La forge
Publié le 11 Octobre 2012
Cormon
J’entends au loin grâce à l’écho
Le son de la forge qui ferre ses propos
Tape et tape le fer tendre et ramolli
Tords-le sous ton marteau plein de vie
Goya
La substance terrestre est à nous révélée
Elle existe et l’homme sait bien la dominer
Le feu ce noble compagnon lui prête secours
Personne ne résiste à ses arguments d’amour
Le nain
Il fait fondre les cœurs les métaux et les pierres
Il est si chaleureux que chacun veut lui plaire
Se plie sous son étreinte et se pare de vertus
Pour servir comme il faut les êtres sinon perdus
Sisley
De ses coups le forgeron fait résonner le son
D’une espérance de progrès et au diapason
Il sculpte les merveilleux outils de l’effort
Plus jamais ensuite on ne manquera de confort
Velasquez
Sans la forge le cheval ne serait pas chaussé
Et des cailloux de la route ses pieds seraient blessés
Noble métier trop peu reconnu tu es le fruit juteux
De l’humanité ferrant les messagers chanceux
Muller
La forge sous la lune brille de mille feux
Et je contemple sur ma plume son sourire radieux
Forge forge forgeron, le cœur des hommes bons
Afin qu’ils sachent trouver le chemin de la raison
Carole Radureau (11/10/2012)
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