Actualités bourdonnantes et rimantes à la vinaigrette balsamique

Publié le 5 Février 2013

Plein d’idées bourdonnantes mais toutes arrivent en même temps…….les petites abeilles m’inspirent souvent des réflexions sur notre quotidien.

Et ça dérive et ça glisse sur une pente savonneuse, attention aux gamelles !

 

Pensées très philosophiques à suivre en tirant le fil.

 

 

 

 

 

Abeilles : sauve qui peut

 

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Elles partent, elles nous quittent

Elles ne veulent plus bourdonner

à nos oreilles,

susurrer leurs mots d’amour

mielleux et savoureux.

Elles sont parties mais où ?

On n'en sait rien, disparues, envolées,

plus aucune trace, pas de mortes,

pas de corps pour saisir

l’énormité de la chose.

Elles ne veulent plus de la vie

sur terre

comme on leur fait vivre,

cet enfer de pestes et de cides

qui brouille les pistes

et fait périr les ruches

les vide.

La main de l’homme et son sceau

marquent cet immonde propos.

Il nous faut réagir car abeilles

et hommes : cause commune.

Sans elles plus de vie pérenne

sur cette terre déshabillée

de toute fortune.

L’homme en vaut-il la chandelle

après tout ?

Petites abeilles se le demandent

chaque jour.

Sacrifice nécessaire

Pour sursaut solidaire ?

Là est la question.

Et voici la pétition : ICI

 

Carole Radureau (05/02/2013)

 

 

 

 

 

 

 

Qu’ont-ils fait de l’île de Pâques ?

 

 

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Une petite île comme exemple

Grandeur nature et évidente

Nous démontre comme l’homme

Peut bouffer sa maison

Comme une pomme.

Un cerveau trop plein

Des mains trop habiles

Des religions si cupides

Et c’est un désert de statues

Qui remplace la vie et tue

Jusqu’au plus petit organisme

De cette terre nourrice.

Civilisation de l’autodestruction

La ruche n’était pas assez grande

Pour contenir les offrandes

Mais la terre elle ne se vend pas

Ni aux colons ni aux dieux

La poussière et la pierre

N’ont jamais rempli les appétits

Et quand le système périt

Il faut tout casser et rebondir

Tout casser et repartir

A zéro.

 

Carole Radureau (05/02/2013)

 

 

 

 

 

Qui Mali pense

 

 

 

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Mali qui danse Mali qui rit

Qui ne pense pas qui sourit

Sa terre en transe s’épanouit

Bientôt extraite de son étui

 

Maliens votre cœur offert

Sur une main d’or est prospère

Le roi des francs n’en a que faire

 Son cœur c’est son nez qui flaire

 

Le bon filon de terre d’Afrique

Est sous vos pieds il fabrique

Les millions des colons du fric

Pour vous le riz  pour eux les briques

 

Mali qui danse comme les abeilles

Mali qui chante qui s’émerveille

Les pestes et les cides se réveillent

Au sein de ceux qui tissent la treille

 

Carole Radureau (05/02/2013)

 

 

Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons

 

Petits liens vers des articles en rapport avec ces poèmes :

 

Les abeilles pour les nuls (4 parties)  ICI

 

Les rapanui ou les derniers pascuans  ICI

 

 

 

 

 

 

 

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes

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