A notre très cher et très coûteux président des riches

Voici la lettre et le travail d'un petit papy qui s'applique chaque jour à dénoncer les ficelles du pouvoir en place avec ses petits moyens de citoyen révolté .

Nul doute que vous vous y retrouverez et que vous regretterez comme moi de ne pas avoir été capable de rédiger un écrit aussi sincère et aussi juste.

Merci à toi papy, tu peux être fier de ton travail, pour lui démonter la tronche et balancer ses cabales à notre monarque, ça tu l'as pas raté tout au long de cette année

Caroleone

 

à Monsieur le Président des riches
qui n'a jamais été mon président,

Bah voilà Du Genou ou plutôt devrais-je te dire Du Mollet, ça colle mieux à ton image, je t'adresse cette bafouille que tu liras sûrement jamais tellement t'en a rien à foutre des gens comme nous, les ceusses qu'on appelle la "France d'en bas". Si seulement t'avais pu mesurer 30 centimètres de plus, on n'en serait pas là ! C'est pas moi qui le dis, c'est Pal, ton paternel.

J'te vois remuer comme un ventilateur, à râcler les fonds de tiroir pour gratter quelques milliards d'euros sur le dos des plus faibles en espérant avoir une bonne note de tes patrons.

Sache que l'été est terminé, nous approchons de l'hiver, les sans-abris en savent quelque chose, ça ne sert donc plus à rien de t'agiter dans tous les sens pour faire du vent, tu n'échapperas pas à la note de ton foutu bilan et c'est pas la peine de nous jouer du violon sur des airs de crise, si tu t'en sors avec un AA c'est déjà un miracle. Le violon... qu'est-ce que ça t'irait bien !

Quand je vois toutes ces affaires que tu traînes avec toi, j'me demande si ça valait la peine que tu fasses des études d'avocat. C'est sûr, je ne suis pas étonné que tu fus un avocat d'affaire, les affaires tu es né pour ça, c'est ton domaine, alors s'te plaît, viens pas foutre ton nez dans les miennes. Touches pas à ma sécu pour laquelle j'ai côtisé toute ma vie, touches pas à ma retraite non plus et pour laquelle j'ai plus que contribué durant ma pénible vie, touches pas aux gamins pour faire ta propagande sur l'insécurité, car un jour les jeunes, ils voteront, touches pas non plus aux étrangers car si la France n'avait pas été une terre d'accueil tu ne serais pas à la place que tu occupes depuis trop longtemps...

Cette Europe que tu nous a imposé avec ta bande de lascars, j'en ai pas voulu comme la majorité des citoyens de ce pays il y a 6 ans, c'est comme avec toi, je n'ai pas voulu de toi en 2007 et je dois faire avec encore quelques mois à contre-cœur.

Tu veux nous faire croire que la France est fauchée pourtant avec le blaire que tu as, t'as toujours su sentir l'odeur du fric à des kilomètres à la ronde. Le pognon il y en a et tu sais bien où il se trouve lorsqu'il s'agit de financer tes campagnes, alors me la fait pas à l'envers, prends le où tu as l'habitude de te servir et pas sur notre dos une fois de plus.

Quand je te vois patauger dans cette mouise où tu nous as fourré tu ne m'inspire que de la pitié et comme je ne suis pas un mauvais bougre je vais te filer un coup de main pour récupérer quelques millions et sûrement quelques milliards. J'le fais pas pour toi, mais pour notre pays tu t'en doute bien.

Commence déjà par régler la situation de ta bienfaitrice, Liliane Bettencourt qui s'est fait épingler avec ses 12 comptes cachés à l'étranger, en Suisse et à Singapour. Ce ne sont pas les 108 millions que le fisc lui réclame qui combleront tout le pognon qu'elle a foutu à gauche (si je peux m'exprimer ainsi) depuis des décennies. Tu crois pas qu'on pourrait gratter un peu sur ses 17 milliards ? Franchement 108 millions qu'est-ce que ça représente sur tout ce qu'elle a détourné ?

Voilà à présent que tu remets ton costume de Zorro en te présentant comme le justicier de notre Sécurité Sociale. Tu dis toi-même : "Voler la Sécurité Sociale, c'est trahir la confiance de tous les Français", ou bien "La fraude, c'est la plus terrible et la plus insidieuse des trahisons de l'esprit de 1945. C'est la fraude qui mine les fondements même de (la) République sociale", et même encore : "Trop longtemps, il fut de bon ton dans certains milieux de nier la fraude". Tu vois, on sera jamais potes mais sur ce point on est d'accord, encore faudrait-il aborder le problème dans le bon sens.

Faut-il te rafraîchir la mémoire sur un certain Jacques Servier ? Combien nous coûtent l'Isoméride, le Mediator ou bien le Protelos tout droit sortis des laboratoires Servier ? A combien se monte l'escroquerie à notre Sécurité Sociale qui a remboursé l'usage de ces produits pharmaceutiques ? A combien vont s'évaluer les dommages et intérêts qui devront être reversés aux victimes car malheureusement ces "médicaments" censés soigner des malades ont fait plus de victimes que de guérisons.

Tu vois, on va en trouver du pognon fais-moi confiance et ce ne seront pas quelques centaines de millions puisés sur le dos des citoyens que je te propose de récupérer mais de milliards d'euros dérobés aux français ! Toujours sur le chapître de la Sécurité sociale, à combien s'est monté la gigantesque boulette de Roselyne avec ses vaccins anti H1N1 ? Un "gaspillage" qui n'a pas été inutile pour tous, n'est-ce pas ?

Comment ne pas critiquer ta politique des niches fiscales qui nous coûtent un manque à gagner de plus de 11 milliards d'euros selon le rapport de l'Inspection Générales des Finances ?

Je m'arrêterais là pour aujourd'hui, les exemples sont trop nombreux pour pouvoir les exposer intégralement dans cette bafouille qui te livre juste quelques exemples de critiques constructives. Il reste encore beaucoup de pistes à explorer mais ne t'attends pas à ce qu'on fasse le boulot à ta place, avec le salaire que nous te versons ce serait quand même un comble !

Malgré nos avertissements répétitifs, il est trop tard aujourd'hui pour réparer les dégâts de ton mandat, aussi je te signifie, au nom du Conseil d'Administration des millions de citoyens français qui sont tes patrons et qui signeront comme moi ta lettre de licenciement à compter du printemps prochain.

Le Papy Mouzeot
Modeste citoyen abusé et indigné.

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