CGT : les camarades de PSA Mulhouse explosent le système capitaliste en quelques phrases, où toute la classe ouvrière se reconnaîtra. A lire et à relire!

Publié le 6 Octobre 2012

PSA Mulhouse
La CGT ne veut pas entendre parler de compétitivité

Revendiquant le titre de « premier syndicat des ouvriers », la CGT de PSA Mulhouse, par la voix de son délégué syndical Julien Wostyn, rejette toute idée de gain de productivité nécessaire pour le site haut-rhinois.

« La compétitivité est aujourd’hui dans tous les discours, tant du gouvernement actuel que des patrons (PSA, Renault, etc.).


Pour eux, pas d’autre recette que de présenter la note aux salariés : par des licenciements, des suppressions d’emplois, le blocage (donc la baisse) des salaires, davantage de flexibilité des horaires », constate Julien Wostyn.

Derrière le comparatif de durée de fabrication d’un véhicule, « chiffre invérifiable d’ailleurs, puisque donné par la direction et longtemps confidentiel », il y a, poursuit-il, l’idée – « martelée par le nouveau directeur comme par ses prédécesseurs » – « que nous ne sommes toujours pas assez productifs, que nous ne faisons pas assez d’efforts, qu’il y a trop de salariés (donc trop de salaires à payer) par rapport à la production quotidienne.

Il y a aussi la volonté de mettre en compétition les salariés entre eux, entre les différents sites du groupe mais aussi à l’intérieur d’une même usine, en pointant du doigt et en poussant vers la sortie ceux qui sont victimes d’accidents du travail, ceux qui sont en arrêt maladie parce qu’ils sont trop usés par le travail… »

« Le discours patronal classique »


« Passer par des suppressions d’emplois pour préserver les emplois de demain, c’est le discours patronal classique, estime Julien Wostyn.

On voit ce qu’il en est à Mulhouse où plus de 5 000 emplois ont été supprimés en dix ans. »

Pour la CGT, ce ne sont pas les emplois, les salaires, les conditions de travail qui doivent être flexibles sous prétexte de compétitivité.

« Si les ventes baissent dans les mois à venir, si la production continue de ralentir, qu’est-ce qui est le plus important ?

Préserver les bénéfices du groupe, les dividendes aux actionnaires (5,8 milliards en 12 ans dépensés en dividendes et rachats d’actions) et la fortune de la famille Peugeot ?

Ou préserver l’emploi et le revenu de tous ceux – les salariés – qui n’ont que cela pour vivre, en partageant le travail entre tous ? », interroge le syndicat qui rappelle « que la production a augmenté en dix ans, alors même que les effectifs chutaient ».

Source lalsace.fr


 

Pour faire bon compte, je rajoute un tract des camarades qui date de juillet 2012.

Amitiés à tous et à toutes


Cyril LAZARO

 

tract-psa-mulhouse-11-07-12-1

 

tract-psa-mulhouse-11-07-12-2.jpg

 

 

 

Source cgt-peugeot-mulhouse.fr

 

 

 

 


Rédigé par caroleone

Publié dans #Travailleurs en lutte

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Commenter cet article
L
<br /> marrant, on n'entend pas la CFDT<br />
C
<br /> <br /> Bah, la CFDT est pro-soce alors elle se tait !!<br /> <br /> <br /> Comme d'hab.<br /> <br /> <br /> Mais par contre elle existe encore parce que je vois des articles sur le blog de Cyril, mon pote spécialiste/syndicaliste.<br /> <br /> <br /> Bises petits cafards<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> caro<br /> <br /> <br /> <br />