L'éléphant, les petites fourmis et le vautour - Poème en soutien aux FRALIB
Publié le 2 Octobre 2012
Il était une fois dans les terres du sud de la France
Un éléphant occupé à cultiver les fleurs de Provence
Pour remplir avec gaieté ses théières dont sa forme épousaient
Avec un breuvage calmant et divin par ses fourmis sélectionné
Dans sa petite ferme qui un jour grandit, les employées
Les petites fourmis l’aidaient à qui mieux mieux à travailler
Elles mettaient du cœur à l’ouvrage et aussi leur témérité
Faisant prospérer la maison espérant un peu les fruits en tirer
Un jour pourtant le grand vautour décida de délocaliser
Ce gros mot nouveau par le patronat venait d’être inventé
Afin de lui permettre de mettre dans ses poches plus de picaillons
Ce vautour sans scrupule se jeta dans l’aventure avec délectation
Afin que le vautour puisse de plus en plus s’enrichir
Il fallait évidemment réduire les effectifs et faire partir
Les petites fourmis en nombre qui n’avaient rien à dire
Mais c’était sans compter sur leur ténacité à résister et tenir
Les fourmis alors décidèrent de prendre en main leur fourmilière
Les tisanes de leur éléphant en Provence doivent rester elles décrétèrent
Ce qui ne plu pas du tout au vautour qui demanda l’aide du manitou
Qu’importe les fourmis sont coriaces et elles tiennent bien le coup
Deux ans que cela dure pour faire tourner la fourmilière !
Deux ans que les promesses affleurent et jamais ne prospèrent !
Deux ans que l’éléphant fétiche sort en manif prendre l’air !
Deux ans que les braves petites fourmis travaillent en ouvrières !
Tenez le coup chères petites fourmis travailleuses courageuses
Vous êtes le fleuron de notre pays et ne faites pas rougir les laborieuses
Fourmis dont vous héritez les propos les mérites et la pugnacité
Nous sommes près de vous et vous soutenons pour garder votre dignité
Carole Radureau (02/10/2012)
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