"Marre d'être traitées comme de la merde" ! Au coeur de la lutte des femmes de chambre
Publié le 13 Octobre 2024
Depuis le 19 août, les salariées de l'Hôtel Première Classe à Suresnes mènent une lutte et une grève totale pour de meilleures conditions de travail, un meilleur salaire et contre le licenciement de l'une de leur camarade. Samedi, lors de leur manifestation, deux grévistes ont été arrêtés et ont fait 6 heures de garde à vue pour "nuisances sonores".
Ce vendredi 11 octobre 2024, les salariées organisaient un nouveau rassemblement devant leur lieu de travail. La CGT ainsi que la secrétaire générale du syndicat, Sophie Binet, sont venus les soutenir. Une présence qui a ému les grévistes, "on n'est pas seules", répètent elles afin d'appuyer le rapport de force avec la direction.
Leur employeur n'est autre que le groupe "Louvre Hôtels", qui a déjà connu plusieurs grèves de femmes de chambre. Tounkara Kandé, salariée, gréviste et déléguée CGT dénonce "être traitées comme de la merde". Un système "raciste et sexiste" que décrie les salariées ainsi que la CGT.
Reportage de Lisa Lap et Clara Morel.
mbre