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/image%2F0566266%2F20230623%2Fob_755538_dsc00775-m.jpg "Cocomagnanville a été créé en hommage à Pierre Kerhervé, mon grand-père coco qui m'a permis de devenir l'adulte que je suis. Ce blog évolue au fil du temps, des connaissances et de la maturité de son auteure. Il est à présent presque essentiellement dédié aux peuples originaires de l’Abya Yala (les Amériques) et je me suis appliquée à documenter chaque peuple et culture qui la composent. A présent, les lecteurs qui le souhaitent pourront retrouver cette base de donnée sur un site que je leur ai dédié : Peuples autochtones d'Abya Yala.")
Le blaireau et la taupe
Publié le 18 Décembre 2012
Il fonce dans le brouillard tête baissée
Qu’on ne puisse admirer ses yeux fuyants
Aux jolies poches creusées et affaissées
Lui donnant un air de St Hubert nonchalant 
Le blaireau n’est pas beau mais fort en affaire
Sa fortune est assise sur une technique rôdée
Celle du retournement de veston à l’envers
A l’endroit tu gagnes tu ne perds pas de l’autre côté
Les valises de ses yeux cachent les sacs de farine
Les lingots brinquebalants on ne saura jamais
Prêcher la bonne santé aux peuples en famine
Ca rapporte gros comme le loto mais ça se tait
Elle en creuse des tunnels avec son air chassieux
Etre miro et faire aussi bien sa place c’est fort
Ses yeux tournent sur eux à qui mieux mieux
Au cas où une tarte à la crème voudraient leur faire du tort
La taupe a du flair elle sent toujours les bon coups
Sioniste par nature elle sait protéger ses arrières
Sa cape diplomatique en poils soyeux et doux
La protège et l’infiltre dans les milieux prospères 
La taupe ne paie pas de mine avec sa myope tête
C’est afin de mieux nous tromper chers enfants
Quand s’allume un foyer de guerre elle est en fête
La première sur les lieux avec ses solides arguments
Le blaireau fonceur sur terre fait fortune millionnaire
La taupe en sous-sol quelle richesse enfouit-elle encore
Les deux bestioles sous couvert enfument l’univers
Dupes ne sommes et pourtant qui s’en plaint haut et fort ?
Carole Radureau (18/12/2012)
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