La résistance en 1943 dans le Mantois
Publié le 15 Septembre 2008
De nombreux jeunes, enthousiastes, rejoignent les rangs des FTP et participent activement à la libération du sol national.
Dans la nuit du 27 au 28 octobre, un détachement FTP de Soindres déboulonne un rail entre Bueil et Bréval. Ce groupe sera désigné pour faire cesser l'activité de l'entreprise Falliez
d'Auffreville, cette usine d'optique travaille pour l'armée allemande.
Peu de jour après à Jouy-Mauvoisin, un train allemand est attaqué à la grenade par ce même groupe de Soindres.
En août et septembre, des sabotages ont lieu à la cellophane et à la CIMT. Racaud et Martin obtiennent l'assurance qu'aucun groupe FTP n'est à l'origine de ces actes. Ils apprendront plus tard
qu'il s'agit du réseau BUCKMASTER, groupe Jean Marie. Ce qu'ignorent ces résistants, c'est que ce réseau a été largement infiltré par les services secrets allemands.
Mi-novembre, un camion allemand s'arrête devant le garage de Buchelay, une personne prévient Lagache qui saute sur sa bicyclette et conscient du danger qui menace le groupe prévient François et
René Hubert, transporteurs à Mantes la ville, ensembles, ils se rendent chez Jean Reiner : il faut prévenir tous les membres du groupe. Rodolphe Suter travaille à la cellophane, il est prévenu à
13 h à la sortie de l'entreprise . A la même heure à Limay, Blaise Rigaud est arrêté à son travail, Abel Plisson le sera quelques minutes plus tard sur son chantier de Sandrancourt.
François Hubert, Rodolphe Suter, rejoindront le maquis de Pont audemer, René Hubert rejoindra le maquis de Savoie à Naves.
Borgniez de Buchelay, ouvrier de la CIMT, arrêté le 18 novembre sera déporté à Dachau, Blaise Rigaud et Abel Plisson sont condamnés à mort et fusillés au Mont Valérien le 31 mars 1944.
Extrait d'un fascicule diffusé par l'ANACR ( association nationale des anciens combattants et amis de la résistance) section de
Limay