Jardins ouvriers d'ancien temps
Publié le 29 Août 2012
Qui n'a jamais aperçu aux bords des routes, des voies de chemins de fer ces petites parcelles aux cabanons alignés faits de taule et de bric et de broc ?
Pour les travailleurs d'usine ces petits lopins de terre fournis par des assocations étaient l'occasion d'une évasion en plein air, d'une décompensation physique par le jardinage qui permet bien souvent à l'esprit de s'évader en usant de ses forces avec parcimonie en une positive dépense.
Les compléments vitaminés offerts par les récoltes amélioraient le quotidien bien maigre, de plus les ouvriers pouvaient y faire pousser quelques rangées de jolies fleurs, glaïeuls, reine- marguerites, zinnias fleurissant gratuitement les maisonnées modestes.
Mais quelle honte de voir les emplacements de ces terrains !!
Bords de route, périmètres des usines, terrains potentiellement pollués qui m'ont toujours fait penser que les pauvres gens ne pouvaient jamais bénéficier de ce qu'il existe de mieux pour pallier les carences d'une société du profit et de l'exploitation.
Ces petits terrains offraient également de minis terrains de jeux aux bambins, et c'était la joie quand de retour du boulot, le papa les entraînaient pour aller sarcler ses rangs ou arroser ses tomates. Les petits d'hommes eux vaquaient à leurs petits occupations de mini aventuriers dans ces espaces réduits mais quelle jolie façon de leur faire prendre l'air.
Au retour, la soupe de légumes du jardin et la salade de tomates avaient alors un autre goût.
Quelques images anciennes pour rendre hommage à ses jardins ouvriers de notre enfance.
Caroleone
Fourmies
Les jardins ouvriers du Fort de l’EstAnnées 1950 - Les jeux des enfants au jardin ouvrier. (Photo Gilbert Fest)
La Ricamarie
la Ricamarie
Jardins ouvriers de Roubaix
©Archives municipales de Saint-Etienne, Jardins ouvriers de Solaure (5FI 9816)