Clopin-clopant
Publié le 26 Février 2013
Quand autour de nous le sombre ciel ternit
Voile de sa pénombre les pensées obscurcies
Quand le corps se sent abandonné trahi
De ses forces qui se délitent et s’enfuient
Un mot, un signe, une étoile, une branche, un cri
Telles des aiguilles piquant les chairs pour vérifier la vie
Remettent d’aplomb les pensées ravivant l’énergie
Et c’est clopin-clopant que se ranime ainsi
La flamme d’un combat pour lequel on a signé d’un sang ravi
Carole Radureau (26/02/2013)
Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons
Voici la piqûre bénéfique qui remet les idées bien raides comme une trique :
(..) alors la vie je l’ai
saisie,
je me suis campé devant elle, je l’ai étreinte à la
dompter,
puis je suis allé dans les galeries des mines
voir comment vivaient d’autres hommes.
Et quand j’en suis sorti, les mains teintées de
douleurs et de saleté,
j’ai levé celles-ci, je les ai montrées sur les cordes
d’or
et j’ai dit : « Je ne suis pas complice du crime ».
Alors ils ont toussé ; vexés, ils ne m’ont plus
salué,
ils ont cessé de m’appeler Théocrite, et ils ont
fini
par m’insulter, par envoyer toute la police à mes
trousses,
mais je n’étais plus absorbé par la seule
métaphysique.
J’avais conquis la joie.
(…)
Pablo Neruda ( Lettre à Miguel Otero Silva ICI )
Ma chanson du moment, un coup de pep's garanti ( vous connaissez-ty les amigos ?)