Le cormoran dans la culture Maya
Publié le 25 Novembre 2024
Les oiseaux aquatiques dans la culture Maya
Les oiseaux aquatiques sont associés à l'eau du monde souterrain. En général, les groupes préhispaniques les considéraient comme « un système complexe de messages codés comme une fenêtre ouverte sur le reste du monde cosmique , un code sacré et magique qui révélait des secrets, des lois cachées du fonctionnement de l'univers, des dieux, du temps... les oiseaux aquatiques ont révélé aux yeux les forces invisibles qui tissaient l'avenir, le destin, l'histoire elle-même. A travers eux, il était plus facile de lire la nature, les caprices des éléments, les relations avec les autres régions du monde. (Espinoza, 1994 : 17)
Un autre oiseau aquatique avec lequel le héron apparaît fréquemment dans la culture maya est le cormoran, en particulier dans certains récipients de style Holmul. Cet oiseau a certainement attiré l'attention pour ses habitudes étonnantes, car il a la capacité de voler et de plonger jusqu'à une minute, atteignant une profondeur de 10 mètres.
Contrairement à de nombreux oiseaux, les plumes des cormorans ne sont pas complètement imperméables. Lorsqu'elles sont mouillées, leur poids augmente, ce qui leur permet de plonger et de se déplacer plus facilement dans l'eau.
Lorsqu'ils regagnent le rivage, ils déploient leurs ailes pour les sécher. C'est dans cette posture qu'ils sont souvent représentés sur les vases de style Homul.
Il existe une trentaine d'espèces de cormorans et leur habitat est assez vaste, puisqu'ils sont répartis dans les eaux douces et le long des côtes du monde entier. Ils nichent dans les arbres et sur les falaises.
Chez certaines espèces, leur couleur noire et leur capacité à voler et à nager étaient des caractéristiques que les Mayas préhispaniques associaient au monde souterrain. Il existe également des représentations de cet oiseau au long bec associé à des personnages du monde souterrain, à Huanapú et à Ixbalanqué.
Dans la peinture murale de Xuelén à Campeche, on trouve un cormoran peint en rouge, les ailes déployées, les coudes marqués de blanc et un poisson dans son long bec (Staines, 1994). image ci-dessous
![](https://image.over-blog.com/6rECzcB0dCS_cEyHgJqjk-L136Y=/filters:no_upscale()/image%2F0566266%2F20241124%2Fob_109e5f_fig15.jpg)
traduction carolita
source
https://www.maya-archaeology.org/FLAAR_Reports_on_Mayan_archaeology_Iconography_publications_books_articles/17_Mayas_arte_plumario_prehispanico_aves_mitologicas_celestial_moan_buhos_lechuzas_comercio.pdf