Demandez le programme !! La santé, notre bien commun!
Publié le 22 Septembre 2011
Aujourd'hui, je vous propose un devoir du soir, normal, vue l'heure à laquelle j'édite !!
Et cette leçon se fera à l'oral bien sûr puisque les devoirs écrits sont proscrits par l'éducation nationale !!
A vos neurones !!
Caroleone
La santé, notre bien commun !
Le niveau des indicateurs de santé révèle avant tout les inégalités socioéconomiques.
En ce sens, les mesures qui précèdent concourent toutes à renforcer le droit à la santé, que nous définissons comme « un état
de bien-être physique, mental et social » et considérons comme une préoccupation transversale de toutes les politiques
publiques.
Nous mettrons fin en priorité aux fermetures et démantèlements d’hôpitaux, de maternités, de centres de soin et d’IVG. Nous
garantirons l’accès effectif et gratuit à la contraception et à l’IVG.
Nous abrogerons la loi Bachelot et la loi de 2003 instituant la tarification à l’activité. Nous investirons massivement pour
redonner à l’hôpital public les moyens nécessaires à une politique de santé de qualité.
Nous rétablirons le remboursement intégral à 100 % des dépenses de santé couvertes par la Sécurité sociale en y incluant les
lunettes et les soins dentaires ;
les mutuelles seront orientées principalement sur les questions de prévention. Nous supprimerons les forfaits et les
franchises. Le financement de la protection sociale doit être construit à partir des cotisations sur les salaires, avec une modulation et une
contribution sur les revenus financiers des entreprises, des banques et des assurances.
Nous voulons reconstruire et développer un service public de santé basé sur la proximité et la qualité des soins avec les
personnels, les élus et les citoyens.
Nous favoriserons la mise en réseau des hôpitaux entre eux et avec la médecine ambulatoire pour développer la prise en charge
technique nécessaire sans l’opposer à la proximité, pour réduire les temps d’attente dangereux et onéreux et contribuer
à la coopération des professionnels. Nous assurerons la promotion des centres de santé et le respect de leur vocation initiale d’accès aux soins pour
tous.
Le travail en partenariat avec la médecine libérale sera renforcé. Afin de prendre en charge « la personne » dans sa globalité
– et non le « malade » – le médecin généraliste verra sa position nettement revalorisée. La médecine générale sera considérée comme une spécialité, revalorisée dans la formation, dans sa rémunération et sa reconnaissance universitaire. Plutôt qu’une
politique fondée sur la sanction financière, la puissance publique développera de nouvelles formes de rémunération
intégrant l’élaboration des dossiers, la prévention et l’éducation à la santé.
Pour faire face à la pénurie des médecins généralistes et de certaines spécialités, le nombre d’étudiants à l’entrée des
études de médecine sera augmenté de manière significative dans la perspective de la suppression du numerus clausus.
Nous organiserons une négociation conclue par un accord majoritaire pour redéfinir une nouvelle convention médicale, remettant
en cause les dépassements d’honoraires et créant de vraies incitations à l’installation (financières, techniques, d’aide à l’installation ou à l’équipement…) pour en finir avec la désertification médicale.
Pour lutter contre la pénurie de personnel, nous lancerons un programme de formation de toutes les disciplines de la santé,
libéré de l’influence des laboratoires pharmaceutiques.
Nous organiserons la formation par concours d’entrée dans la Fonction publique. La validation des acquis se fera aussi devant
des commissions multidisciplinaires sur le principe de trois tiers-temps : formation, production de soin et temps de
formateur ou de contribution à l’éducation sanitaire.
Le maillage du territoire national devra être assuré pour répondre aux besoins de santé et non pas en fonction de logiques
comptables. Pour ce faire, nous établirons une couverture nationale de santé égale sur tout le territoire. Tous les bassins de vie seront dotés d’équipements publics de santé (hôpitaux, services hospitaliers, maternités, urgences…) en rapport avec leur
population.
Les réponses au manque d’autonomie seront prises en charge par la sécurité sociale
à 100 % pour la partie « soins » et par le développement des services publics.
Nous organiserons un grand débat public pour une réforme progressiste de la psychiatrie respectant les libertés
individuelles.
Nous libérerons la recherche pharmaceutique de la soumission aux marchés et aux laboratoires en mettant en place un pôle
public du médicament avec au moins une entreprise publique qui interviendra sur la recherche, la production et la distribution des médicaments.
Ce pôle public :
• produira une partie des médicaments,
• contrôlera le système de sécurité des médicaments, leur mise sur le marché
et leur prix,
• sera doté de pouvoirs de sanction à l’égard des laboratoires qui manqueraient
à leur devoir de sécurité sanitaire,
• relancera la recherche publique et fera adopter une charte incluant le devoir
de recherche sur les médicaments dits « non-rentables ».
Nous redonnerons à la santé publique, la promotion de la santé et la prévention les
moyens qui leur font défaut, notamment en matière d’étude et de recherche.
Nous répondrons à l’exigence de sécurité sanitaire avec un vrai contrôle
démocratique et une mobilisation permanente de tous les acteurs.
Les ARS* seront supprimées. L’ensemble des dispositions en faveur de la santé sera
mis en oeuvre par des instances regroupant les personnels et les professionnels, les
élu-e-s et les citoyen-ne-s.