Bouilles d'amour, poème pour les enfants
Publié le 26 Juin 2012
Comment ne pas craquer devant leurs bouilles d’amour
Ne pas être émerveillés de leur candeur, de leur fraîcheur
Passer à côté d’eux sans voir qu’ils ne veulent qu’offrir leur cœur ?
Comment ne pas craquer devant les sourires de tous les jours ?
Ils sont petits, ils sont frais, ils ont l’avenir qui s’ouvre à eux
Leurs petites jambes ne courent pas assez vite pour aller de l’avant
Ils essaient de s’adapter au rythme fou des adultes mais pourtant
Ils sont petits, ils ont l’avenir devant eux et surtout ils ont les jeux !
Nous devons toujours laisser les enfants vivre leur vie d’enfants
Ne jamais leur voler cette part unique qui les construit pour la vie
Ils doivent pouvoir s’amuser, flâner, découvrir, goûter tous les fruits
Nous devons laisser les enfants s’épanouir et se construire pour longtemps
Comme leurs joues sont fraîches, leurs traits ronds et douillets !
Penser qu’un jour ces traits se flétrissent et d’attraits plus aucun ne persiste
Se dire que la vie s’éteint chaque jour petit à petit jusqu’à la fin si triste
Comme leurs joues sont fraîches, leurs fronts si moelleux sous les baisers !
J’aime cette insouciance, cette liberté, cette espérance liée à l’enfance
C’est le plus beau cadeau que la vie nous offre mais pourtant qui s’en souvient ?
Qui se rappelle de tous ces bons moments où n’existe pas la peur du lendemain ?
J’aime cette insouciance, cette joie de vivre, cette soif d’abondance
Avez-vous remarqué comme ils sont tous beaux, de toute nationalité ?
L’enfance à cette magie particulière qui met à égalité les peuples du monde entier
Qu’il soit d’Asie, d’Afrique, d’Europe ou d’Amérique, le petit est de toute beauté
Avez-vous remarqué comme ils sont tous beaux, peu importe où ils sont nés ?
J’aime les enfants, ils sont ma passion première, celle qui jamais ne s’éteint
Je rêve de tenir bientôt mon premier petit-enfant dans mes bras de mamita
Je fais pour lui ou pour elle des projets rebelles en soutien à toutes les guérillas
J’aime tous les enfants du monde et je me bats afin que plus jamais ils n’aient faim !
Carole Radureau (26/06/2012)