Journée de la femme : Hommage à Danielle Casanova 2e partie
Publié le 6 Mars 2011
Le convoi des otages.
Elles sont 230.
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Elles avaient entre dix-sept et soixante-neuf ans :
- 119 d'entre elles étaient communistes ou proches du Parti communiste
- 12 appartenaient à des réseaux gaullistes
- 51 avaient été arrêtées pour divers actes de Résistance
Soixante-treize jours après leur arrivée, elles n'étaient plus que 70. A la fin, il n'y en aura plus que 49.
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Le voyage dura trois jours.
Entassées à soixante-dix dans des wagons à bestiaux, presque sans nourriture et sans eau, avec une tinette vite débordante
pour tout lieu d'aisance. Les femmes ont souffert du manque d'air, de l'obscurité porteuse de peur, et du froid glacial de cet hiver maudit. Quelques gares aperçues de jour leur ont appris
qu'elles avaient quitté la France. Elles traversaient maintenant l'Allemagne, d'Ouest en Est.
Au petit matin, où étaient-elles? Toujours en Allemagne? Elles ne le savaient pas !
Le convoi arrive le 27 janvier 1943 aux portes d'Auschwitz-Birkenau.
Le train s'est arrêté dans le crissement de ses freins usés. Les portes à glissières ont été tirées. Des SS accompagnés de
chiens grondants escaladent les wagons, hurlant des «los! los! schnell! schnell !» Les matraques volent tandis que les femmes, traînant leurs maigres bagages, "si on peut appeler leurs maigres
baluchon un bagage", sont rassemblées par rangs de cinq.
Le jour se lève à peine sur une plaine désolée qui fait immédiatement penser à Marie-Claude Vaillant-Couturier au chant des camps de concentration que ses amis allemands lui avaient appris avant
guerre :
- Loin vers l'infini s'étendent de grands prés marécageux
Pas un seul oiseau ne chante dans les arbres secs et creux .
Des êtres humains aux cheveux coupés à la diable, très courts, avec des crêtes bizarres, apparaissent, vêtus de robes rayées bleu et gris. Quelqu'un murmure:
- ... Mais .. c'est un bagne!
Le groupe de femmes dont fait parti Danielle, croisent autres femmes, plus misérables encore, recouvertes de vêtements civils en lambeaux, avec de grandes croix de Saint-André peintes dans le dos croisent, le regard vide. Ce sont des des juives raflées dans divers pays d'Europe orientale.
Où sont-elles donc ? Elles ont peur. Danielle regarde ses compagnes. A quelques pas d'elle marche Raymonde Salez, qui avait été secrétaire des Jeunesse Communistes de Paris-Est, et membre de la direction des Jeunesses communistes en 1939.
Le 14 juillet 1941, Raymonde était à la tête de la manifestation des boulevards, drapeau tricolore déployé, chantant la Marseillaise. Elle était fiancée à Bob Gueusquin, l'un des premiers dirigeants des troupes armés de la jeunesse.
Les françaises passent la porte du camp.
Elles sont arrivées à Birkenau, qui s'appelait aussi Auschwitz II.
Auschwitz I, avait été créé en 1940 dans une vaste zone militaire de l'armée polonaise, entre Cracovie et Katowice, en plein milieu d'une terre marécageuse bordée par la Vistule et la Sala. Après
la défaite polonaise de septembre 1939, cette région avait été rattachée à la Haute- Silésie par les Allemands.
Au-dessus, du portail d'entrée, une large inscription: «Arbeit machtfrei»= « le travail rend libre» Quand on connait l'histoire, on se demande si les nazis avaient de l'humour ou s'ils n'étaient pas tout simplement cyniques !
Des femmes SS, les «Aufseherinen = surveillantes», avec leurs longues capes noires, leur capuchon noir aussi, qui recouvre un calot gris à tête de mort, leurs hautes bottes noires, la cravache à
la main, se découpent sur la neige comme de sinistres oiseaux de proie. Elles frappent et la neige se tache de sang.
Où est Danielle ?
Le groupe où se trouvent ses amies traverse tout le camp, elles sont poussées dans un Block, une baraque, vide.
C'est d'abord le déshabillage dans une pièce où les femmes doivent abandonner tous leurs vêtements. Puis les cheveux sont coupés à ras, à grands coups de ciseaux. Elles passent ensuite dans une
sorte de sauna surchauffé où on transpire pendant des heures avant de subir une douche glacée. C'est là qu'elles sont tatouées sur l'avant-bras gauche le numéro matricule qui devient la seule
identité de la déportée. Puis on leur distribue, sans aucun souci de la taille, une chemise, des bas, une robe rayée, une veste, des chaussures dépareillées et un fichu pour la tête. Elles sont
ensuite photographiées, du profil droit, de face, et du profil gauche.
Dans quel monde sont elles arrivées ?
Et qu'est devenue Danielle ? Marie-Claude Vaillant-couturier, Maï Politzer, toutes ses amies la cherchent dans cette foule ou personne ne reconnaît plus personne.
Danielle a disparu !
MATRICULE 31655
Une Aufseherinen «surveillantes ss » avait demandé s'il y avait une dentiste dans le groupe des Françaises. Après quelques hésitations, Danielle avait levé la main. On l'avait tout de suite emmenée. Sans passer par la désinfection, elle s'était vu tatouer le matricule 31655 sur son bras gauche et, immédiatement, on l'avait conduite, vêtue d'une tenue rayée propre, dans l'enceinte du Revier , l'infirmerie, où se trouvait une baraque réservée aux soins dentaires. Cette baraque était divisée en trois pièces:
- une salle d'attente
- une chambre meublée de trois lits (pour la dentiste et ses deux assistantes)
- le cabinet proprement dit, très bien équipé aux dires de Danielle Casanova elle-même.
- Le système pénitentiaire du camp Le but recherché était ainsi de faire jouer des rivalités féroces entre ces détenus de droit commun qu'on appelait : les kapos. |
Le hasard du premier jour a donné à Danielle un avantage énorme: elle a presque immédiatement pu établir le contact avec l'organisation clandestine. Par la détenue slovaque Malhova, qui servait d'interprète à la Lageralteste (doyenne du camp, c'est-à-dire chargée de la direction de l'administration internée), la communiste allemande Gerda Schneider, elle trouve la filière internationale de la Résistance dirigée par des communistes dont certains connaissent le rôle éminent que Danielle a joué dans la France de l'avant-guerre.
Elle obtient ainsi des informations sur le camp, sur le déroulement de la guerre.
Elle contribue à faire connaître à l'extérieur la vérité sur le sort des détenus. Dès fin avril, début mai 1943, des tracts dénonçant l'horreur d'Auschwitz circulent en France.
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Danielle sait tout. Elle vit avec la mort. Elle connaît l'affreux Block 26 ((Block - Baraque) où sont parquées la plupart de ses camarades. Elle s'y rend chaque soir, console les mourantes, soigne les malades, donne des nouvelles, encourage tout le monde.
Les déportées couchent sur des châlits à trois étages, serrées comme des sardines, souvent sans même une paillasse.
Pour toute nourriture, elles reçoivent une soupe d'orties, un morceau de pain gluant et noir. A trois heures et demi, dans la nuit noire, elles sont jetées hors de leurs lits à coups de
matraques par des Stubeniilteste (chefs de chambrée) féroces. Après une infecte tisane, c'est l'appel dont nulle n'est dispensée, en présence des Aufseherinen
qui frappent sauvagement.
Témoignage de Charlotte Delbot : le levé et l'appel du matin
Puis ce sont les corvées et toujours les coups. A la nuit venue, il faut courir vers le Block, les plus faibles s'écroulent, on les traîne au Block 25 d'où elles partiront pour la chambre à gaz.
Danielle sait tout cela. Marie Claude n'a jamais oublié le Block 25. Il était dirigé par un SS nommé Tauber, dont la cruauté était redoutée de tous. Plusieurs fois par jour, il s'enfermait dans le Block, frappait à tour de bras celles qui l'entouraient et excitait son chien qui se jetait sur les femmes ensanglantées et les déchirait.
« Quand, le 22 février 1943, le camion pour le gaz est arrivé, écrit Marie-Claude Vaillant couturier, nous avons vu monter dedans notre amie Annette Epaud, et Line Porcher ; les autres françaises étaient toutes mortes. Annette Epaud se tenait bien droite, la vieille Line, elle, avait le sourire lumineux de ceux qui vont à la mort avec courage. Elle nous a crié: « Adieu , pensez à mon petit garçon! ». Lorsque le camion s’est ébranlé, les Polonaises qui étaient dedans se sont mises à chanter ».
le typhus :
La maladie avait été apportée à Auschwitz, en avril 1941, par des détenus transférés de la prison de Lublin. Elle frappa de dix mille à quinze mille hommes et femmes au camp central (Auschwitz 1) au cours de l'année. A Birkenau, l'épidémie atteignit son intensité maxima durant l 'hiver 1943-1944. Elle ne put être jugulée qu'à partir de l'été, grâce à une chasse aux poux (porteurs du virus) systématique et même à des mesures de vaccination à partir de l'été 1944. Selon les observations d’un médecin du camp central, Fejkiel, qui devint Lageriilteste et rendit de grands services aux détenus, « les organismes bien nourris résistaient moins que les autres » à la maladie. Cette terrible maladie dans les conditions des camps nazis conduisait généralement à la mort. Le typhus était la terreur des SS. Ils fuyaient les détenus atteints et n'avaient qu'un but: les envoyer au crématoire le plus rapidement possible, souvent après passage à la chambre à gaz.
Les malades n'ont aucun droit particulier. On les laissait aussi bien au dernier étage d'un châlit, sans médicament, sans soins appropriés. Grâce à la solidarité qu'elles se témoignaient les une envers les autres, grâce surtout à Danielle qui leut apportait quelques suppléments de nourriture, certaines, qui avaient le cœur solide, s'en tiraient. La majorité mourait sans qu'on y prenne garde. Les mortes restaient souvent couchées durant plusieurs heures auprès des vivantes. Quand une « Stubenlilteste » s'en apercevait, elle les jetait hors du lit et les balançait devant la porte. La «colonne des mortes» venait les ramasser sur de toutes petites «träge» des brancards d'où pendaient têtes et jambes. Les porteuses de mortes circulaient ainsi du matin au soir entre les Blocks et la morgue où s'entassaient les cadavres destinés à ce que les SS cyniques appelaient le « Himmelskommando» le Kommando du ciel, c'est-à-dire le crématoire. Durant cet hiver-là, la mortalité fut telle que les « Träge » furent remplacés par des charriots que des détenues attelées tiraient avec peine. Celles qui résistaient au typhus déliraient pendant quinze jours, souffrant d'affreuses douleurs diffuses dans tout le corps. Elles sortaient moulues et terriblement affaiblies de l'épreuve.
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Après Maï Politzer , morte le 6 mars, Marie-Claude Vaillant Couturier est terrassée à son tour par le typhus.
Marie-Claude Vaillant Couturier est malade. Danielle vient la voir dans la puanteur du Block 26 où tant de ses camarades
meurent les unes après les autres. Maï Politzer, Yvonne Blech, Henriette Schmid , secrétaire nationale
du L 'UJFF, ex-administratrice de Jeunes Filles de France, Raymonde Salez , la petite Rose Blanc qui, venue à 17 ans de ses
Pyrénées natales, avait été secrétaire de l'UJFF avant d'être, en 1939-1940, agent de liaison du Comité central du PC, et que Danielle aimait comme sa fille...
La toute jeune Simone Sampaix , presqu' une enfant, agent de liaison des FTPF dans le XIVe
arrondissement de Paris, arrêtée, elle aussi, le 15 mai 1942, en réchappe. Marie-Claude aussi.
L’hiver s'éloigne. Le typhus persiste.
A la mi-avril, Marie-Claude fait une rechute. Il y avait tant de poux, se souvient-elle, que lorsqu'un rayon de soleil touchait le sol du Block, on les voyait grouiller comme des
fourmis autour d'une fourmilière. Sur les quarante-neuf qui survécurent au convoi, il n'y en eut que trois à avoir échappé au typhus.
Manca raconte :
Les barbelés étaient blancs de givre et murmuraient leur musique électrique. Un nombre considérable d'Aufseherinen, de Kapos, de chefs et de sous-chefs de tous ordres s'agitaient, poussant des milliers de femmes vers les champs enneigés. Les SS hommes, avec leurs chiens, étaient de la partie. Des femmes qui pouvaient à peine marcher et qu'on avait arrachées à moitié nues à leurs grabats, des corps gonflés, recroquevillés, à demi-vêtus de chiffons innommables, les yeux déments, des plaies suppurentes aux mollets, aux pieds, les lèvres endeuillées, une foule dantesque et frénétique passait les portes. Elle allait rester toute la journée dans les champs marécageux et glacés, sans manger ni boire. A la tombée de la nuit, ce fut le retour. Danielle, par une fenêtre du Revier où elle avait rejoint Manca, regardait, sans dire un mot. La foule maintenant refluait. Les matraques matraquaient. Les SS hurlaient leurs « los! los! vorwarts! schneller ! » Presque sous les yeux des deux médecins, quelque chose qui avait été une femme rampait dans la neige. Une SS donna un coup de pied à ce déchet, partit, puis s'arrêta, revint en arrière et posa sa botte luisante sur le cou de la détenue. Elle la regardait, attendant. Un râle sortit de la gorge écrasée de sa victime. La SS éclata de rire, fit claquer son fouet et poursuivit sa route.
Toutes celles qui n'en pouvaient plus, qui tombaient, se relevaient et retombaient, titubaient, se traînaient furent rassemblées au Block 25. Les autres se tenaient au garde-à- vous sous la lumière crue des projecteurs. Certaines, qui avaient résisté jusque-là, s'effondraient. On les chassait vers le Block 25. Un ordre: le Ceneralappel (auquel seul le personnel du Revier avait échappé) était terminé. Alors commença la dernière «sélection». Les prisonnières en sabots pour la plupart, durent regagner leurs Blocks au pas de course, en sautant par- dessus un fossé. De chaque côté de la porte d'accès, des Aufseherinen, matraques à la main, les guettent. Celles qui peuvent bondir et éviter les coups sont sauvées. Celles qui butent, hésitent, tombent, ne peuvent sauter, retournent en arrière sont, de toute façon, bonnes pour la chambre à gaz.
Nous regardions par la fenêtre, continue Manca, cet horrible défilé. Nous tremblions pour chacune de nos camarades. Va-t-elle sauter ? Le sang coulait aux lèvres de celles qu'atteignait une matraque visant la tête. Certaines essayaient de se défendre dans de véritables accès de folie. Le lendemain matin, celles qui avaient été parquées par centaines au Block 25 partirent en camions pour la chambre à gaz. Elles étaient nues. Les mortes de la nuit voyagèrent avec elles. |
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Lorsque Marie-Claude sortit de la fièvre, une terrible nouvelle l'attendait: son amie Danielle était morte du typhus!
Comment dire ce qu'elle a appris de la mort de Danielle ? Ses camarades lui ont tout raconté. Pendant qu'elle était elle-même terrassée par le typhus, Danielle a été atteinte à son tour, victime des visites quotidiennes qu'elle rendait aux contagieuses. Cinq cents détenues, en ce mois d'avril, mouraient chaque jour. Le médecin chef SS du Revier, le Dr Rôder, qui tenait à conserver sa dentiste si efficace, l'avait fait vacciner, mais trop tard.
Le 1er mai 1943, Danielle est prise d'une fièvre violente. Quelques amies, dont Charlotte Delbo, lui rendent visite, mais elle ne les reconnaît pas. Puis la fièvre retombe brusquement. Tout le monde sait que c'est un signe fatal. Le 9 mai, Danielle n'est plus.
Témoignage de Manca : la mort de Danielle Casanova
Soudain au passage d'un camion, un cri perça l'air: « Danielle! » Ce n'était pas un appel, ni une supplication. C'était la dernière poignée de main d'une compagne qui tombait. Le dernier salut à la France libre, le dernier message de foi: « Danielle, je tombe, mais continuez, n'oubliez jamais! ».
« Danielle était à côté de moi. Rien ne changea dans son visage. Seul, autour de sa bouche, se dessina un trait dur que je ne connaissais pas. Mais ses yeux, ses yeux dans lesquels luisait et chauffait le soleil de France, étaient partis avec nos camarades. Et puis, quand la nuit rouge et sanglante se fut allumée, quand les flammes eurent lancé vers le ciel leur affreuse lueur, les yeux de Danielle revinrent après un long détour. Ils avaient vécu toutes les souffrances et souffert les milliers de morts. Ils reverraient plus durs, plus graves, et résolus. De nouveau, ils accompagnèrent quotidiennement celles d'entre nous qui survivaient.»
Témoignage de Charlotte Delbo sur la mort de Danielle Casanova
La maladie semble avoir été d'autant plus violente que la malade était moins affaiblie. Dans un verre, sur un tabouret recouvert d'un napperon, à la tête de son lit, une grappe de lilas apportée par quelqu'un du jardinage.
« Des camarades ont porté son corps sur la civière et l'ont déposé près de la morgue, le petit hangar où s'entassaient les cadavres, derrière le Block 25. Elle reposait, belle parce qu'elle n'était pas maigre, le visage encadré de tous ses cheveux noirs, le col d'une chemise de nuit blanche fermé sur son cou, les mains sur le drap blanc, deux petites branches de feuillage près de ses mains. Le seul beau cadavre qu'on ait vu à Birkenau. »
Et Manca son amie tchèque, raconte encore :
Puis, un jour de printemps, Danielle tomba à son tour. Son organisme lutta farouchement, mais la lutte fut inégale dès le premier moment. Le délire l'emmenait au loin, près de sa mère qu'elle embrassait, près de ses camarades dont elle serrait les mains. Puis ses grands yeux se perdirent, quelque part, dans les profondeurs, et le voile noir recouvrit ses paupières. L'obscurité descendait sur le camp lorsque nous l'avons portée sur son dernier chemin. Ses compagnes étaient venues en grand nombre prendre congé d'elle. Les bouches restèrent muettes et les yeux secs, mais les cœurs saignaient, révoltés. La nuit s'approcha. Nous restions inertes, debout. Dans le silence du camp, le bruit des moteurs devint un grand cri déchirant. L'obscurité sanglante nous saisit la main et le néant haletant nous enveloppa. Dans leurs guérites, les sentinelles veillaient, comme toujours. Les barbelés continuaient à chanter, les camarades à se tordre dans la fièvre, les Zugiinge à arriver. Danielle tombait sans avoir jamais cessé de croire dans la vie nouvelle, luttant jusqu'à la dernière minute.
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Ils ont voulu t'anéantir...
ils t'ont rendue immortelle ! Danielle casanova
Pour ne pas l'oublier ...
A Paris, à mi-hauteur de l'avenue de l'Opéra, si vous désirez rejoindre la rue de la Paix, vous pouvez emprunter une petite rue, la rue Danielle Casanova.Il existe ainsi en France, des dizaines de rues, d'écoles, d'hopitaux, qui portent son nom...
Un timbre a été édité, il reproduit son visage.
Pour Danielle, Michel Mallory a écrit une chanson "cum'è una culomba ", elle est chantée par Antoine Ciosi.Je voudrais aussi citer le superbe tableau «La mort de Danielle Casanova», de Boris Taslitzky 1950.
"Un battellu biancu cum'è una culomba
porta fieramente u to nome
Pè u to curagiu, e pè u to esempiu
Nu a nostra mémoria canti sempré"
(Michel Mallory)
(Chanté par Antoine Ciosi)
Vincentella Perini, surnommée Danielle, épouse Casanova, sous la bannière communiste, a mené le combat pour la libertè de la France, et a donné sa vie pour ses idées.