Mexique : Communiqué du CIPOG-EZ : Liberté immédiate de nos compagnons détenus par le gouvernement criminel de Xochimilco et de la ville de Mexico

Publié le 6 Septembre 2024

5 septembre 2024

 

À l'Armée Zapatiste de Libération Nationale

Au Congrès National Indigène

Au Conseil Indigène de Gouvernement 

A la Sexta nationale et internationale

À ceux qui ont signé la Déclaration pour la Vie

Aux réseaux de résistance et de rébellion

Aux organisations de défense des droits de l'homme

Au peuple mexicain

Aux médias libres et autonomes

5 septembre

Frères et sœurs du Mexique et du monde, tandis que les mauvais gouvernements continuent de simuler la justice et la transformation, la réalité est la même que celle vécue depuis de nombreuses années : criminalisation, violence, répression, prison, disparitions et meurtres ; l’ancien PRI vit dans les entrailles de l’actuel parti Morena, qui se fait appeler la Quatrième Transformation.

Aujourd'hui, 5 septembre, à la mairie de Xochimilco, nos compagnons : Anselma Margarito (Communauté Otomí), El Gato (Coordination métropolitaine), Jorge Cansino, Uriel García (Conciencia y Libertad) et Mayahuel (Radio Zapote) ont été brutalement réprimés et sont toujours à présent blessés et détenus.

Ils se trouvaient sur l'esplanade de la Mairie de Xochimilco, aux côtés de diverses organisations et groupes, exigeant pacifiquement que soit mis fin au mandat d'arrêt contre la compañera Hortensia Telésforo, défenseure de la terre et du territoire de San Gregorio Atlapulco ; lorsqu'à 14 heures, un groupe d'une trentaine d'hommes, armés de couteaux, est allé directement s'en prendre à nos compagnons avec une extrême violence, blessant grièvement des dizaines d'entre eux. Nous soulignons que cette attaque s'est produite avec l'accord de la police du CDMX, qui s'est retirée à l'arrivée du groupe d'assaillants puis est réapparue pour arrêter nos 5 compagnons. L'appareil d'État agit pour démobiliser le mouvement social, les organisations qui défendent la vie, émettent des mandats d'arrêt et procèdent à des détentions illégales, comme aujourd'hui et comme pratique courante.

A distance, depuis notre géographie lointaine, mais en connaissant le fonctionnement de l'Etat et du capital (parce que nous vivons la même dynamique dans l'Etat de Guerrero, où les criminels nous tuent et l'Etat nous criminalise), nous serons attentifs au mouvement social de Xochimilco et nous exigerons que le mauvais gouvernement de Xochimilco, dirigé par José Carlos Acosta, du parti Morena, ainsi que Martí Batres, également du parti Morena, libère immédiatement nos compañeros et compañeras qui n'ont commis aucun délit.

 

Cordialement

Conseil Indigène et Populaire du Guerrero Emiliano Zapata en Guerre.

traduction caro d'un communiqué paru sur le site du CNI le 05/09/2024

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