Cuba à l'honneur : Le habano se consume pour vous (2e partie)

Publié le 10 Janvier 2012

Cuba se fume

 


 

Le habano se consume ......

 

 

 

 

 

 

 

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Les contrôles

La qualité

Chaque demi-roue est vérifiée dans sa longueur, son diamètre, sa consistance et son poids, tension de la cape, fini de la tête. Des échantillons sont prélevés et ouverts pour vérifier la confection interne. En cas de défaut, le torcedor qui a réalisé le cigare doit payer la pièce défectueuse.

Contrôle par le goût

Chaque manufacture à son équipe de dégustateurs qui jugent de la qualité des cigares en les sélectionnant au hasard.


Les critères suivants sont testés :

-    Le tirage : facilité à fumer
-    La combustibilité : le habano se consume t-il correctement ( à la bonne vitesse)
-    Les arômes : ils doivent correspondre aux critères de la vitole
-    La saveur : consistance et impression en bouche
-    La force
-    L’impression d’ensemble

 

 

 

            Les images sont belles mais ne pas mettre le son !!


 

 

L’influence de la forme et de la taille sur le goût

 

Chaque marque possède son propre style aromatique, autour duquel chacune de ses vitoles apporte sa propre interprétation, ses variations.


• Plus le cigare est gros, plus ses arômes se révèlent riches et plus la fumée paraît fraîche.


• Les cigares de gros diamètre se consument avec lenteur et produisent une fumée plus moelleuse qui imprègne le palais d’un riche bouquet d’arômes.


• Les Doubles Figurados offrent une saveur particulière lors des premières bouffées dominées qu’ils sont par les arômes exposés par la cape et la sous-cape. La véritable richesse de l’assemblage s’exprime une fois la partie la plus large abordée.


• Les cigares plus fins se consomment plus vite et concentrent les arômes sur la langue, procurant une saveur légèrement plus piquante.

 

 

 

"Le cigare est si proche de l'homme que tous deux finissent en cendres."

 


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Une semaine après le contrôle, les cigares sont conditionnés et rangés dans l’escaparate, armoire de tiroirs en bois de cèdre qui permettront d’éliminer l’excès d’humidité absorbée lors de la confection. La pièce possède une température située entre 16 et 18 ° ainsi qu’une hygrométrie de 65 à 70 %.

 

 

 

 

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La classification

L’escogedor

L’escogedor est le trieur par teintes et son travail consiste à trier les havanes en 64 nuances différentes. Un autre escogedor réparti les havanes dans les boîtes dans lesquelles les couleurs seront uniformisées selon le classement qui se base sur sept catégories allant de la plus clair à la plus foncée :


-    Claro-claro : teinte jaunâtre à verte
-    Claro : appelée aussi natural
-    Colorado-claro : légèrement rouge
-    Colorado : la teinte la plus courante, brune et huileuse
-    Colorado-maduro : couleur d’une feuille longuement exposée au soleil(feuilles de segundo centro fino)
-    Maduro : couleur des feuilles exposées constamment au soleil
-    Oscuro : couleur la plus foncée (corona), long processus de vieillissement

 

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                                                                              les teintes de habanos

 

 

 

 

 

 

 

Pose de la bague

C’est un européen, Gustavo Bock en 1845 qui a eu l’idée de cette bague qui selon la légende avait pour but d’éviter que les gens se tâchent les mains, surtout les plus raffinés qui portaient à l’époque des gants blancs.
A Cuba, la bague s’appelle la Anilla, dans les autres pays elle s’appelle la vitole. L’ouvrier qui place la bague se nomme l’anilladora, il place cette dernière avec minutie sur chaque habano exactement à la même hauteur et la maintient en place à l’aide d’une goutte de colle végétale.

 

 

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"Le cigare donne à ceux qui sont pauvres l'illusion de la richesse. Il en donne l'assurance à ceux qui sont fortunés. Sacha Guitry"

 

 

Les 12 principales formes et tailles utiles à connaître

-    Mareva ou petit corona (129 mm de long, 16.67 mm de diamètre, cepo 42), le plus populaire des habanos, 30 minutes de plaisir


-    Corona (142 mm long, 16.67 mm de diamètre, cepo 42), couronne un bon dîner et offre 30 minutes de plaisir


-    Cervantes ou Lonsdale (165 mm  de long, 16.67 mm de diamètre, cepo 42), 45/50 minutes de plaisir


-    Laguito n°1 ou lancero (192 mm de long, 15.08 mm de diamètre, cepo 38) 1 heure de plaisir


-    Prominente ou double corona (194 mm de long, 19.45 mm de diamètre, cepo 49) expérience gustative exceptionnelle, 1h et quart de plaisir


-    Julieta n°2 ou Churchill (178 mm de long, 18.65 mm de diamètre, cepo 47) 1 heure de combustion


-    Dalia ou 8-9-8 ( 170 mm de long, 17.07 mm de diamètre, cepo 43 ) 1 heure de plaisir


-    Robusto (124 mm de long, 19.84 mm de diamètre, cepo 50) : choix privilégié des fumeurs expérimentés, 30/40 minutes à en profiter


-    Piramide ou torpedo (156 mm de long, 20.64 mm de diamètre, cepo 52 ) : c’est un figurado ou obus (tête en pointe) 1 heure de plaisir


-    Exquisito ou figurado (145 mm de long, 18.26 mm de dimaètre, cepo 46 ) : forme de torpille


-    Perla ou tres petit corona (102 mm de long, 15.87 mm de diamètre, cepo 40 ), se consume en 20 minutes


-    Laguito n° 3 ou panetela (115 mm de long, 10.32 mm de diamètre, cepo 26 ) se fume en une quart d’heure

 

 

 

 

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Les emballages

 

Il existe cinq types d’emballages individuels de habanos :

-    A l’air libre avec une bague : le plus classique
-    Dans une feuille de cèdre : spécialité de la marque « Romeo y Julieta »
-    Dans un tube d’aluminium : complété par une feuille de cèdre à l’intérieur
-    Dans du papier de soie : utilisé par la marque Fonseca
-    Dans du polypropylène : appelé aussi cellophane, emballage plastique


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                                                                            habano fonseca

 

 

 

 

Les boîtes

 

 

 

boite.jpg                                                                    Boîte de cigare (Photo: Photocuba)

 

 



A l’origine, les boîtes étaient toutes simples en bois sans décorations et c’est au cours du XIXe siècle que Cuba commence à introduire la boîte de habano  actuelle avec des étiquettes bien précises qui constituent un ensemble nommé  « habilitaciones ».

 

 

 

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                                            le nom des étiquettes sur les différentes boîtes

 

 

 

Les chiffres de la production annuelle de habano

-    1991 : 60 millions
-    1995 : 69 millions
-    2000 : 118 millions
-    2005 : 140 millions
-    2009 : 110 millions



Les garanties



Afin de garantir à l’acheteur la qualité et la fiabilité du produit, « habanos SA » a mis en place une série de sigles de sécurité garantissant l’authenticité du habano. Le sceau de garantie introduit par un décret du roi d’Espagne, Alphonse XIII en 1889 est officialisé en 1912 à Cuba et comporte deux sécurités ajoutées en 1999, un numéro de série inscrit en rouge et un filigrane visible à la lumière ultraviolette.

283px-Sceaugarantiehabanos.png                                                                                         sceau de garantie

En 2009, un nouveau modèle de sceau de garantie est introduit avec un code barre intégré ainsi qu’une étiquette holographique difficile à contrefaire qui est collée sur le dessus de la boîte et comporte un numéro de série. Toutes les boîtes provenant de Cuba doivent avoir cette étiquette.

 

 

 

300px-Holohabanos.png                                                                                 étiquette holographique

 

Sur chaque boîte figure l'indication du produit, le procédé est fait à l'ancienne au fer rouge, il faut impérativement trouver le sigle ' Habanos SA" et Hecho en Cuba sur le fond de la boîte. 

 

 

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En 1994, apparition de l’appellation d’origine qui est une étiquette collée sur la boîte rappelant l’origine des habanos et leur statut juridique.

 

 

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                                                                            logo d'appellation d'origine

 

 

 

 

 

" Le cigare engourdit le chagrin et remplit les heures solitaires d'un million de choses agréables" George Sand"

 

 

 

Quelques marques connues

En 1988, « habanos SA » a établi une pyramide des marques en fonction du prix, du volume de vente et de la notoriété de chacune des marques.

 

 

 

 

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-    ALTO : COHIBA, marque créée pour Fidel Castro


      Ex :Cohiba

 

 

cohiba bis


Le nom de cette marque provient des anciens indiens « Tainos » de Cuba. Les Cohiba sont sans doute parmi les cigares les plus fins du monde. Marque préférée de Fidel Castro, le Cohiba fut créé en 1968 pour usage diplomatique uniquement. Dès 1982, il est offert au public en trois calibres : Lanceros, Coronas Especiales et Panetelas. Trois formats s’ajoutèrent en 1989 pour compléter « La Linea Classsica » : Esplendidos, Robustos et Exquisitos. Les cinq formats de « La Linea 1492 » virent le jour en 1992 pour commémorer le cinq centième anniversaire de la découverte de Cuba et du Havane : Siglo (siècle) I, II, III, IV et V. Cohiba est l’une des grandes fiertés de la Havane, seules une dizaine de Vegas sont habilitée à fournir les feuilles entrant dans la construction des cigares de la marque. Une particularité unique et notable est la troisième fermentation ce qui en justifie le prix élevé.

 

 

 

 

                 Ex :    Montecristo

 

 

montecristo



Montecristo fut lancé en 1935 par la manufacture H. Upmann, d’abord en cinq formats désignés non par des noms mais par des chiffres. Les autres formats tels le « A » et les « Especial » s’ajoutèrent au début des années 70. Le goût particulier des Montecristo a tellement plu au fumeur de cigares qu’il s’imposa comme le plus populaire des Havanes depuis plus de deux décennies.



«  Noël au Montecristo, Pâques au Machettero »

 

 

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                                                                                      montecristo n°2

 

 

 

 

-    MEDIO

 


-    MEDIO ALTO : ex : Romeo y Julieta  

 

 

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Fondé en 1875 par Alvarez y Garcia, Romeo y Julieta prit son essor en 1903, lorsque la manufacture fut rachetée par « Pepin » Fernandes Rodriguez. Pepin parcourait le monde en faisant courir sa jument Julieta partout en Europe et en produisant la sélection la plus large de bagues personnalisées pour les célébrités de l’époque. Romeo y Julieta est la première marque à proposer le format Churchill en honneur de Sr. Winston Churchill.


         Ex : Bolivar

 

 

 

 

BOLIVAR-Belicosos-Finos.JPG                                                                                 bolivar belicosos finos

 

 

 

 

Une des grandes figures romantiques du XIXème siècle débarrassa une grande partie de l’Amérique Latine du joug espagnol. En 1901, soixante-et-onze ans après sa mort, la firme Rocha de La Havana le commémora sur ses bagues. Il n’est sans doute pas étonnant qu’une marque, portant le nom d’un personnage aussi puissant, offre des mélanges fortement charpentés. Ces cigares sont très bien construits, d’une grande richesse aromatique et d’une puissance toute cubaine. A réserver pour les amateurs.

 

 

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-    MEDIO BAJO :

 

     ex : Vegueros

 

 

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Cette fabrique de Pinar del Rio était la première ouverte aux touristes. Les cigares produits étaient réservés pour le marché local. En 1997, Veguero lança une nouvelle marque, Verguero (paysan), proposant des cigares roulés à la main destinés à l’exportation. La popularité de la marque fut rapide malgré le manque de goût de sa bague verte.



-    BAJO :

 

 

     ex : Fonseca

 

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Cigare cubain Fonseca - Le seul havane présenté dans un papier de soie.
Fondée en 1891 par Francisco Fonseca, la marque était fabriquée dans une petite manufacture située rue Dragones à La Havane. Elle a été chantée par le poète Federico García Lorca: «J’irai à Santiago avec la tête blonde d’un Fonseca… » On doit à Francisco Fonseca l’habillage du cigare dans une fine feuille de papier Japon et son logement en tube individuel. Il eut aussi l’idée de créer une salle de dégustation dans sa manufacture pour tester les mélanges choisis par ses clients. Fonseca s’était aussi spécialisée dans la confection de cigares pour banquets, réceptions, clubs, etc.

 

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«  Qui prend femme, prend maître, qui prend cigare, prend maîtresse »

 

 



FUMER UN HAVANE

 

 

« Fume la tête haute, surtout à Cuba »

 

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S'il n'y a pas de cigares sans feu, la dégustation est une volupté précédée de nombreux rituels avant l'allumage. Choisissez tout d'abord le moment privilégié pour vous adonner au plaisir de fumer, car c'est un événement qui mérite disponibilité et attention. Prenez alors la vitole dans votre main, savourez du regard sa forme et la couleur de sa robe. Roulez-la ensuite doucement entre vos doigts afin d'en appréciez la souplesse et la texture et humez calmement les arômes de son bouquet. Il n'est pas utile de lui ôter sa bague, signe d'authenticité, mais si vous le souhaitez cependant, prenez garde à ne pas abîmer la cape en la décollant. Il est préférable d'ôter la bague après avoir fumé un tiers du cigare, il sera alors chaud et la bague se décollera facilement.

La coupe de la tête du havane doit se faire avec raffinement et dextérité. Pour une coupe nette et petite (il ne faut pas empiéter sur le point où la coupe rejoint la cape) qui favorise un bon tirage, un coupe-cigares est souvent un instrument mieux adapté que les ongles ou les dents. L'heure est venue d'allumer votre cigare, acte ultime avant la dégustation. Portez la flamme d'une grande allumette ou d'un briquet à gaz à son pied et aspirez lentement en faisant pivoter le cigare au dessus de la flamme (et surtout jamais dans la flamme) afin de répartir l'incandescence. Votre cigare brûle alors d'être dégusté, il est prêt à dégager toute sa saveur. Caresse des muqueuses, stimulation des papilles, laissez la fumée s'épanouir dans votre bouche et dégager les saveurs enveloppantes du tabac.


Volutes éphémères, exhalez lentement un nuage de fumée bleutée à travers les lèvres et le nez. Le cigare s’épanouit après les premières bouffées et exhale des fragrances fruitées, fleuries, épicées, sucrées ou boisées, corsées ou légères.

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Un havane se consume lentement et s'éteint même si l'on en prend grand soin. Pour le rallumer, faites tomber délicatement la cendre tiède, portez la flamme sous le pied et aspirez franchement. Un cigare allumé la veille peut être rallumé en coupant au préalable très largement la partie fumée. Il se peut qu'il dégage alors une certaine âcreté, à vous de juger s'il vous convient encore. Lorsque votre dégustation sera terminée, et le cigare consumé, ne l'écrasez surtout pas dans le cendrier, mais laissez-le s'éteindre de lui-même, le feu sacré le quittera dans un dernier nuage de fumée.

Le cigare, objet symbolique aux formes suggestives, est souvent associé à un plaisir sensuel. Déguster un bon cigare est avant tout un moment de quiétude. Lorsqu‘ on fume, on goûte la plénitude de l'instant, l'intensité du présent. Les grands hommes ont souvent été des adeptes de la marche à pied qui leur permettait de se retrouver, de s'écouter et de prendre du recul. Fumer procure ce même type d'évasion fructueuse et nécessaire.

Le cigare donne la sensation de transformer l'éphémère en éternité, parce qu'il emporte loin du matériel, hors du temps, et qu'il permet de se concentrer sur l'essentiel. Tantôt il incite à la réflexion, tantôt on apprécie les sensations qu'il procure. Le cigare se fume pour s'émerveiller de nouvelles sensations, saisir l'instant et le figer dans la marche inéluctable du temps.

Fumer nuit gravement à la santé, loi n°9132.


«  Aimer sans être aimé, c’est comme allumer un cigare avec une allumette éteinte. George Sand »


 

 

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Les mots savants


Cape : enveloppe extérieure du cigare. Elle est choisie pour ses qualités d'aspect (intégrité, grain, couleur) et mécaniques (élasticité, finesse). Contrairement à une idée répandue, la cape ne détermine pas le goût du cigare, et sa couleur n'implique pas non plus une nuance de goût.

Centro : désigne la partie de la plante située au 3ème quart au-dessus du sol, et dont les feuilles sont cueillies lors de la 3ème cueillette, après les feuilles 'libre de pie" et "uno y medio.

Corona (vocable espagnol) : couronne.
    * Nom donné à la partie du plant de tabac qui forme la cime (groupe de feuilles d'où émerge le bouquet floral).
    * Module classique de cigare d'un diamètre voisin de 16,67 mm soit 42/64ème d'inch (diamètre dit jauge – anglais gauge - 42) et de longueur d'environ 140 mm.

Côte et écôtage : nervure centrale de la feuille de tabac. Elle est détachée du parenchyme lors de l'opération dite "écotage", qui fournit des demi-feuilles "droites" ou "gauches" 


Despalillo : Littéralement il s'agit de l'écôtage, mais c'est aussi l'endroit ou les feuilles de      tripe et de sous-cape sont préparées.


Despalilladora : Ecoteuse, mis au féminin, car ce sont essentiellement des femmes

Libre (de pie) : désigne le groupe de feuilles basses qui forment la première récolte par étages.

Ligero : l'une des quatre classes de base selon lesquelles les tabacs de haut grade sont classés à Cuba (dans l'ordre de richesse croissante, en produits aromatiques et en nicotine: volado, seco, ligero, medio tiempo).

 

 

 

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Medio tiempo : l'un des quatre grades cubains de classement des feuilles de tabac prêtes à l'emploi. Le medio tiempo correspond aux feuilles les plus riches en éléments olfactifs et en nicotine (les trois autres sont dans l'ordre décroissant: le ligero, le seco et le volado.


Seco : l'une des quatre classes de base selon lesquelles les feuilles sont réparties avant emploi à Cuba

Sous-cape : demi-feuille de tabac, choisie de préférence très souple et assez nourrie, de bonne combustibilité et de goût bon ou très bon, ou à la rigueur effacé, qui sert à envelopper les feuilles d'intérieur pour former la poupée du cigare. Il est essentiel que la combustibilité de la sous-cape soit supérieure à celle de l'intérieur, faute de quoi le cigare brûle en cratère.

Torcedor : vocable espagnol. Ouvrier rouleur de cigares.

Tripe : ensemble de demi-feuilles ou morceaux de feuilles de tabac qui constituent l'intérieur du cigare, que l'on enveloppe de la sous-cape.

Uno y medio : étage foliaire, bas sur la plante, qui forme la 2ème cueillette après le "libre de pie"

Vitole : synonyme de module ou type de cigare. C’est souvent une vitole commerciale qui situe la manufacture. Comme pour les vins, les vitoles ont une année, un propriétaire, une manufacture.


Volado : parmi les quatre tiempos ou classements de base avant emploi pratiqués à Cuba, le volado est celui qui correspond aux feuilles les plus fines et qui ont le moins de 'fortaleza" (force en espagnol) et qui correspond en gros aux feuilles basses de la plante.

Vuelta Abajo : grande zone de culture de Cuba, très hautement spécialisée de longue date dans la pro-duction des meilleurs "tabacs de La Havane".

 

 

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J'espère que vous aurez eu beaucoup de plaisir à prendre connaissance de ces articles et je vous invite à entrer plus encore dans mon année de Cuba .

 

Caroleone

 

 

 

 

 

 

 

SOURCES : wikipédia, cubalatina, cubania

 

 

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Cuba

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Commenter cet article
B
<br /> Que serait le Che sans son cigare?<br />
C
<br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C'est clair...notre héros au habano, on y tient <br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> caroleone<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />