Etats-Unis / Québec : Le peuple Abénaki

Publié le 6 Janvier 2013

Les abénakis ou abénaquis

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Trois générations d'Abénakis© Antoine Desilets

Peuple amérindien de Nouvelle-Angleterre, du Maine, du New Hampshire et Québec de la famille des peuples algonquiens.

Ils sont répartis en deux groupes, les abénakis de l’ouest et les abénakis de l’est.

220px-Flag_of_Western_Abenaki.svg.png Drapeau des abénakis de l'ouest

Population : environ 4500 (Québec, Odanak = 1852 (2004) et Wôlinak = 222 (2004)

Langue : abénaki, langue en voie d’extinction. 4 dialectes (pigwacket, arosaguntacook, kennebec, penobscot)

Le nom abénaki  ( wabanaki): il vient de « waban » = lumière et « aki » = la terre, ce qui veut dire : le peuple du matin, ou le peuple du soleil levant ou le peuple de l’est.

Le nom qu’ils donnaient à leur territoire ancestral : Ndakinna (notre mère)

Leur site    ICI ( abénaki d'Odanak)

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Couple d'Abénaquis au XVIIIe siècle.

A l’origine une confédération algonquine qui vivait le long du littoral du Maine actuel comprenant des ramifications secondaires :

Les Kanibesinnoaks, ou « Ceux situés près des lacs », que les Français nommèrent, par abréviation, les Caniba;

Les Patsuikets, ou « Ceux du pays de la fraude », qui s'introduisirent chez eux par ruse, en sortant des régions qui s'étendent entre le Connecticut et la Merrimac (Mourôtenak, rivière très profonde);

Les Sokouakiaks, ou « Ceux de la terre du Midi », Sakaquiois ou Sokokis des Français, occupant le pays du New Hampshire;

Les Narantsouaks ou « Ceux qui voyagent par eau », qui habitaient les hauteurs de Kénébec et les régions lacustres;

Les Pentagoëts ou Penaouhskets, ou « Ceux de la région pierreuse », qui campaient à l'embouchure et en amont du fleuve, nommé des Français Pentagouët et des Anglais Penobscot;

Les Etemankinaks, ou « Ceux du pays des peaux de raquettes », les Eteminquois ou Etchemins des Français, qui demeuraient sur les rives de la rivière Sainte-Croix et du haut Saint-Jean, contrées peuplées d'orignaux et de caribous;

Les Sarasbegoniaks, ou « Ceux de la rivière du clinquant », qui vivaient sur les rives de la rivière Saint-Jean, où roulaient des parcelles d'or. Les descendants des Etchemins-Souriquois sont dénommés Malécites, ou « Ceux qui sont de Saint-Malo »; d'après Maurault, leurs ancêtres étaient en partie des trafiquants malouins. Les Micmacs parlaient un idiome fort différent.

Les Abénaquis, selon le récit, sont répartis en six villages, dont quatre en Acadie et deux au Canada, où Abénaquis et Malécites sont mélangés :

-         Novenaouan, à 40 lieues de la mer, sur le Kénébec

-         Panaouanké, à 18 lieues sur la rivière Pentagouêt

-         Passamaquoddy, à 40 lieues du dernier village, sur la baie et à l'embouchure et en amont de Sainte-Croix

-         Médoctec, à 40 lieues de l'embouchure et en amont de la rivière Saint-Jean.

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Histoire

 

  • Tous les abénakis appartiennent à la culture algonquienne dont ils ont été séparés il y a environ 1000 ans.
  • Entre 1564 et 1570 : première épidémie d’une maladie inconnu
  • 1586 : épidémie de typhus
  • 1600 : Les abénakis de l’est occupent l’actuel territoire du Maine sauf les partis les plus au nord et au sud, les abénakis de l’ouest vivent dans la partie nord de la Nouvelle Angleterre (New Hampshire au lac Champlain) Population : abénakis de l’est = 12.000, abénakis de l’ouest = 10.000. Les épidémies (variole, rougeole) venues du vieux continent déciment 98/100 de la population en quelques décennies. Les abénakis de l’ouest survivants, les sokoki ou penacook trouvent refuge dans des collectivités de la Nouvelle Angleterre et au Québec. Les abénakis de l’est seront moins touchés par les épidémies et leur communauté était située à Old Town (Maine), elle existe toujours.
  • 1604 : Exploration par Champlain du littoral de Norembègue. Il visite les eaux du Pentagouêt où il reçoit un bon accueil de la part des caniba
  • 1617 : le Maine est frappé fortement par les épidémies avec un taux de mortalité de 75% (les abénakis de l’est sont réduits à 5000 personnes
  • 1640 : Les algonquins du St Laurent s’allient à ceux du Kénébec.
  • Milieu du XVIIe siècle : les français entrent en contact avec les abénakis , les indiens resteront de fidèles alliés des français.
  • 1643 : Un algonquin de Sillery avec un adolescent abénaki vient enseigner le christianisme à un groupe et ensuite se rend au Québec pour apprendre la religion et recevoir le baptême.
  • 1646 à 1652 : évangélisation des tribus : jésuites, missionnaires
  • 1669 : ils commencent à émigrer au Québec où deux seigneuries leur ont été données, une sur la rivière St François (Réserve indienne d’Odanak) et l’autre fondée près de Béconcour ( réserve indienne de Wôlinak)
  • 1670 à 1760 : Ils sont considérés par les jésuites comme les « anges gardiens «  des français.
  • 1675 : Les abénakis ravagent des colonies de la Nouvelle Angleterre en représailles aux provocations des anglais convoitant leurs terres. Les anglais pour se venger tendent un piège aux abénakis de Wampanoags et Narrangasetts qui sont venus parlementer et s’emparent des indiens sans armes. Certains sont pendus les autres emmenés en esclavage
  • 1676/1680 : Les abénakis s’établissent au Québec dans la région de Sillery
  •  1690 : Les abénakis alliés aux français massacrent une centaine d’habitants du village anglais de Schnectady (Etat de New York), puis deux ans plus tard ils attaquent la colonie d’York.
  • 1707 : ils cultivent du blé d’inde, chassent et pêchent en période de paix. Très indolents, ils passaient leur temps à flâner, les femmes faisaient tous les travaux. Ces tribus prenaient pour femmes toutes les sœurs d’un même wigwam qu’ils abandonnaient pour s’unir à d’autres. C’étaient d’excellents guerriers qui aimaient se battre.
  • 1754 : Epuisés par les guerres et les épidémies qui les déciment, peu soutenus par leurs alliés français, les abénakis rendent les armes après un dernier combat à Norridgewock, les survivants fuient au Québec.
  • 8 juillet 1758 : 300 guerriers participent à la bataille de Fort Carillon avec les troupes franco-canadiennes de Montcalm (victoire française).
  • Guerre d’indépendance : 700 guerriers abénakis combattent aux côtés des américains et des volontaires français de la Fayette .
  •   1812 : Ils reprennent les armes pour protéger la colonie des américains
  •  XVIIIe siècle : ils se fixent à Odanak et Wôlinak : économie de subsistance : chasse, pêche, trappe, cueillette de petits fruits, agriculture (maïs, haricots, courges, tabac), confection de paniers tressés de frêne et de foin d’odeur pour la cueillette des baies, sirop d’érable.
  • 1976 : Un conseil tribal est organisé à Swanton au Vermont, l’état reconnaît la tribu la même année puis lui retire cette reconnaissance pour des raisons inconnues.
  • 22 avril 2011 : Reconnaissance officielle (statut) de l’état du Vermont de la bande abénaquise ELNU et de la bande abénaquise NULHEGAN.
  • 7 mai 2012 : Reconnaissance officielle (statut) par l’état du Vemont de la nation abénaquise Missisquoi et la nade abénaquise KOASEK du Koas.

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labénakis à Odanak au début du siècle photo musée Odanak

Abénakis d’Odanak et de Wolinâk

Les projets à vocation touristiques leur permettent de développer une économie tout en préservant leur culture et leurs traditions. Depuis 1960 la société historique d’Odanak gère un des plus importants musées autochtones du Québec, le musée des abénakis qui accueille plus de 50.000 visiteurs par an.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mode de vie

Les abénakis sont une société patrilinéaire à la différence des iroquois.

Ils vivaient dans des villages qui parfois étaient fortifiés et situés près des fleuves pour pratiquer la pêche.

Les villages étaient petits et contenaient environ une centaine de personnes.

Les chefs étaient nommés « sagamores », ils étaient chefs à vie, aucun accusation ne pouvait être faire contre eux, mais globalement, ils détenaient peu de pouvoirs.

Le wigwam

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Trois Abénakis en costume traditionnel, devant leur wigwam© Antoine Desilets

Les abénakis vivaient dans des wigwams.

Cette habitation était de forme circulaire et fait d’une armature de branchages avec quelquefois un soubassement de pierres, recouvertes de feuillages et de peaux tannées. Il pouvait être en forme de dôme ou conique ressemblant alors aux tipis des amérindiens des plaines. Mais à la différence du tipi il n’était pas démontable, mais constitué de matériau léger facile à construire. C’était l’habitat des peuples nomades des grandes forêts du nord et de l’est.

De nos jours des tribus comme les crees ou les naskapis se servent encore de wigwams lors des parties de chasse dans les régions nordiques. Les peaux de cerfs sont remplacées par des bâches de toile ou de plastique.

Ces wigwams s’avéraient parfaitement étanches : les Abénakis cousaient avec des racines de sapins les plaques d’écorces de bouleau pour les colmater ensuite avec de la gomme du même arbre. A l’intérieur des branches de sapins servaient de tapis et de siège en plus des peaux d’ours et d’orignaux. Une énorme marmite en bois trônait au milieu du wigwam. Son usage exigeait la plus grande patience : c’est en jetant des pierres brûlantes que les autochtones en réchauffaient le contenu. Aussi préfèrent-ils les chaudrons de cuivre européens, plus maniables et plus légers. Voilà comment petit à petit les Abénakis s’entrouvrirent sur le monde moderne...

 

Mythologie

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Trois périodes sont décrites dans leur cosmogonie :

-        L’âge ancien, à laquelle l’humanité et les animaux se confondent

-        L’âge d’or, les animaux sont encore aussi nombreux que les humains mais leur nombre est en diminution

-        L’âge présent

Les cérémonies sont célébrées par les chamans nommés « médéoulin » (mdawinno)

Tabal-dak : Esprit créateur androgyne des Abénaquis, il a créé les humains. À partir de la poussière de sa main, il créera deux frères: Gluskab et Malsumis. Ces deux frères ont la possibilité de créer un monde meilleur mais seul Gluskab en fait l'essai. Malsumis est plutôt porté à faire le mal.

La cosmogonie s’articule autour des saisons et des activités saisonnières. Les 4 saisons abénaquises forment un cercle et il faut connaître et utiliser les ressources de chaque saison pour survivre.

Le cercle de vie tourne, il n’y a pas dans le cycle de haut et de bas. Les hommes et les femmes sont présents dans le cercle ainsi que le monde spirituel et matériel. Les 4 dimensions doivent être équilibrées et harmonisées.

Lorsqu’il y a un déséquilibre cela provoque un malaise dans la famille ou la communauté et il faut y remédier par un rituel de purification.

Les 4 herbes brûlées :

  • La sauge qui représente l’essence masculine et pousse dans les lieux secs
  • Le foin d’odeur qui représente la féminité et pousse dans les lieux humides
  • Le cèdre
  • Le tabac

 

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Ta-De-Win est membre d'une tribu Abénaquise (reproduction) Courtesy of the Special Collections Department, University of Iowa Libraries

 

Les occupations au fil des saisons

Le printemps

C’est le temps de l’érable. Les abénakis produisaient du sucre (en non du sirop) avec cette plante, le sucre se conservait plus longtemps. Il permettait aussi les échanges dans la communauté. A la fin du printemps les plantes forestières étaient cueillies.

Dans les jardins étaient cultivées les trois sœurs traditionnelles empruntées certainement à la culture iroquoise : le maïs, la courge et la fève. Mises dans une butte de terre, les trois graines étaient mélangées, le maïs poussait en premier offrant sa tige en support aux haricots, et l’humidité conservée par les feuilles offrait alors de bonnes conditions de croissance aux courges. Ces trois plantes symbolisent les trois déesses matriarcales.

Les canots en écorce

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Ces embarcations mesuraient environ un mètre de largeur et trois mètres de longueur. Ils sont faits en écorce de bouleau. Pour boucher les trous, on  prenait de la résine fabriquée avec de la gomme d'épinette et de la graisse d'ours.

Les trois sœurs sur cocomagnanville ( article sur la milpa)

A l’automne, c’était le temps de la récolte des citrouilles et des canneberges, le temps de la chasse.

En hiver, les abénakis vivaient dans un isolement total en petites communautés. C’est à ce moment qu’ils en profitaient pou raconter et transmettre les traditions aux jeunes à travers les histoires. Des portions d’histoire étaient racontées chaque jour par des personnes différentes.

Qu’apprenaient-ils ?

La survie, donner un sens à sa vie, l’histoire des traités, les relations entre nations etc…

Rituels

Le chiffre 4 tient une place importante, il est associé à l’harmonie et fait référence aux 4 directions et aux peuples qui y sont associés.

Il existe aussi les 4 règnes (le végétal, l’animal, le minéral et l’être humain), les 4 périodes de la vie humaine (naissance, enfance, adulte, vieillesse)

Le rituel des premiers pas : première étape dans le cercle de vie, accueil de l’enfant dans ce cercle.

Chez le garçon uniquement était célébré l’apprentissage de la propreté. Le bébé « tsidis » en langue abénaquise ( en français : petit bout d’oignon sauvage) doit être laissé libre de grandir à son propre rythme.

La cérémonie du nom 

 Elle met fin à l’étape de la naissance, c’est le moment où l’enfant perd sa première dent. Ses cheveux sont coupés et on lui donne un nom. C’est un nom choisi en fonction du caractère de l’enfant, l’attribution du nom dans la tradition (ce qui n’a pas plus court de nos jours) survenait vers l’âge de 5 ans.

Cérémonie du passage à l’âge adulte

Elle survenait sans prendre l’âge en compte chez le garçon, c’était au moment où il était considéré comme assez mature. Pour la fille c’était lors de des « premières lunes » ce qui donnait lieu) un rituel et une grande fête familiale à laquelle l’on dansait la danse du châle. Ce qui symbolisait la possibilité d’avoir un enfant et d’en prendre soin.

Pour les hommes, il n’y avait pas de démarcation naturelle entre les âges. Il fallait passer les épreuves pour devenir un homme. Ces épreuves mettaient en relation les capacités physiques, mental, émotionnelles et spirituelles du futur homme.

Quand les garçons avaient réussi ( la notion d’échec n’existe pas) il exécutait la danse du couteau et recevait alors son premier outils.

La vieillesse était marquée par la reconnaissance et l’écoute, ainsi que la transmission qu’une personne âgée possédait.

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Artisanat

Très tôt, ils firent le tissage de la laine, du lin à base de lisse et du tricot à la manière européenne. La vannerie de frêne et de foin d’odeur fait partie de leurs traditions, mais ils empruntèrent des Attikamekw l’art du travail de l’écorce de bouleau. Ils adoptèrent aussi la structure des paniers micmacs qui ne comportent pas d’ossature. La culture matérielle des Abénakis atteste l’existence des relations avec d’autres groupes amérindiens et les nombreux emprunts culturels sous-jacents

Les vanneries abénaquises en frêne et en foin d'odeur sont très réputées. Certains artistes connaissent encore les secrets des danses traditionnelles et de la fabrication du masque du soleil, du masque de maïs et des totems identifiés à l'animal gardien de la tribu.

Quelques exemples de l’artisanat de la tribu Elnu :

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ELNU tribe

Une artiste abénakise/wendat : Christine Sioui Wawanoloath sur cocomagnanville  ICI

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La fête des abénakis

L’objectif de la Fête des Abénakis qui se tient dans la réserve d’Odanak, située à 20 minutes de Sorel-Tracy et de Drummondville, est de mettre en valeur la culture abénakise et de la faire découvrir au public par le biais de divers spectacles de chants et de danses traditionnels, ainsi que par des expositions et démonstrations d’artisanat. De plus, cette grande fête autochtone invite les visiteurs à déguster des mets locaux.

Cette fête annuelle a été organisée pour la première fois en 1960 et depuis ses organisateurs cherchent à construire des ponts entre le monde des Premières Nations et les représentants d’autres cultures.

C’est Rémi Dolan, un missionnaire des années 1960 qui a conçu l’idée de cette fête dont le but serait de présenter les éléments traditionnels de la culture autochtone et de proposer une vente de produits d’artisanat, comme les paniers fabriqués par des femmes.

 

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Pow Wow à Odanak dans les années 1970 Photo: Copyright © Conseil de bande d'Odanak

D’ailleurs, la fête sert à rassembler la grande famille abénakise, dont les communautés sont éparpillées jusque dans l’État du Maine, dans le Vermont et dans l’Ontario.

Admettons, que cette idée, venant d’un Robe Noire (nom traditionnel assigné aux missionnaires par les Amérindiens au Québec), signifiait un grand changement, parce qu’auparavant, les missionnaires avaient toujours essayé de faire cesser les pratiques traditionnelles ou de les présenter comme des jeux sans importance.

Cette grande fête a lieu annuellement lors de la première fin de semaine du mois de juillet.

 

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Pow Wow à Odanak dans les années 2000. Photo : Copyright © Conseil de bande d'Odanak

Caroleone

Sources : faculté marianapolis, wikipédia, encyclopédie larousse, ipir ulaval.ca, grandquébec.com

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D
bien je pense bien que les indiens du nord sont encore en combat , j en suis un du quebec et ici la bataille n est pas finit du tout ,Je suis directeur du developement socio economique et attaché politique d une petite communautéée et nous nous battons fort et le combat n est pas egual ses pour cela que nous travaillons tres fort a reunir plusieurs communautées ensemble cars dans le nombre nous vaiquerons
C
Bonjour Danny,<br /> <br /> Oui c'est évident que vous n'avez pas fini de vous battre, les problèmes sont différents mais le combat pour la terre et la dignité, la reconnaissance des peuples est toujours d'actualité. Et si vous vous unissez comme je sais que c'est le cas, c'est une chance de réussite, ce que je vous souhaite de tout mon cœur. Courage ! Caro
A
<br /> Est-ce une impression? on dirait que les Indiens du nord s'en sortent mieux que ceux du sud du manière générale...<br /> <br /> <br /> L'artisanat est très beau là aussi, je mettrais bien le petit panier dans mon salon, tiens!<br /> <br /> <br /> Bonne journée Caro et merci pour ce bel article intéressant.<br />
C
<br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bonsoir Almanitoo,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Oui c'est évident que les amérindiens du nord s'en sortent mieux si l'on peut dire, ils sont déjà en réserves et ont quelques droits obtenus par leur ténacité. Au Québec, ils ne sont pas mal<br /> perçus et je pense que les indiens d'Amérique du sud sont les plus mal lotis, surtout que pour eux tous les combats sont à mener à présent et ils sont sur des sols très riches donc, l'action se<br /> situe à présent sur leurs territoires.<br /> <br /> <br /> Mais les amérindiens du nord sont encore en combat, regarde ceux de l'Arizona !<br /> <br /> <br /> Au Canada les indiens se battent aussi en ce moment, pour eux le combat ne s'arrêtera pas.<br /> <br /> <br /> Là où je pense qu'il y a le plus de racisme c'est au Mexique et au Guatemala.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bises et merci de ta visite ( je suis un peu confuse ce soir, je savoure un peu le soulagement d'avoir récupéré ma fifille )<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Caro<br /> <br /> <br /> <br />