Brésil, Guyane et Suriname : Les peuples Wayanas et Aparai

Publié le 10 Décembre 2011

Guyane  : Les Wayanas et les Apalaï

Peuples autochtones de langue karib qui habitent la région frontalière entre le Brésil (fleuve Paru del Este, état du Pará), le Suriname (rios Tapanahoni et Paloemeu) et la Guyane française (Haut Maroni et affluents Tampok et Marouini). Ils vivent ensemble au Brésil et en Guyane française cohabitant dans les mêmes villages et se mariant entre eux. On trouve en conséquence peu de références sur le peuple Aparai bien que leur différenciation soit revendiquée en fonction de trajectoires historiques et de traits culturels différents.

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Population :

Brésil (Pará)

Aparai : 514 (2014)

Wayana : 329 (2014)

Guyane française

Aparai : 40 (2011)

Wayana : 800 (2002)

Suriname

Aparai : 10 (2011)

Wayana : 500 (2002)

Ils ont longtemps été appelés « roucouyennes » à cause de l’utilisation du roucou comme peinture corporelle.

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Territoires

 

Un arrêté préfectoral français du 14 septembre 1970 reconnaît aux amérindiens un territoire protégé au sud de la Guyane de 30.000 km2. Vivent sur ce territoire quatre ethnies amérindiennes :

-          Wayana

-          Apalaï (caribe)

-          Wayampi

-          Teko

Ce territoire est sensé être protégé mais il fait néanmoins l’objet d’activités illégales, orpaillages notamment.

Depuis au moins 150 ans, ces deux groupes caribes occupent les mêmes territoires et suivent les mêmes circuits migratoires qui utilisent les sentiers ancestraux, traversant la chaîne des monts Tumuc Humac.

Ils partagent leur savoir et leur savoir-faire en reconnaissant la propriété intellectuelle de chacun :

Le chamanisme, les chants ancestraux, l’art de la guerre sont l’apanage des Wayanas, les prières de guérison et l’art de la musique orchestrale sont aux Apalaï.

 

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Le maroni

Les villages guyanais wayanas sont :

  • Elahé (ou Malipahpan, sur le Tampok)
  • Kayodé (sur le Tampok)
  • Antécume-Pata (sur le Haut-Maroni)
  • Taluhwen (sur le Haut-Maroni)
  • Twenke (ou Kulumuli, sur le Haut-Maroni)

Au Brésil, les wayanas vivent dans une réserve sous l’égide de la FUNAI mais également des missionnaires évangéliques.

Au Surinam, ils sont « encadrés » par des missionnaires protestants américains.

Les villages dépendent d’un fondateur-chef (tuisame en apapaï, unitin en wayana), composé d’un ou plusieurs groupe locaux dirigés par un chef local.

La quinzaine de villages dans lesquels se répartissent les Wayanas  et les Apalaï sont situés sur le fleuve haut Maroni, fleuve frontalier entre le Surinam et la Guyane française, qui prend ses sources à la frontière de Brésil, mais aussi le long du fleuve Tampock.

Les maisons (pakolo) ou carbet ont un toit couvert de feuilles de palmier et sont entièrement ouvertes.

Au centre du village se trouve le tukusipan, la maison collective dans laquelle on reçoit les visiteurs , on fait les réunions importantes et les fêtes mais où l’on inhumait les morts.

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   carbet d'accueil ou tukusipan

 

 

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Origines

Ce sont des peuples qui descendent des indiens Caraïbes ou caribe comme les Kal’ina. Leur présence est attestée depuis au moins deux siècles.

Ils ont des ancêtres communes semi-nomades qui sillonnaient les territoires situés de part et d’autre des inselberg des monts Tumuc-Tutumac, à la frontière entre la Guyane française et le Brésil.

Leurs ressources

Elles proviennent principalement de leur milieu naturel .

La pêche

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Elle joue un rôle prépondérant dans l’alimentation des amérindiens qui sont de grands consommateurs de poissons.

La pêche est pratiquée à l’hameçon, à l’épervier (filet), à l’arc, à la nivrée.

La nivrée

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                                                         Pêche à la nivrée image

Le poison, la roténone utilisée est une molécule organique produite par certaines plantes tropicales. La nivrée consiste à empoisonner toute l’eau d’une section de rivière à courant lent en y battant une liane (hali hali) pour en libérer la roténone, très toxique pour les poissons.

La liane utilisée par les Wayanas est du genre lonchocarpus, ( hali-hali) elle ne semble pousser que dans la forêt primaire humide du plateau des Guyanes à proximité des cours d’eau. Lorsqu’on l’écrase, une sève blanchâtre odorante s’en écoule.

Les enfants apprennent à pêcher dès l’âge de 5 à 6 ans et ils acquièrent de bonnes connaissances du fleuve et de la pêche.

En savoir plus sur la pêche à la nivrée sur cocomagnanville

 

Au Brésil

Au Brésil

Terres indigènes

  • T.I Rio Paru d'Este - 1.195.790 hectares, 240 personnes, réserve homologuée dans l'état du Pará. Villes : Alenquer, Almeirim, Monte Alegre. 3 peuples y vivent : Aparai (langue karib), Wayana (langue karib) et isolés de l'Alto rio Ipitinga.
  • T.I Tumucumaque - 3.071.070 hectares, 1700 personnes, réserve homologuée dans l'état du Pará et dans l'état d'Amapá. Villes : Alenquer, Ooriwiminá, Almeirim. 6 peuples y vivent : Aparai (langue karib), Wayana (langue karib) Tiriyó (langue karib), Katxuyana (langue karib), isolés Akurio, Isolés du rio Citaré.

Les villages guyanais wayanas sont :

  • Elahé (ou Malipahpan, sur le Tampok)
  • Kayodé (sur le Tampok)
  • Antécume-Pata (sur le Haut-Maroni)
  • Taluhwen (sur le Haut-Maroni)
  • Twenke (ou Kulumuli, sur le Haut-Maroni)

Au Brésil, les wayanas vivent dans une réserve sous l’égide de la FUNAI mais également des missionnaires évangéliques.

Au Surinam, ils sont « encadrés » par des missionnaires protestants américains.

Les villages dépendent d’un fondateur-chef (tuisame en apapaï, unitin en wayana), composé d’un ou plusieurs groupe locaux dirigés par un chef local.

La quinzaine de villages dans lesquels se répartissent les Wayanas  et les Apalaï sont situés sur le fleuve haut Maroni, fleuve frontalier entre le Surinam et la Guyane française, qui prend ses sources à la frontière de Brésil, mais aussi le long du fleuve Tampock.

Les maisons (pakolo) ou carbet ont un toit couvert de feuilles de palmier et sont entièrement ouvertes.

Au centre du village se trouve le tukusipan, la maison collective dans laquelle on reçoit les visiteurs , on fait les réunions importantes et les fêtes mais où l’on inhumait les morts.

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   carbet d'accueil ou tukusipan

 

 

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Origines

Ce sont des peuples qui descendent des indiens Caraïbes ou caribe comme les Kal’ina. Leur présence est attestée depuis au moins deux siècles.

Ils ont des ancêtres communes semi-nomades qui sillonnaient les territoires situés de part et d’autre des inselberg des monts Tumuc-Tutumac, à la frontière entre la Guyane française et le Brésil.

Leurs ressources

Elles proviennent principalement de leur milieu naturel .

La pêche

  Sur-la-piste-rouge-Indiens-de-Guyane-3-4.jpg

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Elle joue un rôle prépondérant dans l’alimentation des amérindiens qui sont de grands consommateurs de poissons.

La pêche est pratiquée à l’hameçon, à l’épervier (filet), à l’arc, à la nivrée.

La nivrée

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    Pêche à la nivrée image

Le poison, la roténone utilisée est une molécule organique produite par certaines plantes tropicales. La nivrée consiste à empoisonner toute l’eau d’une section de rivière à courant lent en y battant une liane (hali hali) pour en libérer la roténone, très toxique pour les poissons.

La liane utilisée par les Wayanas est du genre lonchocarpus, ( hali-hali) elle ne semble pousser que dans la forêt primaire humide du plateau des Guyanes à proximité des cours d’eau. Lorsqu’on l’écrase, une sève blanchâtre odorante s’en écoule.

Les enfants apprennent à pêcher dès l’âge de 5 à 6 ans et ils acquièrent de bonnes connaissances du fleuve et de la pêche.

En savoir plus sur la pêche à la nivrée sur cocomagnanville

La chasse

Elle est pratiquée plusieurs fois par semaine et constitue un complément de l’alimentation de base.

Ils utilisent des arcs et des flèches de près de deux mètres. Les arcs sont en bois rouge (acajou ?) Les flèches sont en roseau creux, les pointes sont de 3 types : mono-pointe pour le gibier (parfois enduite ce curare), trident pour le poisson, et boule de caoutchouc naturel pour assommer le gibier sans le tuer. Ce mode de chasse est encore utilisé car un coup de fusil fait fuir tout le gibier alors que les flèches l’effraient moins. La flèche qui est équipée d’une boule de caoutchouc sert à assommer la proie afin de la capturer plus facilement.

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Véritable arc wayana et 2 flèches, photo MB

 

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  Les différentes pointes des flèches, photo MB

La cueillette

Elle apporte également les compléments nécessaires à l’alimentation de base.

L’agriculture

L’abatis

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                      Travail dans l'abatis  image

C’est une clairière naturelle (cambrouze) ou défrichée, brûlée pour cultiver pendant quelques années. Ensuite, la forêt reprend ses droits et on créé un terrain plus loin, ce qui permet de régénérer le sol. Il faut un an pour préparer l’abatis qui est commun à toutes les familles. Ce sont les femmes qui y travaillent trois heures par jour car la chaleur devient vite intolérable. Le plus difficile consiste à ramener les récoltes au village dans un panier spécial qui se porte à l’aide du front, la catouri.

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Culture du manioc

Le manioc est un bien précieux, leur richesse et la base de l’alimentation.

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Une « couleuvre »,  destinée à essorer la farine de manioc (le « couac ») en vue de la fabrication des galettes qui seront cuites au feu de bois pour accompagner le gibier ou le poisson. Photo MB

  Le manioc sur cocomagnanville  ICI

D’autres cultures

La patate douce (mapi)

L’igname (mapëk)

Le taro (wakelau)

Le piment (asi)

Le tabac

Les concombres piquants

Le gingembre

Les fruits : ananas (nana), banane (palu), pastèque (malasija)

Les fruits des palmiers : wassai (wapu), comou (kumu) et les vers de palmiers (ilipe) dont ils sont très friands.

Quelques spécialités :

La galette de cassave qui remplace le pain

Le cachiri, boisson traditionnelle à base de manioc

La bière, oki.

Le couac : semoule qui sert d’accompagnement à tous les plats.

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      Fabrication de la cassave, image Titouan à la plage  image

 

Les enfants

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L’éducation est basée sur le principe de liberté, de la vie, de l’action, dans la nature, liberté qui est le principe fondateur de la culture wayana.

Les enfants sont laissée libres de faire ce qu’ils veulent, on ne leur donne pas d’ordres, ils sont autonomes, on ne les punit pas ce qui en fin de compte les rend beaucoup plus responsables que dans notre monde civilisé dans lequel les enfants sont élevés avec des barrières, des contraintes et aucune liberté !!

Animaux familiers

Ils ont de nombreux animaux familiers, des chiens entraînés pour la chasse, des singes, compagnons de jeu des enfants, des oiseaux, des poulets, des toucans, des passereaux, des tatous.

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Artisanat

Les femmes créent des parures et des bijoux, elles ornent les poteries et les objets rituels du quotidien de motifs ancestraux transmis. Elles vendent leur artisanat qui leur fournit donc quelques revenus.

Plumasserie : compositions de plumes, découpage et assemblage aux coloris variés et lumineux.

Les vanneries, corbeilles, portoirs, couleuvres à manioc sont réalisée par les hommes.

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Hamacs : les femmes filent le coton pour fabriquer les hamacs qui sont en filet lâche et ne servent à peu près qu’un an.

Chaque créature humaine abrite deux âmes qui regardent

L’une du dedans vers le dehors

L’autre du dehors vers le dedans

Qui perd l’une des deux moitiés

Perd naturellement la moitié de son existence

Rites et coutumes

 

Ils possèdent comme les autres groupes indigènes toute une série de mythes et légendes fondateurs, une symbolique traduite par des motifs particuliers sur les objets rituels ou sur ceux du quotidien : figures zoomorphes aux motifs traditionnels wayana.

Les mythes et légendes sont transmis de génération en génération par les chanteurs conteurs dont l’un d’eux était célèbre : Kuliyaman, décédé en 2001.

Selon les Wayanas, le monde est apparu dans une ère de transformation où tout pouvait se transformer en n’importe quoi. Deux personnages mythiques ont crée les éléments naturels et les êtres vivants : Kuyuli et Mopo.

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Kuliyaman, homme de savoir wayana (photo Hervé Rivière)
 (les cheveux courts témoignent d’un deuil récent)
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Les temps actuels ou Thermalë Eitop Tom

C’est l’ère de troc entre ethnies marqués selon le conteur Kuliwayan par la rencontre avec les occidentaux et les alukus(nègres marrons). C’est une époque d’étonnement et d’ouverture mais également de bouleversement social dramatique pour les ethnies de la forêt qui seront rapidement décimées par les épidémies apportées par les nouveaux arrivants.

Le maraké, rite d’initiation de passage à l’âge adulte

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Le rite d'initiation connu sous le nom de "Maraké" (eputop) est une des grandes cérémonie des Apalaï et des Wayanas. C’est un moment clé de l’initiation qui règle le passage de l’enfance à l’âge adulte, avec des chants rituels, les Kalawu. Lors de ce rite, les postulants "tëpijem" filles et garçons reçoivent des applications d'insectes sur leur corps. On frôlait la peau du corps de l’initié d’un « counana » (kunana), une vannerie carrée pour les filles et une vannerie zoomorphe (en forme d’animal, poisson, oiseau ou animal mythique) pour les garçons. Elle est ornée de plumes colorées, dont une partie centrale est tissée de manière à pouvoir y emprisonner des fourmis (Ilak), dont la morsure est très douloureuse, ou des guêpes. Les adolescents en cours d’initiation, encouragés par les familles devaient supporter la douleur sans gémir.

Une technique assez proche consiste à porter l’objet comme une cuirasse immunisante durant plusieurs heures. Après la séance, le porteur était réputé immunisé contre les blessures par flèche.

Tenue vestimentaire

Elle est constituée en un simple carré de coton rouge retenu par un lien autour du bassin, le kalambé, mais à présent, ils se vêtent à l’européenne avec des shorts, des tee-shirts et des tongs.

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    Enfants wayanas vêtus du kalimbé  image

 

Peintures corporelles

Elles sont tracées lors des fêtes sur le corps avec un bâtonnet enduit de roucou, une teinture végétale rouge obtenue en écrasant les graines et qui a également le mérite d’éloigner les moustiques.

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   graines de roucou  image

 

Quelques coutumes

 

Le garçon est sensé se marier avec la fille de son oncle. Il va s’installer dans la famille de la jeune fille et il aidera ses beaux-parents.

Il existe chez les Wayanas une très grande liberté de mœurs, chacun va un peu ou il veut et les ressemblances des enfants prêtent souvent à plaisanteries en cherchant qui est leur véritable géniteur ! Même si quelquefois cela apporte des disputes entre rivaux, il y a peu de jalousies.

La pharmacopée permet les avortements : utilisation d’une fine pointe de bambou sur laquelle est plantée une baie de roucou qui évite de léser l’utérus est utilisé.

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Quel danger les menace ?

Il est constitué par la présence d’orpailleurs sur leur territoire qui polluent les rivières avec le mercure. Les poissons et l’eau en contiennent des quantités importantes provoquant petit à petit de graves problèmes de santé :

-          Problèmes neurologiques

-          Réflexes ostéotendineux accrus

-          Défaut de coordination des membres

-          Diminution des capacités visuospatiales

-          Malformations congénitales

Toutes les pathologies sont observées chez les Wayanas depuis quelques années, surtout à Minanéta. Ces troubles sont induits au mercure, suite à des prélèvements dans les cheveux effectués dans les années 90.

En 2005, 85% des adultes et 80% des enfants présentaient une imprégnation au mercure supérieure à la norme de l’OMS.

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              Les méfaits de l'orpaillage en images

Les chercheurs d’or apportent avec eux la désespérance qui sera entretenue par l’alcool, la violence, les menaces, les viols, le vol des terres, puis bien sûr la pollution des rivières par le mercure.

  Le Conseil des droits de l’Homme de l'ONU a début juillet 2006 adopté la Déclaration des droits des peuples autochtones qui était en instance depuis plus de douze ans. Ce pourrait être un nouvel outil utile pour la défense des droits des Amérindiens à la santé et à un environnement préservé, droit également assuré par la constitution française.

L'orpaillage sur COCOMAGNANVILLE

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      Image  Etienne Druon

 

Les mots savants

  • Inselberg : relief résiduel rocheux

SOURCES : wikipédia, rmitte.free, wayana blogspot, wayana skyrock

Caroleone

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Guyane, #Peuples originaires, #Wayana, #Apalai, #Aparai

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M
Je suis assez surprise que les pétitions signées pour attirer l'attention du gouvernement français sur les conditions de vie des amérindiens n'obtiennent pas plus de succès. Je garde cependant l'espoir que notre nouveau président Emmanuel Macron y soit plus sensible. Un petit salut au passage pour le dentiste qui prenait ses congés d'été et se déplaçait en kalimbé avec son épouse pour soigner ces laissés pour compte.
C
Oui c'est désolant mais il ne faut pas se décourager et continuer de soutenir, parler et dénoncer la situation des amérindiens de Guyane et aussi des autres pays. Je ne sais pas si Macron est un ami des amérindiens et de la planète, à vrai dire j'en doute fort mais nous verrons bien à l'usage, qui sait parfois on peut être surpris !! Amitiés
M
.Article très complet sur les Wayana d'autrefois. Malheureusement les traditions ne sont plus suivies aujourd'hui et les jeunes sont en souffrance.
C
Oui c'est très triste en effet. Je suis de tout coeur avec les Wayanas et les autres peuples premiers de Guyane et d'Amérique. Il faut les soutenir et les aider de notre mieux, qu'ils puissent garder, sauvegarder leurs coutumes et les aider à affronter cette cruelle réalité du colonialisme qui leur a été imposée pour qu'ils en sortent forts et trouvent de quoi rebondir.