Des artistes et des chats : Brassens
Publié le 12 Octobre 2012
« Les chats ? Je les adore », disait Brassens.
Vous l’avez sûrement déjà vu en photographie, ce sacré bonhomme au regard si tendre, tenant dans les bras une guitare… ou un
chat.
Monsieur Georges Brassens aimait la musique, la lecture, les animaux et surtout les chats.
Il « avait » des chats, mais ne les « possédait » pas.
Il ne les prénommait pas, les chats étaient tous « Le chat ».
Il ne les appelait pas, les chats venaient vers lui, ou pas, quand ils voulaient.
Il les laissait entrer et sortir comme bon leur semblait :
Il respectait leur indépendance.
Quelques extraits de ces chansons dans lesquelles le chat fait une apparition....
Le testament
Qu´il boiv´ mon vin, qu´il aim´ ma femme
Qu´il fum´ ma pipe et mon tabac
Mais que jamais - mort de mon âme
Jamais il ne fouette mes chats
Quoique je n´aie pas un atome
Une ombre de méchanceté
S´il fouett´ mes chats, y a un fantôme
Qui viendra le persécuter
La brave Margot
Margoton la jeune bergère
Trouvant dans l'herbe un petit chat
Qui venait de perdre sa mère
L'adopta
Elle entrouvre sa collerette
Et le couche contre son sein
c'était tout c' quelle avait pauvrette
Comm' coussin
Le chat la prenant pour sa mère
Se mit à téter tout de go
Jeanne
La Jeanne, la Jeanne
On la paie quand on peut des prix mirobolants
Un baiser sur son front ou sur ses cheveux blancs
Un semblant d'accord de guitare
L'adresse d'un chat échaudé
Ou d'un chien tout crotté comm' pourboire
Citation de Jean Cocteau mais qui aurait pu être reprise par Brassens ( Merci à Almanitoo )
P.... de toi
Un soir de pluie v´là qu´on gratte à ma porte
Je m´empresse d´ouvrir, sans doute un nouveau chat
Nom de dieu l´beau félin que l´orage m´apporte
C´était toi, c´était toi, c´était toi
Les yeux fendus et couleur pistache
T´as posé sur mon cœur ta patte de velours
Fort heureus´ment pour moi t´avais pas de moustache
Et ta vertu ne pesait pas trop lourd
Au quatre coins de ma vie de bohème
T´as prom´né, t´as prom´né le feu de tes vingt ans
Et pour moi, pour mes chats, pour mes fleurs, mes poèmes
C´était toi la pluie et le beau temps
Mais le temps passe et fauche à l´aveuglette
Notre amour mûrissait à peine que déjà
Tu brûlais mes chansons, crachais sur mes viollettes
Et faisais des misères à mes chats
Caroleone