifolait
Plongeant sans relâche son bec effilé
Dans le nectar des généreuses fleurs
Aux arômes puissants attirant son cœur
Tourne tourne planète des hommes
Dans ta ronde certains sont pommes
Les autres inférieurs par leur nombre
De diamants se parent dans la pénombre
Dame mésange en cette fin d’automne
Batifole gaiement même si monotone
Est l’univers autour d’elle, que nenni
Avec ses amies elle s’amuse à l’envie
Auprès d’elle les humains font leur chemin
Ils ont de quoi se chauffer plus que certains
Même de quoi nourrir l’hiver les oiseaux
Pourtant des hommes vivent sans chapiteau
Tourne tourne planète des hommes
Dans ta ronde certains sont pommes
Les autres inférieurs par leur nombre
De diamants se parent dans la pénombre
Mésange et colibri à l’autre bout du monde
A égalité partagent leur règne et abondent
La misère les épargne, la faim ne connaissent
Tant que sous leur bec les provisions naissent
Les hommes eux avancent sans égalité
Quand certains gagnent des fortunes dilapidées
D’autres pour un euro courbent leur pauvre dos
Le monde meilleur ne peut se contenter de ce lot
Tourne tourne planète des hommes
Dans ta ronde certains sont pommes
Les autres inférieurs par leur nombre
De diamants se parent dans la pénombre
Carole Radureau (06/12/2012)
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Un texte m'a inspiré ce poème sur le blog de mon camarade El Diablo :
Bangladesh, la révolte des ouvriers du textile au pays du salaire minimum à un euro par jour ICI